jeudi 10 décembre 2009

Coût des loyers

Les loyers des habitations sont hors de prix par rapport au budget dont beaucoup disposent ou plutôt ne disposent pas.
Pour avoir quelque chose de plus ou moins correct, il faut compter au bas mot 450 € par mois + les charges cad électricité eau et poubelles.
Personnellement, je ne peux pas ou alors, je dois manger des spaghettis tous les jours.J'ai donc du trouver une solution autre et cette solution a été pendant presque 10 ans de vivre sur mon bateau.
Pour un bateau de 7,50 m comme l'était Thiluric, il m'en coûtait au port quelque chose comme 100 à 120 € par mois mais je pouvais, en plus bénéficier de l'électricité du ponton , de l'eau, et du service des poubelles sans coût supplémentaire.
Largement assez pour vivre mais vivre sans falballah.
Evidemment, il y a une condition primordiale : il faut aimer la mer ! même plus, il faut l'avoir dans le sang !
Maintenant, il n'y a plus de place dans les ports mais on peut toujours y aller en tant que visiteur et c'est ce que j'ai fait, au coût dont je vous parle.
C'est une vie de gitan , je vous l'accorde mais quelle liberté !

samedi 5 décembre 2009

Manapany au repos à sa base



















Ben oui, Manapany s'est planqué à l'intérieur du bassin fermé du port de Le Palais. On le comprend avec ces  avis de grand frais qui n'arrêtent pas !
J'ai réparé son feu tribord qui une fois de plus avait subi les affres d'un frôlement un peu intempestif . C'est la rançon à payer quand on doit s'amarrer ou larguer les amarres et qu'on est seul à bord ! Maintenant, j'ai réussi à limiter les dégats à, maximum, 13 € pour un nouveau feu et son ampoule . J'ai renforcé les feux avec du Gafer, ce scotch blindé ultra-costaud que l'équipe Gabin-Fernadel  utilisait pour bidouiller ses bricoles. J'ai également revisé, nettoyé et graissé tous mes winchs, dont les cliquets faisaient un bruit de casserole.
J'ai mis une annonce sur le bon coin Bretagne pour le poste d'équipier et j'ai déjà, dès le lendemain reçu une première inscription. Dès que le temps le permettra, Manapany sortira de ses quartiers d'hiver et prendra la route vers le golfe ou Lorient suivant le vent. Plus question, pour l'instant, de prévoir des croisières + lointaines car on pourrait être surpris par du temps tel que celui qui nous tient en haleine depuis des semaines.
Au printemps, on mettra Manapany au sec pour un carénage rapide et qui sait une petite peinture de coque !

mercredi 2 décembre 2009

croisières de 2010

Manapany prendra à son bord toute personne désireuse de participer à la croisière en tant qu'équipier. nous profiterons des vacances de Pâques, de l'ascension à la pentecôte  et des grandes vacances.
Nous ne pouvons pas dire où l'on ira exactement mais, théoriquement, il est souhaité d'aller à Yeu, les Sables et la Rochelle au printemps . La croisière d'été sur La  Galice est prévue également avec possibilité de débarquer en cours de route et de revenir par ses propres moyens.
Il est évident que la météo conditionnera la bonne marche de ces croisières.
toujours le même n° de téléphone : 0603285421 pour les conditions de réservation

samedi 28 novembre 2009

Cèpes de bordeaux Suite

Ben j'ai bien du mal à m'accorder! j'avais trouvé ces cèpes en me baladant , hier. Ma belle m'en a fait une fricassée superbe, elle a l'habitude mais pour, ma part, c'est la première fois que je mange des cèpes frais, qui plus est cueillis par ma pomme.
Qu'est-ce que c'est bon !



des cèpes de Bordeaux à Belle-île

doit y avoir un décalage, !

eh bien voilà ! c'est la cigale !



mercredi 25 novembre 2009

Souvenir de Tunis

Posted by Picasa
Là, je vais vous faire baver car c'est une cigale offerte par mon fils Renaud quand j'étais de passage à Tunis où il vit avec sa petite famille. Dire que c'est meilleur qu'un homard, non je ne le dirai pas ! mais c'est aussi bon .

vendredi 20 novembre 2009

le joli velo chinois



















Merci Françoise voici l'engin !
Pour gouverne, je n'aurais pas pu acheter un vélo à 1800 €,pour ce prix là, j'achète une rolls...sur ebay bien sûr!

la pêche, j'affine !

J’affine




Je suis allé à la pêche avant-hier avec l’intention de ramener un beau poisson, un bar aurait fait les délices de Nicole mais, voilà que ce fut une dorade, un Tallien dit aussi Dorade Royale de environ 1 kg que je pris. J’ai été le premier surpris car je n’avais pas encore pris de dorade à la traîne ; je cherchais du bar mais cette dorade là était encore mieux qu’un bar.

Le mode de pêche : un plomb lourd, environ 800 gr, et une longue ligne traînant derrière à 12 brasses environ ( une bonne vingtaine de mètres). Le leurre : revenant à mes amours normandes, j’avais mis un anguillon avec hameçon tordu, de couleur blonde. Un leurre finalement très simple et pas trop coûteux.



Le lendemain, j’ai remis cela et améliorant la ligne j’ai ajouté un leurre de plus, un anguillon rouge à 6 brasses devant l’autre et cette fois, c’est un bar de 40 cm qui s’y est fait prendre. Pas très gros mais 800 à 900 gr environ. Sur l’anguillon rouge, pas très loin du gros rocher. Hélas, le plomb qui enrobait un cablot un peu rouillé a lâché et donc je n’ai plus pêché qu’avac un plomb de 150 gr, ce qui est un peu léger pour arriver à traîner sur le fond. ; je n’ai plus rien pris mais j’étais très satisfait de ma prise du jour.



Cette fois je me suis réapprovisionné en plomb de 600 et 800 gr ainsi que de leurres normands pour ne pas me retrouver comme d’hab sans le matériel nécessaire pour bien pêcher. A noter que je ne pêche pas avec des leurres classiques me basant sur les enseignements de mes camarades normands qui pêchent le bar à Chausey.

Je suis retourné hier mais la mer était un peu forte et malgré mon nouveau matériel , je n'ai rien pris! Comme quoi, il ne faut jamais croire que c'est arrivé !

mardi 17 novembre 2009

Posted by Picasa

retour de pêche


Pressé par la faim, et non par la soif (alors que ce serait normal,pour l'alcoolique que je suis), je suis allé ,hier, à la pêche.
J'ai donc longé la côte de notre île allant vers Bordardwé et le Gros rocher. Je me suis dit que la ligne de traîne que j'avais à l'arrière du bateau n'allait pas convenir pour le bar, poisson recherché. J'ai donc confectionné une ligne de traîne avec un bon plomb de 800 gr et une ligne de 12 brasses derrière ,j'y ai mis un petit leurre normand anguillon blond.
Ô surprise, en relevant ma ligne pour vérification, j'ai pris une dorade magnifique, royale de surcroît,de presque 40 cm que Nicole va se faire un plaisir de nous cuisiner aujourd'hui. Le temps était gris et nous étions à la marée descendante.Les coëfficients de 86, ce qui est beaucoup pour traîner.
Je vais essayer de vous envoyer la photo mais comme c'est une première, je ne suis pas sûr que ça va marcher !

dimanche 1 novembre 2009

Coline et Yves sur Manapany

Oui, ils sont arrivés hier fin d'aprèsm, nous étions tout contents de nous revoir et ils m'ont raconté par le menu leur visite au Crouesty où ils sont tombés en arrêt devant un First 345, un bateau dans la gamme de ceux qu'ils recherchent. Cependant,comme ils ne sont pas amarinés suffisamment, ils m'ont demandé de refaire un stage sur Manapany pour le printemps prochain. A noter qu'ils n'ont pas acheté ce bateau mais ils ont une idée de ce qu'ils recherchent. Je leur ai dit qu'ils passeraient à la deuxième phase, à savoir : le capitaine les regarde manoeuvrer mais ne fait rien que d'être tout près et faire des commentaires... Manoeuvres dans le port, au moteur , accostages, amarrages etc...
C'est bien beau de traverser l'Atlantique, le plus difficile est , pour moi, de longer les côtes, de frôler les cailloux , de pouvoir se mettre à l'ancre et calculer le moment où le bateau va toucher, d'entrer dans un port de s'amarrer seul à une bouée, de prendre ris sur ris lorsque le vent forcit etc...
Un jour j'ai vu entrer dans le port de Le Palais un coureur qui n'a pas pu arrêter son bateau à temps et est allé emboutir les bateaux devant lui, pourtant, il avait participé à pas mal de courses !

que d'eau que d'eau

Ben oui, hier, j'avais bien asséché mon poste avant qui avait pris de l'eau plein les coussins. J'avais remarqué que, comme Thiluric, quand j'étais à la gîte, babord, et que mes chandeliers flirtent avec les vagues, une eau intempestive et plus qu'insidieuse venait mouiller mes coussins.
Cette nuit, j'étais au port, donc mes chandeliers étaient à 1 m des vagues mais cependant, j'avais de nouveau de l'eau sous les coussins. Il avait plu ,une bonne partie de la nuit donc ...
J'ai tout démonté devant et j'ai vu que finalement c'était un passage d'eau en provenance du pont avant, passage d'eau qui frayait son chemin à un endroit que je n'aurais pas soupçonné, en dessous du chandelier faisant corps avec le balcon avant et qui sert de passe-coque aux fils électriques de mes feux avant. Comme, avec mes feux avant, je n'ai que des ennuis,( j'en casse au moins deux par an ) je m'en vais te condamner tout ça et mettre un feu tricolore en tête de mat. Au moins, il sera visible de loin et je n'aurai qu'une ampoule mais plus puissante pour les trois feux.
Ceci dit, je m'aperçois que ce n'est que quand je suis à bord de Manapany que je m'en occupe vraiment, pas quand je suis chez Nicole à être bichonné comme un coq en pâte,

samedi 31 octobre 2009

Bloqué à Vannes pour combien de temps ???

Les amis qui devaient me rejoindre à Vannes pour dormir sur Manapany ont préféré dormir dans leur voiture, au Crouesty, plutôt que de risquer de perdre leur place au parking. C'est là que l'on se rend compte de la nouvelle assuétude vis à vis de la bagnole qui prend la place des parterres pour nous forcer à une exposition de tôles malodorantes...
Tu me diras que c'est de la basse jalousie car moi, de bagnole j'y ai renoncé comme de la télévision itou. Mais je suis, de temps à autres, relativement content de disposer de la voiture de Catherine, notre libraire bien aimée. Mais cela c'est uniquement quand il le faut car maintenant avec mon lectric-bike, je m'en passe tout à fait.
Bref,après cette disgression un peu virulente, revenons à nos affaires.
Je vais être bloqué à Vannes par un coup de vent annoncé pour demain et le reste de la semaine ne sera pas beau non plus. Je prendrai donc les choses comme elles viennent et je vais m'offrir un séjour dans cette bonne ville et y vaquer à mes occupations de recherche de choses au conforama, chez Darty,chez Castorama, chez machin et tutti quanti... Si dès fois que vous seriez dans le besoin de quelque chose à acheter dans un de ces magasins, naqualedire, et je ferai.
Hier, j'ai finalisé mon contrat avec SFR pour l'achat d'un Iphone Apple en échange de l'abandon de mon contrat de portable avec orange + la clef 3G d'orange qui me coûte passablement plus. Il sera opérationnel le 6 novembre avec le même numéro d'appel.
Bon, il est temps d'aller à la soupe. Je suis allé au marché aux poissons et j'ai acheté un Kg de moules de bouchot pour manger ce midi et une courgette que je farcirai peut-être pour ce soir quoique mes amis vont finalement venir à Vannes pour me saluer et dîner avec moi. On verra comment tout cela se présente.
Je constate que j'ai de plus en plus de difficultés à ouvrir ma boite mail Yahoo! On me chinoise sur mon mot de passe mais j'ai beau le répéter rien n'y fait. Va falloir que je n'utilise que mon blog pour m'exprimer et cela m'ennuie.

vendredi 30 octobre 2009

Vannes

J'ai réparé le mieux possible l'avarie survenue il y a quelques jours, en fait, c'est le trou dans lequel passe l'axe de l'enrouleur qui s'est ouvert . Comme il y avait plusieurs trous, j'ai pu en souquant à l'aide du cabestan de mat et de la drisse de spi, amener l'ensemble à hauteur du trou suivant et comme il manquait un chouïa j'ai limé le petit axe de façon à ce qu'il se présente au mieux.Ca m'a demandé une bonne après-midi pour réaliser cette opération mais l'affaire a été bien menée et je suis assez content de ma réparation.
Le lendemain je devais sortir tôt pour me préparer à aller dans le golfe du Morbihan où j'avais mission d'aller prendre des amis à Vannes. En mettant mon moteur en route, je m'aperçus que la pompe à eau de mer réparée par mon mécano,ne fonctionnait pas. En fait, il l'avait inversée et donc l'eau ne passait pas par l'échappement.Il est intervenu aussitôt et j'ai pu partir le lendemain matin vers 8h30 pour passer successivement La Teignouse à marée montante et dans la foulée, arriver à temps à Port Navalo pour entrer directement dans le golfe.J'avais le courant et le vent avec moi. Manapany s'est encore mouillé la chemise et le reste. Je filais 6 noeuds et demi et la gîte m'a encore inondé une partie du poste avant.
Après une petite halte à l'île aux moines où j'ai mangé sur le pouce et fait une petite sieste, je suis parti vers Vannes où j'arrivais à temps, avant que l'on ne ferme l'écluse pour m'amarrer au port, en pleine ville.
Là, je me repose jusque lundi car on annonce un coup de vent dimanche et je n'ai aucune envie d'aller valdiguer aux bouées de Port Navalo durant icelui.
Mon bateau est à disposition de Coline et son ami mais il semblerait qu'ils n'aient pas envie de perdre la place de parking qu'ils ont acquise pour la perdre demain, donc ils ont décidé de dormir dans leur bagnole. Comme quoi un bateau c'est tout de même un peu mieux pour dormir et moi, je compte bien en profiter ....

samedi 24 octobre 2009

Casse

Je suis sorti , hier, avec Manapany histoire de lui dérider le gouvernail. J'ai essayé de pêcher le bar le long des parois bordant Bordadoué. Nada mais il faut avouer à mon corps défendant que je n'osais tout de même pas trop m'approcher de la côte qui comporte quelques rochers affleurants.
Donc, je n'ai pas pu lancer à l'endroit où j'aurais voulu. Il me faudra pour cela y aller avec circonspection parce que Manapany est un quillard dont le tirant d'eau est de 1,70 m!
Faute de grives on mange des merles me dis-je et après avoir longé la côte au plus près ( de la côte et non du vent )je suis parti vers Kerdonis avec un petit crachin bellilois pas trop plaisant. Vu qu'il me fallait attendre que la mer remonte pour rentrer, je me suis dirigé vers les Béniguets de Houat J'y ai pris quatre maquereaux dont deux que j'ai traité directement à cru.
En rentrant, crac, je me demandais si j'avais heurté quelqu'un et puis j'ai trouvé que le foc battait un peu fort et j'ai essayé de le rentrer: impossible! l'enrouleur s'était détaché de son point d'attache au davier avant et la voile, dans une rafale soudaine s'est mise à flinguer mes filières au point de m'en casser une. Pas moyen de rentrer la voile. J'ai donc procédé par élimination: d'abord, affaler ma grande voile, moteur en route , pour amoindrir l'effort sur le mat qui risquait de tomber.Pas moyen de rentrer le foc , j'ai donc libéré le foc de ses deux écoutes car elles agissaient sur mes filières comme un fouet. J'ai brassé, le mieux possible, le foc qui se débattait comme un diable,(heureusement qu'il n'était déroulé qu'à moitié!) je l'ai brassé dans les haubans pour diminuer l'action du vent et je suis rentré , comme ça, en prévenant le port que j'étais en avarie. Gaël m'a aidé à m'amarrer à une bouée dans l'avant port.
Plus de peur que de mal, aujourd'hui, il pleut, donc je ne fais rien, Morgen ist auch ein tag comme le disent les Allemands; Demain il sera encore temps de réparer.

samedi 17 octobre 2009

Posted by Picasa

Mauvais souvenir


Vous vous rappelez, c'était quand j'avais cassé Thiluric sur un autre bateau que je n'avais pas vu. C'était ma première rencontre avec le bateau de José qui, depuis est devenu un ami. C'est ce qu'on appelle l'art de faire des contacts!
Cela s'est passé en 2003 si je ne m'abuse. Mon fils Renaud m'a remplacé la voile, José m'a envoyé un chèque de 500 € pour remplacer l'enrouleur,la SNSM m'a fait cadeau de la facture de remorquage de 550€, moi, j'ai du rembourser un crédit à Carrefour qui m'a coûté un max et que je viens seulement de terminer. Le crédit accordé aux gens qui ont peu de moyen est le plus cher qui puisse exister! On en a pendu en Angleterre pour moins que cela, mais avais-je le choix ?
J'étais en tort car et je viens de me le rappeler, je dormais à la barre et donc je n'ai pas vu arriver l'autre bateau qui était tribord amures donc prioritaire. Pauvre Thiluric, qu'est ce que je t'en ai fait voir !

jeudi 8 octobre 2009

Les déboires d'un âne (suite)

Ce vélo a tout changé.
Avant nous ne faisions les courses qu'à partir des magasins de proximité. Maintenant, comme je n'ai plus de difficultés pour aller dans les grandes surfaces et disposer de meilleurs prix, je ne me suis pas privé . Donc, nous disposons, Nicole et moi, d'un nouveau commissionnaire qui est chargé de faire les emplettes du ménage ,moi !
J'avais fait l'essai d'un vélo de location sur les quai et j'avais constaté que l'autonomie ne correspondait pas du tout à ce qu'on m'avait dit : 25 à 35 km. A mon avis, le loueur m'avait donné un vélo à la batterie un peu fatiguée.
Ce n'est point le cas avec mon nouveau compagnon. Je suis allé hier à Sauzon et j'ai été me balader ailleurs, je n'ai pas du rentrer en pédalant, comme avec le vélo loué .

J'avais fait une chute lors de mon premier essai sur le tarmac de Port Haliguen, et après vérification chez un marchand de vélo-réparateur, il a diagnostiqué que le plateau ( roue dentée du pédalier) était voilé et, de ce fait je ne pouvais pas utiliser ma première ni ma seconde vitesse sans dérailler. Coût de la réparation: 48 €.

Maintenant, ça roule !

lundi 5 octobre 2009

je l'ai ce vélo !

Je suis parti à Port Haliguen, avec Manapany, samedi, afin d’embarquer mon « electric bike » que la capitainerie avait aimablement reçu pour moi.
Quand je suis arrivé, sur place, le soir tombait mais Alexandre , le jeune préposé du port, m’a aidé à déballer l’engin qui était très bien protégé et sur palette.
Pressé d’en venir au fait, j’ajustais tant bien que mal, plutôt mal que bien d’ailleurs, les éléments du vélo mis à part ( la roue avant, les pédales, le guidon, la selle) et, sur le tarmac du port, je montais sur l’engin et me suis retrouvé au tapis, la pédale ayant lâché ! Heureusement, plus de peur que de mal ! J’amenais le vélo sur le ponton , près de Manapany, et mis la batterie en charge. J’ouvris une boite de cassoulet et me décidais à dîner.
Le lendemain, dès le matin , je hissai le vélo à bord, grâce à la drisse de spi, ce qui fut relativement facile et je l’arrimai, soigneusement, aux haubans.
Comme je devais passer la Teignouse avant la renverse, je me pressai d’appareiller,vers 9 heures 30 .
Sachant que je ne pourrais pas rentrer dans le port du Palais avant 12 heures et demie, je mis mes lignes de traîne à l’eau et je pris successivement deux puis trois et encore un maquereau dans les parages des Esclassiers. Voilà de la nourriture pour deux jours pensai-je ! Je relevai mes lignes, estimant que cela suffisait, et, parce que je ne fais pas partie des viandards qui prennent tout ce qu’ils peuvent tant qu’il y en a. C’est ainsi d’ailleurs, qu’ils ont réussi à épuiser la ressource des baleines, des thons, des sardines et j’en passe…

Je n’arrivais pas à régler le guidon du vélo et je m’en fus trouver un vendeur mécano du vélo qui sévit sur le quai Gambetta. Cela ne m’a coûté que 8 € pour cette petite formalité . Et puis, je suis parti, avec mon vélo électrique, faire des tours de piste divers, monter quelques côtes où, voulant me mettre en 1ère vitesse, ma chaîne a déraillé.
Il paraît que ce n’est qu’un petit règlage à faire et j’attends demain que le garagiste soit ouvert pour liquider ce petit règlage. Je me limite ,pour le moment à la troisième ,dans les côtes mais je me doute que c’est la batterie qui souffre !
Evidemment, à Belle-île, c’est surtout de la première dont on a besoin pour monter les côtes, elles sont particulièrement raides mais, même en troisième, j’arrive à monter la rue Carnot et j’ai pu également monter la rampe qui va au super U mais il a fallu que j’aidasse un peu fort le moteur , ce qui veut dire que j’ai réalisé un test à l’effort dont mon cardio serait content !

dimanche 4 octobre 2009

le Spi et sa chaussette

Un de mes amis m’a demandé ce qu’était une chaussette à spi et même carrément ce qu’était un spi. Il m’a suggéré, à juste titre, de faire un petit lexique à l’usage des non marins . Je ne me rends pas toujours compte , en effet, de l’énorme variété des termes utilisés en marine à voile surtout et qui est tout à fait réservé à l’usage des praticiens.
Il faut dire en vérité, que pour ne pas pouvoir confondre, on utilise un terme exact pour chaque chose à bord, ceci afin d’être très clair quand on s’exprime. Ainsi on dira l’écoute de foc tribord pour désigner le cordage de droite qui sert à border ( serrer) ou choquer (lâcher) la voile d’avant qui, la plupart du temps, se trouve, désormais, sur enrouleur. On ne confondra pas avec la drisse de foc qui sert à le hisser.
On ne parlera pas non plus de corde mais de drisse ( pour hisser), d’amarres pour amarrer, de balancine ou de hale-bas pour hisser ou abaisser un espar.( tangon ou bôme).
Bref, il est indispensable de connaître tous ces noms pour être matelot.
Le seul terme vague serait peut-être le mot bout (boutte) qui désigne un cordage quelconque.
Revenons à notre spi et à sa chaussette !
Le Spi est la très belle voile , généralement multicolore et taillée dans un matériau léger , voile que l’on envoie, à l’avant, par vent arrière. C’est une voile très efficace et qui fait gagner un ou deux nœuds de vitesse au bateau. .
En général, c’est un équipier qui se trouve sur le pont qui le hisse alors que le barreur garde un cap vent arrière pour bien l’envoyer.
C’est assez difficile de l’envoyer seul mais pas mal de coureurs solitaires le font régulièrement.
Eric Tabarly, que nous vérérons tous, a mis au point un système de chaussette dans lequel se trouve le spi. On hisse la chaussette et ensuite par un système de poulies internes à la dite chaussette on la retrousse carrément vers le haut et le spi libéré s’ouvre instantanément tout seul. Il possède également un tangon qui sert à le déborder au vent et une écoute de l’autre côté.
Note mon très cher Pol, que puisque tu possèdes un ordinateur il te serait facile de vérifier tous ces termes râce à wikipédia. Mais je te promets les astérisques !

vendredi 2 octobre 2009

Des Sables d’Olonne à Yeu et visite originale

Partis des Sables à 7 heures du mat, alors que le jour n’était pas encore levé, nous avons trouvé une mer belle et un vent de près qui nous a fait littéralement voler sur les vagues . La plupart du temps, le loch indiquait 6, 5 nœuds et passait régulièrement 7 noeuds ce qui est une vitesse remarquable pour Manapany. Le vent dépassant les 15 nœuds, nous avons réduit la toile,en cours de route, pour être plus confortable.
Le résultat est que nous nous sommes présentés devant Port Joinville de Yeu à 12h 30 ce qui nous a fait une très bonne moyenne et nous laissait une demi-journée de bonus.

Nous avions décidé de visiter l’île dont on connaissait le tour , vu de l’extérieur mais pas de l’intérieur. Nous nous sommes enquis du prix d’un vélo mais c’était 6 € pour 2 heures et nous y avons renoncé . A l’office du tourisme, on nous a donné les horaires des bus et nous sommes allés devant la mairie, sur le port, au devant du premier bus, en partance vers le vieux château. Nous étions les seuls occupants et le chauffeur nous a expliqué que nous avions de la chance car, la saison étant terminée, nous aurions le bus pour nous seuls. Au retour, il nous a proposé de nous prendre pour le même prix vers le Port de la Meule ; nous avons accepté, bien sûr, et, c’est ainsi que nous avons visité l’île pour le prix de 1,20 € chacun . Vu comme cela on s’est dit qu’on y retournerait. Le comble c’est qu’après le deuxième parcours, le chauffeur nous a proposé de faire le troisième circuit dans les mêmes conditions mais nous avions envie de rentrer et nous avons décliné l’offre.

Le lendemain, forts de notre expérience de la veille, nous avons repris le chemin du retour à 8 heures et vers midi, par un vent tout à fait correct, nous étions à la mi-parcours, soit exactement à la bouée d’atterrage du chenal d’entrée de la Loire.
Le temps était magnifique et nous sommes arrivés à Belle-île à 6heures 30, juste à temps pour placer Manapany au pied de l’écluse lui mettre une cravate, pour l’empêcher de basculer vers l’extérieur et attendre que la marée le laisse au sec .
Ceci n’a pas empêché qu’à trois heures du matin, je sois revenu finir ma nuit commencée dans le lit conjugal, sur Manapany afin de vérifier sa stabilité.

lundi 28 septembre 2009

Arnaque au téléphone mobile

Votre petit camarade s’est enquis de savoir combien lui coûterait un Iphone Apple puisqu’il semblerait que c’est incontournable. Il s’en fut donc trouver, à Lorient, son opérateur à la fois de mobile ( Origami 2) et de sa clé 3 G qui lui permet de brancher son ordi n’importe où, même dans les îles .
Mais voilà, Monsieur Charles, vous avez prévu que vous ne termineriez pas le contrat normal soit 2 ans vu la vitesse de progression de la technologie.Quitte à payer un léger supplément mensuel, vous ne vous êtes abonné que pour 1 an ! Donc, vous n’avez pas suffisamment mérité des bonus que vous distribuait, au compte goutte, certes, orange votre bon opérateur, en conséquence et en vertu de quoi, il vous faudra débourser 550€ pour disposer de la petite merveille d’apple.
Très déçu, je m’en allai vers le magasin Sfr, juste en face, et là on me dit : OK mais il faudra résilier votre contrat avec Orange et ce, au moment de l’échéance à savoir fin octobre .A ce moment, vous disposerez de l’offre nouveau client à 99 €. Parfait, me dis-je, je ferai donc une bonne affaire et je résilierai du même coup, mon contrat qui me lie à Orange pour la clé 3G de mon ordinateur puisqu’avec mon apple j’aurai droit à internet illimité soit un bénéfice net de 45 € par mois.

J’en conclus que, si Orange s’y entend très bien pour l’arnaque facile, il ne sont pas pour autant de bons commerçants car ils vont perdre un client qui comptait double.tant pis pour eux, tant mieux pour moi !

samedi 26 septembre 2009

Nous repartons demain

Le temps se maintient et il fera beau !
Cette nuit je vous raconterai notre petite balade à vélo au travers de l'île de Ré.

vendredi 25 septembre 2009

Yeu- les Sables d'Olonne- St Martin en Ré

Nous revoilà partis, sur les routes marines, par très beau temps. Douze heures pour rejoindre Yeu où nous sommes à peine descendus, Nicole et moi.
Ensuite Les Sables, où nous avons vite acheté de la Gâche chez Rabreau ainsi que des langoustines à un prix convenable ( 11 € le kilos ,les grosses) , du merlu à 4 € pour faire une bonne caldérade,et des soles à 11€ pour faire bonne figure et marquer notre passage. C'est fou ce que le prix du poisson est moins cher aux Sables qu'à Belle-île !
J'avais essayé , sur la route de lancer le spi, seul mais j'y ai vite renoncé car une fausse manoeuvre me l'avait envoyé à l'eau. En fait, comme c'était la première fois, je n'étais pas prêt encore. Je me suis contenté ,alors de mettre le tangon à poste, le long du mat et je l'ai utilisé pour
tangonner mon génois au vent arrière, me satisfaisant de cette expérience, cette fois.
Aux Sables j'ai acheté le livre de Gilles Barbençon sur la navigation en solo et j'y ai appris plein de trucs sur l'utilisation et le lancement du spi, avec chaussette. J'étudie bien mon affaire pour être certain que cela va bien marcher.
J'ai trouvé également des commentaires et des réactions intéressantes sur internet à la rubrique :La chaussette a spi, comment faire?, je sais déjà les précautions à prendre au moment de lancer, comme par exemple de ne pas , en solitaire du moins, essayer de le lancer à partir du pied du mat mais bien à partir du cockpit pour avoir un contrôle total sur les opérations. Il faut également prendre la précaution de bloquer la baille d'ouverture de façon à ce qu'elle ne s'ouvre pas trop tôt, libérant le spi intempestivement.
Bon il y en a qui lancent le spi sans chaussette , en solo mais ce sont des coureurs ou des semi-professionnels, ce qui est loin d'être mon cas et si Tabarly a inventé cette chaussette à spi , c'est en bonne connaissance de cause et c'est parce qu'il estimait que la chose était plus facile ainsi, pour un solitaire, du moins.
En tous cas, je l'ai à mon bord et ce serait dommage de ne pas l'utiliser !

mercredi 23 septembre 2009

Yeu et Les Sables d'Olonne

Je reprendrai le texte que j'avais rédigé mais qui a disparu par je ne sais quelle mauvaise manip que j'ai pu faire. Demain il fera jour et nous y verrons plus clair !

Encore vers le sud

Cette fois c'est avec ma compagne que nous sommes descendus, Manapany et son vieux skipper,vers Yeu puis les Sables où nous sommes encore présentement.

Pas de problème, il fait beau et le vent a été portant vers Yeu encore que nous ayons terminé au moteur le parcours qui a duré 12 heures . C'est long pour Nicole mais moi j'ai toujours de quoi m'occupe sur le bateau.

Nous ne sommes même pas descendu à Yeu, juste pour payer le port et faire nos ablutions matutinales.

J'ai fait un essai de mise en route de la chaussette à spi mais je l'ai vite rentrée car je n'étais pas encore prêt à manipuler cette voile seul.

J'ai toutefois laissé le tangon a poste le long du mat et l'ai réutilisé pour tangonner mon foc qui valdinguait de tous côtés par une houle assez désordonnée.

Je me renseigne sur l'utilisation de la chaussette et viens d'acheter un livre de Gilles Barbanson et Jean Besson " naviguer en solitaire ou en équipage réduit". Dans ce livre il t'explique bien la technique. J'attends d'avoir une mer potable et un vent léger pour réitérer mon essai. Demain peut-être !

vendredi 11 septembre 2009

Pauvre sécu

Cette fois, si je pars avec Manapany vers Lorient, dimanche prochain, c’est parce que je dois rencontrer mon cardiologue, le bon, l’excellent Dr Thierry.
Il me faut, en effet, le voir deux fois par an, histoire de contrôler si le bonhomme est encore habilité à vivre, quelque temps. Moi, je sais que j’en ai bien envie et je vais tout faire pour que cela se réalise.
Je ne suis pas plus catholique que le pape comme on dit chez nous mais je ne veux pas, si je le puis, être à charge de la sécurité sociale pour mon transport à Lorient, ce à quoi, en principe, j’ai droit. La dernière fois, je n’avais pas pu y aller avec mon bateau, pour cause de mauvais temps et, j’ai vu que cela avait coûté à la sécu 259 € de taxi. Je ne veux pas faire comme ces labos dont les actionnaires se remplissent les poches avec l’argent de la sécurité sociale. Après cela on vient vous dire que la sécu est dans le trou mais à qui la faute ? Sur ordonnance, j’ai là, des médicaments qui ne coûtent pas grand-chose, en prix de revient, mais qu’on vous fait payer pas loin de 60 € la boite de 30 gélules. Ce sont ces abus là qu’il faut surveiller et non pas, une fois de plus, faire payer les plus démunis !
Voilà, comme le dirait Fernande, de la rue du boulet à Bruxelles, c’était mon quart d’heure de charité chrétienne !

mercredi 9 septembre 2009

L’électricité fait loi

Je suis assez rapidement fatigué quand il est question de monter une côte à vélo. Voilà pourquoi, vous me verrez rarement, en dehors de Palais, avec cet engin.
Mais voilà –t-y pas que les nouvelles tendances seraient, pour des personnes physiquement diminuées, comme je le suis, à l’utilisation d’un VAE, cad velo à assistance électrique.

Je m’en fus donc, illico, chez un loueur , sur les quais, pour en avoir le cœur net et voir si, des fois….

Après quelques balbutiements, je m’en allai sur Sauzon et , oh, miracle, je n’eus point de difficulté à monter les côtes, étant bien entendu qu’il faut pédaler, tout de même, pour que l’assistance se fasse. Mais c’est magique, tu te prendrais pour Bahamontès, le petit moteur t’aide à monter sans effort, pour autant que tu prennes soin de te mettre en petite vitesse et ou à la vitesse adéquate en fonction de la difficulté.
De là, à fouiller l’internette afin de trouver la perle qui pourrait faire mon bonheur étant, par ailleurs bien entendu que je ne vais pas me tourner vers des vélos à 1500 ou deux mille cinq cents euros vu que je suis du genre fauché mais plutôt vers un vélo aux alentours de 500 à tout casser. Et il y en a …
Bon, je l’ai commandé à 450 € transport compris et garanti 2 ans, pour ce prix j’aurai un vélo neuf, mais ayant été éraflé lors des transports . (Valeur environ 600 €, hors transport).Je l’aurai d’ici une dizaine de jours, je vais devoir aller le chercher, avec Manapany, sur le continent car le prix du transport pour Belle-île est prohibitif.
Il parait que le coût , par mois de s recharges électrique est de l’ordre de 1 €. Je vous dirai ce qu’il en est dans quelques mois !
On m’avait proposé un scooter mais ce VAE ne pollue pas du tout et ça, c’est tout à fait dans mes lignes.

mardi 1 septembre 2009

Les filles de Lorient

lors bon, nous fûmes une fois de plus en route vers Lorient .
Le but était de répondre à l’invitation d’Odile qui fêtait son demi-siècle.
Elle avait fait les choses en grand la dame. C’était un barbeuq avec plein d’entrées de toutes sortes et des sorties de toutes sortes itou. 4 charlottes au chocolat, avec Gimgembre, l’autre à la poire la troisème framboise et la dernière j’ai oublié ….
Mais revenons au début. Parti de Belle –île le matin vers 8, 30, sommes arrivés à Port Maria vers 10h 30 ; Avons pris l’ami Cédric à bord alors que Nicolas, notre autre équipier était arrivé la veille à Belle-île. Le vent était, bien entendu en plein pif et donc nous avons tiré un long bord jusqu’aux abords de Sauzon. Après quoi, nous nous sommes un peu traîné vers Ethel, le vent n’était pas au rendez-vous et nous avons du attendre deux bonnes heures avant qu’il ne daigne se manifester. Quand i l s’y est mis c’était un près serré de 13 nœuds qui s’est mis à forcir jusqu’à 20 nœuds à l’approche des bastresses , les bouées vertes qu’il faut virer pour rentrer dans la passe de Lorient. Excellentes sensations , mes équipiers étaient heureux… c’est le but.
Manœuvres pour rentrer au Port Louis mais on s’est vu refuser l’entrée pour cause de travaux. Je pensais que le nouveau port était terminé mais non, ce sera pour la prochaine ! Donc on s’est planqué à Locqmiquélicq, un port plus loin et de là, appeler Fabrice ou Claude pour m’amener chez Odile où finalement, j’étais suffisamment tôt.
Chez Odile j’ai revu des gens que je connaissais déjà auparavant, la mère d’Odile, ses deux filles et les copains de Marine et Sarah les filles, des amis d’Odile que je ne connaissais pas etc…
Le clou de la soirée furent les petits cadeaux dont un magnifique canon reflex offert par Sarah et Marine, et une brioche vendéenne de 14 kgs sur laquelle Cinquante bougies offraient leurs flammes vacillantes …Elle du s’y reprendre à deux ou trois fospour les éteindre toutes…
Je suis parti à l’anglaise, vers 23 h 30, vu que le lendemain nous devions rentrer à Belle-île en passant par Port Maria. Nous avons embarqué une amie d’une amie à Kernevel et nous avons fait le plein de fuel. Ca valait mieux car à Belle –île nous aurions payé , 0,40 € de plus au litre qu’à Lorient soit environ 12 € de plus !
Beau temps pour le retour mais vent plutôt léger…

samedi 1 août 2009

Rechute

Non ce n'est pas ce que vous croyez, je suis retombé à l'eau dans le port de St Gildas à Houat.
L'intention était de récupérer une amarre qui s'était enroulée sur un anneau de bouée. Le bateau qui était libéré a fait tourner la bouée et votre bon charles s'est retrouvé suspendu aux filières de Manapany mais les cuisses et le cul dans l'eau. D'où, le portable que je portais dans ma poche a été noyé et est mort.
La conséquence est qu'il me faut aller en ville en rechercher un autre et donc que vous ne pouvez m'atteindre sauf à téléphoner à Nicole.
D'ici à une semaine le problème sera résolu.
Statistiquement, je ne suis tombé à l'eau tout à fait qu'une seule fois en dix ans, lors des contrôle de la transat Belle-ile Marie-Galante . Je suis tombé partiellement, le cul dans l'eau trois fois: une fois à Nieuport, une fois au Pouldon à Belle-île , et une fois maintenant, à Houat. Ce sont les risques du métier et comme dirait un de mes amis heureusement que tu n'es pas couvreur.!

mercredi 22 juillet 2009

Rentrée sans fanfare

Bizarre, non, à chaque fois que je prépare un voyage pour l'Espagne, je dois rentrer mes projets.
L'an dernier c'était un de mes passagers qui était claustrophobe, cette année c'est le weather qui s'y est mis et aussi un équipier qui s'est débarqué tout seul à Yeu.
Mon nouvel équipier n'était pas disposé à affronter le gros temps prévu , moi non plus d'ailleurs. Donc on est reparti de La Rochelle sur les Sables après avoir passé une nuit dans une crique à l'île de Ré.
Bloqué deux nuits aux Sables d'Olonne mais après avoir retrouvé Gab et Thiluric nous avons décidé de faire route ensemble. Le but visé était Yeu mais finalement, par une houle très marquée nous sommes sortis des Sables à 9 heures du soir et avons fait le meilleur cap possible vers Yeu mais sommes arrivés finalement à 6 heures du mat à St Gilles Croix de Vie . Près de 9 heures pour faire 20 milles. C'est vous dire comme ce n'était pas facile ! Ceci confirme d'ailleurs que quand on fait de la voile il faut prendre son temps! là, c'était moins rapide qu'à pied et en plus on a été secoués comme dans un shaker.

A St Gilles nous avons attendu qu'il soit midi pour repartir, ainsi, nous n'avions pas de port à payer ! Nous avons calculé notre route au plus près, en longeant Yeu puis la bouée des Boeufs a quelques encablures de Noirmoutier, la bouée d'atterrage de la Loire et ensuite viser Kerdonis où nous devions arriver vers 4 à 5 heures du matin. Ces calculs furent les bons et nous avons , enfin, jeté l'ancre dans la crique du Gros Rocher pour y dormir quelques heures. Thiluric nous a rejoint à 6 heures , Nous l'avions perdu de vue à 10 milles de Belle-île, il s'est légèrement fourvoyé et s'était dirigé vers Goulphar dont on voyait le phare depuis plusieurs heures.
On a ramené , le lendemain nos deux équipiers à Port Maria de Quiberon et puis, Thiluric et Manapany sont rentrés au port de Palais juste à temps pour trouver porte de l'écluse fermée depuis 30 minutes . Nous avons mis nos bateaux à l'échouage et les avons rentrés
hier dans le port à flot.

Il me faudra deux bonnes nuits pour me remettre , une sur Manapany car il fallait surveiller le moment où le bateau allait toucher , l'autre, cette nuit, dans le lit de ma belle qui par ailleurs était partie chez ses parents en Vendée jusqu'à fin juillet.

Plus de projet avant le début août avec mes fils et puis mon filleul et ses enfants.

vendredi 17 juillet 2009

Croisière ...oui da! mais....

Nous voilà bloqués aux Sables d'Olonne par un Grand frais qui perturbe nos prévisions . On en aura encore pour une journée mais nous repartirons, avec un vent fort certes, mais maniable, dimanche, à 5 heures du mat.
A part cela la croisière vers l'Espagne est complètement foutue. Foutue d'abord parce que mon équipier qui avait embarqué à Belle-île, m'a laissé seul à Yeu après avoir essuyé une remarque assez véhémente sur le fait qu'il soit rentré à 4heures et demie du matin après avoir passé la nuit à boire . Ca puait la bière dans le carré de Manapany, ....je n'ai pas supporté.
Donc et, par considération, pour mon second équipier qui devait embarquer à La Rochelle, j'ai continué seul vers Les Sables et puis La Rochelle.
Damien est donc monté à bord, on a mis Manapany au sec, le lendemain,car je sentais des vivrations anormales dans la barre. Effectivement c'était un gros paquet d'algues qui s'était incrusté sur mon hélice et qui me faisait cette sensation. On a attendu la marée de 8 heures du soir et sommes partis vers un mouillage au sud de Ré, juste avant le pont. Nous y avons passé la nuit avec l'intention de partir vers Les Sables le lendemain matin .

Et aux Sables où nous sommes arrivés au moteur pour les derniers milles, nous avons retrouvé Thiluric et son skipper Gab qui, lui aussi avait passé la nuit à Ré avant de monter vers les Sables comme nous.

On frappe sur le bateau, Charles est là ?? Gab ! quelle surprise.....

Depuis on est tous les quatre à manger ensemble et à se dire : on va naviguer de conserve pour remonter sur Belle-île, On guette les fenêtres météo et , normalement cela devrait passer Dimanche et lundi .

dimanche 5 juillet 2009

Objet: croisière d'été

Nous avons envie de partir vers l'Espagne vers le 10 juillet avec retour prévu le 30 juillet.Par suite défection équipier, cherchons urgence un ou deux équipier dont un de niveau moyen ( sait tenir un cap) pour partager cette croisière.
Partage des frais: 300 € par pers.
Bonne humeur assurée !
On prendrait bien un équipier avec nous .... Qui ???

mardi 30 juin 2009

Fait encore plus chaud à Paris....

Me voilà donc rentré chez mon filleul à Triel S/Seine où il fait un temps épouvantablement chaud. Ttaleurs, je vais y laisser ma vieille peau!
Je dégouline de partout et suis obligé, pratiquement, de me suivre moi-même avec une serpillière, une wassingue, dite, fallacieusement, torchon en Belgique mais comme on n'est pas ici pour mélanger les torchons et les serviettes, il suffit!
Je m'en vas donc rentrer au plus tôt dans ma flottante demeure de Belle-île où j'ose espérer que le vent du large m'apportera le minimum de fraîcheur dont j'ai le plus grand besoin.
Mon voyage à Tunis fut très agréable et je suis content des miens africains, le petit Loulou surtout malgré ses pleurs parfois et ses colères, mais il a de qui tenir je crois...est un facétieux comme pas deux. Il faut le voir quand il se déguise en princesse et qu'il se tortille du derrière comme pas permis. Et dire qu'il n'a que trois ans et demi...ça promet.
Les deux filles sont plus grandes donc en général plus raisonnables comme il se doit.
J'ai félicité ma belle fille pour la tenue de sa grande maison et son dévouement pour ses enfants. Elle court à droite et à gauche en amenant un à l'école, invitant les amis et amies des filles à venir profiter de la grande piscine où Zoë l'aînée(10 ans) te fait un de ces crawls vraiment comme Manaudou. J'en fus époustoufflé.
Renaud , l'avant veille de mon départ, m'a invité dans un restaurant donnant sur la plage, une "cabine de bain" pour le harem du bey de Tunis, site exceptionnel, et nous y avons mangé une cigale de mer d'un peu plus d'un kilo. Excellent, la moitié grillée avec des poivrons grillés itou, l'autre moitié dans un plat de pâtes, un peu comme je fais mes coques mais là les coques étaient royales ! La sauce tomate (Harissa ?) était très relevée de piment forts; cela ne dérangeait cependant pas trop.

Je me suis rendu en pélérinage au café des nattes où j'ai été prendre un thé à l'endroit où s'était assise Simone de Beauvoir ( la place était encore un peu chaude ! ) et d'autres illustres artistes, Albert Camus, André Gide etc....

J'ai visité également le palais du baron d'Erlanger qui a fait de Sidi Bou Saïd ce qu'elle est actuellement encore que l'on sent très fort l'attrape touriste avec des marchands qui t'aggrippent par le burnou pour te vendre très cher des trucs qui ne valent pas tripette; cependant, je me suis fait légèrement avoir ....

A très bientôt vous voir mes amis belle-ilois,je suis occupé à préparer une ratatouille provençale pour le dîner... faut pas que ça brûle..
Ce lieu s'avance dans la mer en une sorte d'estacade couverte et évidemment la vue y est splendide.
Bon, à l'année prochaine, peut-être, Tunis, je dois encore aller rendre une petite visite au musée Bardo. Donc, il faut que j'y retourne...

mercredi 10 juin 2009

…Les éléments disposent !

Nous voilà donc bloqués à Groix depuis deux jours par un temps incertain et pluvieux.
Nous ne pourrons ,donc, pas passer le raz de Sein ni le four comme prévu et nous rendre à Tréguier pour le concert donné par Yann Fanch Kemener et son groupe dont fait partie Florence notre équipière de choix et notre pianiste de choc.
Quel dommage ! il y a plus de deux mois que nous préparions cette sortie mais voilà…les éléments ont le dernier mot !
Encore si Gilles, notre officier de pont, avait été là, on aurait peut-être pris des risques mais
Voilà –t-il pas que tout à coup il a trouvé du travail , nous privant à la fois d’un manœuvrier des plus habiles ; même pour la croisière d’été prévue en juillet, on devra peut-être se passer de lui !
Nous attendons demain où le vent devrait mollir mais pour repartir vers le sud , plus que probablement dans le golfe du Morbihan.
Il est vrai que mon équipage d’aujourd’hui est constitué de personnes peu habituées aux temps de chien et donc, il faut savoir en tirer les conséquences.

On se prépare aussi à mon départ pour Tunis le 20 de ce mois, donc dans 10 jours, histoire d’aller rendre visite à la famille de Renaud et visiter leur grande maison de La Marsa que je n’ai pas encore vue. Un petit passage par Triel s/Seine chez mon filleul, comme plate-forme de départ et retour fin du mois pour préparer les vacances d’été.

mercredi 13 mai 2009





Date: Dimanche 3 Mai 2009, 22h15

A peine sorti de la clinique que me voilà reparti pour un tour, que dis-je pour deux tours car deux de mes équipiers sont venus à Belle-île me rejoindre dès mon arrivée et nous voilà repartis visiter mon jardin et ensuite la Citadelle car le vent n'était pas au rendez-vous ou plutôt y était un peu trop et je n'avais pas envie de voir Florence, ma belle pianiste se pencher par dessus bord pour y déverser des gammes de mauvais aloi.

Après cette journée à terre, nous avons fait le tour de Houat et nous sommes rentrés au Palais avec des équipiers tout contents ! Je les ai ramené à Port Haliguen le lendemain , nous promettant de nous revoir le 12 juin pour un concert donné par Florence et son groupe de Yann Fanch Kemener à Tréguier. J'ai déjà demandé à Gilles d'y venir avec moi, cela risque d'être pas trop mal ! Cela veut dire repartir vers les Côtes d'Armor, passer le raz de Sein et le Four dans la foulée, revoir l'Aber Wrach , Perros Guirec etc.... et retour par le même chemin .

Aujourd'hui, je suis encore loin de ma belle puisque je viens de ramener deux autres équipiers à Redon en passant par Hoëdic où nous avons passé la nuit dans l'anse des Cardinaux parce que nous ne voulions pas nous faire brosser la coque par les bateaux qui entouraient la tonne du petit port de l'Argol. Nous avons fui cet endroit malsain et sommes allés nous mettre à l'ancre près d'une dizaine de voiliers , un peu ballotés par un petit clapot qui ne nous a fait dormir que d'un oeil. Nous avons embouqué , par la suite, la Vilaine et l'avons remontée jusqu'à La Roche Bernard , y avons diné sur le bateau restaurant " Les Copains d'à bord " et le lendemain, nous avons remonté la Vilaine presque jusque Redon mais nous avons du nous séparer au pont de Cran qui ne voulait pas se lever avant l'heure de reprendre le train de Paris à Redon.Mes amis sont partis faire du stop pour attraper leur train et bien leur en prit car une demi-heure après, Nicole me téléphonait pour me dire qu'ils étaient arrivés à la gare de Redon largement à temps.

C'est ainsi que j'ai raté la Convention AA Bretagne qui avait lieu tout près. Au mieux j'aurais pu arriver à Redon à 16 heures, trop tard pour participer à la dernière séance. Ce sera donc pour l'an prochain.