samedi 31 octobre 2009

Bloqué à Vannes pour combien de temps ???

Les amis qui devaient me rejoindre à Vannes pour dormir sur Manapany ont préféré dormir dans leur voiture, au Crouesty, plutôt que de risquer de perdre leur place au parking. C'est là que l'on se rend compte de la nouvelle assuétude vis à vis de la bagnole qui prend la place des parterres pour nous forcer à une exposition de tôles malodorantes...
Tu me diras que c'est de la basse jalousie car moi, de bagnole j'y ai renoncé comme de la télévision itou. Mais je suis, de temps à autres, relativement content de disposer de la voiture de Catherine, notre libraire bien aimée. Mais cela c'est uniquement quand il le faut car maintenant avec mon lectric-bike, je m'en passe tout à fait.
Bref,après cette disgression un peu virulente, revenons à nos affaires.
Je vais être bloqué à Vannes par un coup de vent annoncé pour demain et le reste de la semaine ne sera pas beau non plus. Je prendrai donc les choses comme elles viennent et je vais m'offrir un séjour dans cette bonne ville et y vaquer à mes occupations de recherche de choses au conforama, chez Darty,chez Castorama, chez machin et tutti quanti... Si dès fois que vous seriez dans le besoin de quelque chose à acheter dans un de ces magasins, naqualedire, et je ferai.
Hier, j'ai finalisé mon contrat avec SFR pour l'achat d'un Iphone Apple en échange de l'abandon de mon contrat de portable avec orange + la clef 3G d'orange qui me coûte passablement plus. Il sera opérationnel le 6 novembre avec le même numéro d'appel.
Bon, il est temps d'aller à la soupe. Je suis allé au marché aux poissons et j'ai acheté un Kg de moules de bouchot pour manger ce midi et une courgette que je farcirai peut-être pour ce soir quoique mes amis vont finalement venir à Vannes pour me saluer et dîner avec moi. On verra comment tout cela se présente.
Je constate que j'ai de plus en plus de difficultés à ouvrir ma boite mail Yahoo! On me chinoise sur mon mot de passe mais j'ai beau le répéter rien n'y fait. Va falloir que je n'utilise que mon blog pour m'exprimer et cela m'ennuie.

vendredi 30 octobre 2009

Vannes

J'ai réparé le mieux possible l'avarie survenue il y a quelques jours, en fait, c'est le trou dans lequel passe l'axe de l'enrouleur qui s'est ouvert . Comme il y avait plusieurs trous, j'ai pu en souquant à l'aide du cabestan de mat et de la drisse de spi, amener l'ensemble à hauteur du trou suivant et comme il manquait un chouïa j'ai limé le petit axe de façon à ce qu'il se présente au mieux.Ca m'a demandé une bonne après-midi pour réaliser cette opération mais l'affaire a été bien menée et je suis assez content de ma réparation.
Le lendemain je devais sortir tôt pour me préparer à aller dans le golfe du Morbihan où j'avais mission d'aller prendre des amis à Vannes. En mettant mon moteur en route, je m'aperçus que la pompe à eau de mer réparée par mon mécano,ne fonctionnait pas. En fait, il l'avait inversée et donc l'eau ne passait pas par l'échappement.Il est intervenu aussitôt et j'ai pu partir le lendemain matin vers 8h30 pour passer successivement La Teignouse à marée montante et dans la foulée, arriver à temps à Port Navalo pour entrer directement dans le golfe.J'avais le courant et le vent avec moi. Manapany s'est encore mouillé la chemise et le reste. Je filais 6 noeuds et demi et la gîte m'a encore inondé une partie du poste avant.
Après une petite halte à l'île aux moines où j'ai mangé sur le pouce et fait une petite sieste, je suis parti vers Vannes où j'arrivais à temps, avant que l'on ne ferme l'écluse pour m'amarrer au port, en pleine ville.
Là, je me repose jusque lundi car on annonce un coup de vent dimanche et je n'ai aucune envie d'aller valdiguer aux bouées de Port Navalo durant icelui.
Mon bateau est à disposition de Coline et son ami mais il semblerait qu'ils n'aient pas envie de perdre la place de parking qu'ils ont acquise pour la perdre demain, donc ils ont décidé de dormir dans leur bagnole. Comme quoi un bateau c'est tout de même un peu mieux pour dormir et moi, je compte bien en profiter ....

samedi 24 octobre 2009

Casse

Je suis sorti , hier, avec Manapany histoire de lui dérider le gouvernail. J'ai essayé de pêcher le bar le long des parois bordant Bordadoué. Nada mais il faut avouer à mon corps défendant que je n'osais tout de même pas trop m'approcher de la côte qui comporte quelques rochers affleurants.
Donc, je n'ai pas pu lancer à l'endroit où j'aurais voulu. Il me faudra pour cela y aller avec circonspection parce que Manapany est un quillard dont le tirant d'eau est de 1,70 m!
Faute de grives on mange des merles me dis-je et après avoir longé la côte au plus près ( de la côte et non du vent )je suis parti vers Kerdonis avec un petit crachin bellilois pas trop plaisant. Vu qu'il me fallait attendre que la mer remonte pour rentrer, je me suis dirigé vers les Béniguets de Houat J'y ai pris quatre maquereaux dont deux que j'ai traité directement à cru.
En rentrant, crac, je me demandais si j'avais heurté quelqu'un et puis j'ai trouvé que le foc battait un peu fort et j'ai essayé de le rentrer: impossible! l'enrouleur s'était détaché de son point d'attache au davier avant et la voile, dans une rafale soudaine s'est mise à flinguer mes filières au point de m'en casser une. Pas moyen de rentrer la voile. J'ai donc procédé par élimination: d'abord, affaler ma grande voile, moteur en route , pour amoindrir l'effort sur le mat qui risquait de tomber.Pas moyen de rentrer le foc , j'ai donc libéré le foc de ses deux écoutes car elles agissaient sur mes filières comme un fouet. J'ai brassé, le mieux possible, le foc qui se débattait comme un diable,(heureusement qu'il n'était déroulé qu'à moitié!) je l'ai brassé dans les haubans pour diminuer l'action du vent et je suis rentré , comme ça, en prévenant le port que j'étais en avarie. Gaël m'a aidé à m'amarrer à une bouée dans l'avant port.
Plus de peur que de mal, aujourd'hui, il pleut, donc je ne fais rien, Morgen ist auch ein tag comme le disent les Allemands; Demain il sera encore temps de réparer.

samedi 17 octobre 2009

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Mauvais souvenir


Vous vous rappelez, c'était quand j'avais cassé Thiluric sur un autre bateau que je n'avais pas vu. C'était ma première rencontre avec le bateau de José qui, depuis est devenu un ami. C'est ce qu'on appelle l'art de faire des contacts!
Cela s'est passé en 2003 si je ne m'abuse. Mon fils Renaud m'a remplacé la voile, José m'a envoyé un chèque de 500 € pour remplacer l'enrouleur,la SNSM m'a fait cadeau de la facture de remorquage de 550€, moi, j'ai du rembourser un crédit à Carrefour qui m'a coûté un max et que je viens seulement de terminer. Le crédit accordé aux gens qui ont peu de moyen est le plus cher qui puisse exister! On en a pendu en Angleterre pour moins que cela, mais avais-je le choix ?
J'étais en tort car et je viens de me le rappeler, je dormais à la barre et donc je n'ai pas vu arriver l'autre bateau qui était tribord amures donc prioritaire. Pauvre Thiluric, qu'est ce que je t'en ai fait voir !

jeudi 8 octobre 2009

Les déboires d'un âne (suite)

Ce vélo a tout changé.
Avant nous ne faisions les courses qu'à partir des magasins de proximité. Maintenant, comme je n'ai plus de difficultés pour aller dans les grandes surfaces et disposer de meilleurs prix, je ne me suis pas privé . Donc, nous disposons, Nicole et moi, d'un nouveau commissionnaire qui est chargé de faire les emplettes du ménage ,moi !
J'avais fait l'essai d'un vélo de location sur les quai et j'avais constaté que l'autonomie ne correspondait pas du tout à ce qu'on m'avait dit : 25 à 35 km. A mon avis, le loueur m'avait donné un vélo à la batterie un peu fatiguée.
Ce n'est point le cas avec mon nouveau compagnon. Je suis allé hier à Sauzon et j'ai été me balader ailleurs, je n'ai pas du rentrer en pédalant, comme avec le vélo loué .

J'avais fait une chute lors de mon premier essai sur le tarmac de Port Haliguen, et après vérification chez un marchand de vélo-réparateur, il a diagnostiqué que le plateau ( roue dentée du pédalier) était voilé et, de ce fait je ne pouvais pas utiliser ma première ni ma seconde vitesse sans dérailler. Coût de la réparation: 48 €.

Maintenant, ça roule !

lundi 5 octobre 2009

je l'ai ce vélo !

Je suis parti à Port Haliguen, avec Manapany, samedi, afin d’embarquer mon « electric bike » que la capitainerie avait aimablement reçu pour moi.
Quand je suis arrivé, sur place, le soir tombait mais Alexandre , le jeune préposé du port, m’a aidé à déballer l’engin qui était très bien protégé et sur palette.
Pressé d’en venir au fait, j’ajustais tant bien que mal, plutôt mal que bien d’ailleurs, les éléments du vélo mis à part ( la roue avant, les pédales, le guidon, la selle) et, sur le tarmac du port, je montais sur l’engin et me suis retrouvé au tapis, la pédale ayant lâché ! Heureusement, plus de peur que de mal ! J’amenais le vélo sur le ponton , près de Manapany, et mis la batterie en charge. J’ouvris une boite de cassoulet et me décidais à dîner.
Le lendemain, dès le matin , je hissai le vélo à bord, grâce à la drisse de spi, ce qui fut relativement facile et je l’arrimai, soigneusement, aux haubans.
Comme je devais passer la Teignouse avant la renverse, je me pressai d’appareiller,vers 9 heures 30 .
Sachant que je ne pourrais pas rentrer dans le port du Palais avant 12 heures et demie, je mis mes lignes de traîne à l’eau et je pris successivement deux puis trois et encore un maquereau dans les parages des Esclassiers. Voilà de la nourriture pour deux jours pensai-je ! Je relevai mes lignes, estimant que cela suffisait, et, parce que je ne fais pas partie des viandards qui prennent tout ce qu’ils peuvent tant qu’il y en a. C’est ainsi d’ailleurs, qu’ils ont réussi à épuiser la ressource des baleines, des thons, des sardines et j’en passe…

Je n’arrivais pas à régler le guidon du vélo et je m’en fus trouver un vendeur mécano du vélo qui sévit sur le quai Gambetta. Cela ne m’a coûté que 8 € pour cette petite formalité . Et puis, je suis parti, avec mon vélo électrique, faire des tours de piste divers, monter quelques côtes où, voulant me mettre en 1ère vitesse, ma chaîne a déraillé.
Il paraît que ce n’est qu’un petit règlage à faire et j’attends demain que le garagiste soit ouvert pour liquider ce petit règlage. Je me limite ,pour le moment à la troisième ,dans les côtes mais je me doute que c’est la batterie qui souffre !
Evidemment, à Belle-île, c’est surtout de la première dont on a besoin pour monter les côtes, elles sont particulièrement raides mais, même en troisième, j’arrive à monter la rue Carnot et j’ai pu également monter la rampe qui va au super U mais il a fallu que j’aidasse un peu fort le moteur , ce qui veut dire que j’ai réalisé un test à l’effort dont mon cardio serait content !

dimanche 4 octobre 2009

le Spi et sa chaussette

Un de mes amis m’a demandé ce qu’était une chaussette à spi et même carrément ce qu’était un spi. Il m’a suggéré, à juste titre, de faire un petit lexique à l’usage des non marins . Je ne me rends pas toujours compte , en effet, de l’énorme variété des termes utilisés en marine à voile surtout et qui est tout à fait réservé à l’usage des praticiens.
Il faut dire en vérité, que pour ne pas pouvoir confondre, on utilise un terme exact pour chaque chose à bord, ceci afin d’être très clair quand on s’exprime. Ainsi on dira l’écoute de foc tribord pour désigner le cordage de droite qui sert à border ( serrer) ou choquer (lâcher) la voile d’avant qui, la plupart du temps, se trouve, désormais, sur enrouleur. On ne confondra pas avec la drisse de foc qui sert à le hisser.
On ne parlera pas non plus de corde mais de drisse ( pour hisser), d’amarres pour amarrer, de balancine ou de hale-bas pour hisser ou abaisser un espar.( tangon ou bôme).
Bref, il est indispensable de connaître tous ces noms pour être matelot.
Le seul terme vague serait peut-être le mot bout (boutte) qui désigne un cordage quelconque.
Revenons à notre spi et à sa chaussette !
Le Spi est la très belle voile , généralement multicolore et taillée dans un matériau léger , voile que l’on envoie, à l’avant, par vent arrière. C’est une voile très efficace et qui fait gagner un ou deux nœuds de vitesse au bateau. .
En général, c’est un équipier qui se trouve sur le pont qui le hisse alors que le barreur garde un cap vent arrière pour bien l’envoyer.
C’est assez difficile de l’envoyer seul mais pas mal de coureurs solitaires le font régulièrement.
Eric Tabarly, que nous vérérons tous, a mis au point un système de chaussette dans lequel se trouve le spi. On hisse la chaussette et ensuite par un système de poulies internes à la dite chaussette on la retrousse carrément vers le haut et le spi libéré s’ouvre instantanément tout seul. Il possède également un tangon qui sert à le déborder au vent et une écoute de l’autre côté.
Note mon très cher Pol, que puisque tu possèdes un ordinateur il te serait facile de vérifier tous ces termes râce à wikipédia. Mais je te promets les astérisques !

vendredi 2 octobre 2009

Des Sables d’Olonne à Yeu et visite originale

Partis des Sables à 7 heures du mat, alors que le jour n’était pas encore levé, nous avons trouvé une mer belle et un vent de près qui nous a fait littéralement voler sur les vagues . La plupart du temps, le loch indiquait 6, 5 nœuds et passait régulièrement 7 noeuds ce qui est une vitesse remarquable pour Manapany. Le vent dépassant les 15 nœuds, nous avons réduit la toile,en cours de route, pour être plus confortable.
Le résultat est que nous nous sommes présentés devant Port Joinville de Yeu à 12h 30 ce qui nous a fait une très bonne moyenne et nous laissait une demi-journée de bonus.

Nous avions décidé de visiter l’île dont on connaissait le tour , vu de l’extérieur mais pas de l’intérieur. Nous nous sommes enquis du prix d’un vélo mais c’était 6 € pour 2 heures et nous y avons renoncé . A l’office du tourisme, on nous a donné les horaires des bus et nous sommes allés devant la mairie, sur le port, au devant du premier bus, en partance vers le vieux château. Nous étions les seuls occupants et le chauffeur nous a expliqué que nous avions de la chance car, la saison étant terminée, nous aurions le bus pour nous seuls. Au retour, il nous a proposé de nous prendre pour le même prix vers le Port de la Meule ; nous avons accepté, bien sûr, et, c’est ainsi que nous avons visité l’île pour le prix de 1,20 € chacun . Vu comme cela on s’est dit qu’on y retournerait. Le comble c’est qu’après le deuxième parcours, le chauffeur nous a proposé de faire le troisième circuit dans les mêmes conditions mais nous avions envie de rentrer et nous avons décliné l’offre.

Le lendemain, forts de notre expérience de la veille, nous avons repris le chemin du retour à 8 heures et vers midi, par un vent tout à fait correct, nous étions à la mi-parcours, soit exactement à la bouée d’atterrage du chenal d’entrée de la Loire.
Le temps était magnifique et nous sommes arrivés à Belle-île à 6heures 30, juste à temps pour placer Manapany au pied de l’écluse lui mettre une cravate, pour l’empêcher de basculer vers l’extérieur et attendre que la marée le laisse au sec .
Ceci n’a pas empêché qu’à trois heures du matin, je sois revenu finir ma nuit commencée dans le lit conjugal, sur Manapany afin de vérifier sa stabilité.