lundi 27 septembre 2010

Wallon Toudis ! (Wallon toujours)

Bof, je ne sais plus où donner de la tête. Je dois partir à Lorient mercredi car j'ai un RV avec mon cardio et il ne faut plus que je le rate. La dernière fois je ne pouvais y aller pour cause de vents contraires, cette fois, il s'annonce bon, peut-être un peu fort mais ça va le faire.
Ma filleule est rentrée en Belgique ; elle est très belgicaine, au contraire de moi qui suis un Wallon convaincu et qui ne comprend pas comment on peut s'obstiner à rester dans le lit de la grosse flamande qui prend toute la place et les couvertures avec. Faut vraiment être maso!
Pour marquer ma différence, je viens d'acheter un pavillon au coq wallon que je vais hisser à babord de mon mat. D'autres arborent bien le pavillon breton ou normand, je ne vois pas pourquoi je me gênerais !

Sur cet acte de foi, je vous donne des précisions sur mon avenir immédiat; dans la foulée de mon escapade à Lorient, je compte embarquer mon pote Norman, l'aide d'Herlé,
le poissonier, pour aller à Yeu à la fête du thon. Cela se ferait dans la nuit de vendredi à samedi ou peut-être dans l'aprem de jeudi; on va visionner la météo pour bien nous placer et ne pas courir le risque d'un vent trop fort. La météo a l'air d'être potable faudra la surveiller de près.
J'ai acheté une webcam pour pouvoir montrer ma belle (vieille)gueule à mes petits enfants avec qui j'ai de longues conversations sur skype.

lundi 13 septembre 2010

Dégats sur Manapany ?

Ben oui, il y a ce taquet d'amarrage qui a été arraché mais Manapany était déjà pratiquement couché et donc , à part une éraflure due à un caillou mal placé, il n'y a rien d'anormal.
Hier, j'ai donc remis Manapany au sec et ai vérifié si, par hasard,il n'y aurait pas un trou , dans la coque mais non !
Chat échaudé craignant l'eau froide, j'ai mis deux cravates plutôt qu'une et là, je n'avais plus rien à craindre. J'en ai profité pour caréner un petit peu le bateau qui en avait bien besoin. *
Nous sommes repartis, Micheline et moi vers le Crouesty où nous attend une amie AA de LLN à qui nous avions promis une petite visite.























Cravate: cordage qui relie le mat à une bitte d'amarrage de manière que le bateau reste vertical lors de la mise au sec du bateau.
Caréner: nettoyage de la coque .

Pauvre Manapany !

Hier, j'ai entendu une voix sortant,me semble-t-il, de Manapany :"Mais qu'ai je fait pour mériter un pareil Capitaine ?"

J'avais , la veille, amarré Manapany dans l'avant port,avec l'intention de bien le cravater le lendemain pour le mettre au sec.Mais, comme je m'y étais pris comme un manche, je suis arrivé, cinq minutes trop tard et le pauvre Manapany, sur lequel je n'osais pas sauter ( il était à deux mètres du quai )a basculé non vers le quai mais vers l'extérieur me laissant impuissant à le voir partir, tout doucement au fur et à mesure que la mer descendait.
J'eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes,....

L'amarre avant, hypertendue, a arraché le taquet qui retenait Manapany et le bateau s'est couché carrément, comme le faisaient les Thoniers d'autrefois. Cela s'est fait en douceur d'accord, mais, je le savais, il y avait des cailloux dans le fond et j'avais tout de même les boules.
Autre dégât possible, le petit hublot de la cuisine était resté ouvert et j'avais une grosse appréhension que l'eau ne monte jusque là et envahisse le carré .
J'ai enlevé tout ce qu'il y avait dans mes poches,portable, portefeuille clés et lunettes, je me suis mis à l'eau et, me hissant dans Manapany, suis allé fermer cet
hublot. Je suis monté ensuite sur la tranche du bateau , en quelque sorte,et suis allé chercher la cravate toute prête pour la passer à mes supporters restés sur le quai. Après cela, l'eau qui commençait à remonter, m'a empêché de retourner sur la terre ferme et je suis resté, à califourchon sur le liston en attendant que le bateau se redresse !
Et puis, tout doucement, Manapany a repris vie et s'est redressé.
De prime abord, il n'y a pas de dégât autre que ce taquet arraché, il faudra encore vérifier tout cela.
A peine sur ses ergots, le moteur de Manapany s'est mis en route et Micheline, ma nouvelle filleule, est remonté à bord et nous avons poursuivi notre programme de partir vers Le Crouesty où nous attendent de nouvelles aventures.
Inutile de vous dire que Manapany m'a pardonné car il était en forme pour monter vers les Béniguets qu'il a avalé à plus de 6 noeuds !

lundi 6 septembre 2010

Lorient derechef

Petit tour à Lorient pour affaires


Comme j’avais délaissé ma filleule pendant toute une période, j’ai voulu rattraper le temps perdu en lui offrant une mini-croisière vers Lorient et Groix.
Nous sommes parti mardi matin avec un bon petit vent qui nous a littéralement boosté vers le nord . Arrivés à Lorient, centre ville , vers 18 heures, après avoir pris 4 maquereaux dans les courreaux de Gâvres plutôt que de Groix, deux transformés en rillettes dare-dare et les deux autres passés dans le gaufrier électrique ( plaque galette) gaufrier qui ne sert par ailleurs à ne faire que des croques et des maquereaux. Inutile de vous dire que plus frais que ça…
Le lendemain, croques monsieur avec les baguettes de la veille et du jambon et du fromage acheté pour la bonne cause. Tout cela au Port Louis car nous avions l’intention de visiter le musée de la Citadelle que je connaissais déjà mais comme il vaut mieux, pour moi, voir
deux fois les choses …vu les neurones abandonnés à la fois par l’alcool et autant par la sénilité …
Ce fut une bonne visite et nous avons non seulement visité les escarpes et contrescarpes du fort mais la superbe collection de porcelaines dont Tournay s’est inspiré abondamment.
Retour à Lorient le lendemain et visite au groupe AA de l’après-midi . En fait, c’était le but de la petite croisière !
Passage obligé par Groix, le lendemain, déjeuner au relais des pêcheurs et départ vers Belle-île où nous sommes arrivés à la nuit. Engueulade avec un plaisancier, type bling-bling parce que Monseigneur aurait préféré que je m'amarre ailleurs que sur la bouée proche de son bateau.. Rien qu’en entendant le ton qu’il y mettait, il se vit rembarré par un refus très net de ma part argüant du fait que le port de Sauzon n’aurait pas placé ses bouées de mouillage n’importe comment ! Au petit jour, je me suis aperçu qu’il s’agissait d ’un bateau normand probablement un gradé de la Royale mais, fut-il même amiral , c’est le genre de personnage que je mets dans le même panier : la poubelle !