samedi 27 avril 2013

La barque à clins de Jean Houcke

Jean , un des amis de Manapany m'avait demandé de passer chez lui à Kergostio, pour  y voir la barque qu'il avait reçue et dont il aimait tant la forme. Et de fait, c'est une très belle petite barque à clins, élégante comme tout et je ne puis qu'apprécier le bon goût de Jean là-dessus.
Il voudrait la remettre en état et me demande mon avis. Elle est fort dégradée mais c'est faisable, je vais demander à Gurvan de passer la voir et peut-être pourrions nous, ensemble, faire une proposition de réfection ?? Quisaz ? 



Chtimiser Manapany

Ben voyons ! Agnès, une des fidèles équipières de Manapany , m'a appris ce terme que j'ignorais totalement, à ma grande honte, car né en Belgique, dans les environs de Mons et de Tournai, j'eusse du savoir !
On sait que la réputation des gens du Nord c'est d'être propres et d'avoir une maison impeccable. Et ça n'a pas manqué : Agnès m'a signalé vouloir chtimizer le carré et la cuisine de Mnapany, pauvre Manapany dont j'avais négligé un tantinet les parois et les rideaux. Et de prendre la wassingue et d'y aller de bon coeur;elle vous a rendu toute une partie de Manapany propre comme un sou neuf. Je vais revenir m'occuper de ces rideaux me dit-elle, ils ont besoin d'être lavés. Et c'est ce qu'elle a fait, dès le lendemain ! Alors, ne venez pas me demander pourquoi je tiens à des équipiers pareils. Sur le coup, je l'ai nommée Capitaine en second de Manapany qui n'attendait que celà avec le droit de monter à bord, même en l'absence du Capitaine et propriétaire, ce qui est une marque de confiance bien méritée !

La première équipière

Nous sommes partis Manapany, Agnes et moi vers le Crouesty car un ami , pas bien dans sa peau, m'avait appelé pour essayer de l'aider à s'en sortir. C'était évidemment un bon prétexte car comme je l'ai déjà dit, ma vie, désormais, c'est cela d'abord, aider des alcooliques qui souffrent encore. Manapany en est le moyen .
Agnes qui était en vacances à Belle-île et qui m'avait signalé sa présence, était l'équipière toute rêvée, en effet, elle fait partie de l'équipage permanent de Manapany et , comme je répugne, désormais à partir seul, encore que..., disons qu'il est plus prudent, à mon âge, d'être accompagné, je lui ai demandé si elle voulait bien être mon Second. N'oublie pas de prendre ton sac de couchage , lui dis-je car nous ne reviendrons que le lendemain.
Manapany était en attente dans l'avant port que la Capitainerie avait aménagé en quai d'embarquement avec accès direct au bateau que j'avais mis , le cul au ponton. Après tout comme dirait Gilles, Manapany a un beau petit cul et il peut le montrer !
Nous sommes partis vers la Teignouse que nous avons atteinte au bout d'une heure et demie, dégustant entretemps le poulet rôti que j'avais acheté chez Charles, pour la circonstance et puis, changeant légèrement de cap, nous nous sommes dirigés vers le Crouesty où nous sommes arrivés légèrement à l'avance, pour le rendez-vous, et nous nous sommes amarrés au ponton d'honneur.
Le temps de discuter avec les amis qui m'avaient appelé, Agnès s'en fut faire le tour du Crouesty ce dont elle fut assez déçue, ne trouvant pas, dans cette cité , la caractéristique et la joliesse des petits ports bretons qu'elle espérait trouver.
Nous avons dîné avec les restes de nos sandwiches qu'Agnès avaient amenés et les premières fraises achetées sur le marché du Crouesty, mais pas assez pleines de sucres et de soleil, malgré l'appellation Gariguettes qu'elle portaient assez mal .
Un petit incident: vers les 22,30 le courant général du ponton fut coupé, nous laissant dormir dans la frîcheur nocturne.
Dès le lendemain matin, laissant mon équipière profiter du sommeil du juste, j'ai changé Manapany de place, de façon à pouvoir disposer de l'électricité qui nous dispensa de sa bonne chaleur matutinale et bien agréable , ma foi !

mercredi 24 avril 2013

A la rescousse d'Armand !

Nous sommes partis  avec mon pote Gilles chercher un voilier à Pornic pour aider un de nos futurs équipiers, Armand.
J'ai donc pris mon courage à deux mains et j'en avais bien besoin car je relevais d'une cruralgie aigüe qui m'avait laissé sur le tas pendant dix jours, avec béquille, ambulance et hôpital pour faire la totale.
J'ai pris le Bangor  à destination de Quiberon où Gilles m'attendait pour nous amener à Mesquer, pas loin de Piriac. En effet, Armand nous avait invité dans sa résidence superbe aux fins d'y passer la nuit avant de partir le lendemain pour Pornic.
Un excellent repas préparé par Marie José, la femme d'Armand nous attendait et c'est ainsi que nous avons fait connaissance ! Bonne façon, par ailleurs ! La meilleure qui soit !
Le lendemain ,( et c'est ici que je m'aperçois que je n'ai vraiment pas le reflexe photo car je n'en ai prise aucune) nous sommes partis à quatre chercher ce bateau à Pornic un Gibsea 262,
Après avoir salué Pierre Paul, l'ex Capitaine de Palais et actuellement Capitaine de Pornic, nous avons mis à la voile vers 11 heures, tiré un long bord vers Noirmoutier et puis cap au 310 , notre route. Le vent était contraire et nous avons mis de longues heures pour parcourir les quelques 30 milles qui nous séparaient de La Turballe.
Il était tellement pointu, ce salopard de vent qu'accompagnait un fort clapot  que nous avons du nous y prendre à 3 fois pour doubler la pointe du Croisic, juste avant La Turballe.
Dans l'entrée avec chicane du port de la Turballe nous craignions que le moteur ne tombe en rade car il nous avait fait faux bond quand on a voulu l'utiliser pour doubler cette fameuse pointe de Croisic .Des creux de 2 mètres à l'entrée, nous ont un peu effrayés mais une fois dépassée la pointe de la digue, on est pratiquement tombé dans le calme !
Bref, ce fut sportif et nous sommes tombés dans nos sacs à viande, dix minutes après avoir dîné.

Le lendemain, nous avons regagné Mesquer ,en quelques heures, et laissé le bateau d'Armand qui s'appelait Montabord mais qu'Armand débaptise pour l'appeler Eole.


En Avant!




Ben oui quoi, on a des amis qui nous supplient d'avoir des photos de Manapany et voilà !