lundi 24 mars 2014

Brouillard aux Béniguets, le Captain aux aguets !

Chose promise à Marie et à Le Go , je leur avais réservé 4 places et un petit tour de 4 jours dans les environs. En arithmétique d'avant guerre, cela faisait 5 personnes à bord dont trois ados de 14 et 15 ans.
Je me pose la question de savoir si c'es moi qui devais me les farcir ou si ce n'est pas plutôt eux qui devaient se payer le vieux ronchon ? L 'Histoire nous le dira.
Ils sont arrivés avec force bagages comme si on entreprenait  deux fois le tour de la planète, c'est à peine s'ils n'avaient pas pris un bateau de rechange ! On a donc condamné la couchette cercueil qui a fait l'office de  soute et on est parti de l'endroit du rendez vous, à Port Haliguen, vers Belle-île, le lendemain matin.
Nous avons laissé notre bateau dans l'avant port de Palais, sur les petits pontons provisoires où , pour l'instant, il n'y a pas foule !
Le lendemain, ils en ont profité pour visiter la Citadelle Vauban et pour louer une voiture avec laquelle ils ont parcouru toute l'île de long en large passant par les Poulains, Port Coton, Locqmaria etc...Il faut dire que sur les 85 Km2 de l'île cela fait pas mal de choses à voir et moi-même qui suis ici depuis dix ans, je ne connais pas tout, sauf, par la mer et encore !
Et c'est le lendemain que cela s'est corsé.
Hervé avait l'intention de rentrer assez rapidement aussi nous mîmes à la voile dès 10 heures, le lendemain et nous sommes partis vers les Béniguets avec l'idée de rentrer directement à Port Haliguen mais voilà que le brouillard s'est levé et qu'on ne voyait pas à quinze mètres. C'est à peine si nous distiguions les phares d'entrée du port alors qu'ils étaient à portée de main. Nous sommes partis quand même nous disant qu'il nous fallait franchir la passe avant que la marée ne se renverse afin d'éviter d'avoir le courant contre nous. Nous avons donc fait route sans y voir quoique ce fut mais nous avions confiance en notre traceur sur l Ipad  ainsi que sur mon petit GPS portable qui nous renseignaient sur le cap à suivre.
On est passé les Béniguets sans visibilité sauf , à quinze mètres de nous, la perche Ouest qui se trouve sur un caillou juste à la sortie du chenal. Bien calculé Navionics !
Nous voilà donc dans la baie de Quiberon , on pouvait souffler.
Ensuite, comme nous étions tous fatigués, fatigue due à la tension , nous nous dirigeâmes vers La Trinité car pour rentrer à Port Haliguen, il aurait fallu tirer bords sur bords et cela nous aurait retardés. Une faiblesse du moteur qui nous poussait depuis un bon bout de temps me fit penser à une panne de fuel. Nous avons coupé le moteur et nous nous sommes dirigés vers les balises d'entrée  du port mais nous sommes tombés sur la bouée sud des Buissons que grâce à notre traceur nous avons pu contourner facilement , n'y voyant toujours pas grand chose.
Nouvel avatar: nous n'avancions plus car le vent était tombé.Le courant était contre nous ! J'ai pris la décision de remettre le moteur  en route et nous sommes arrivés à 19 heures à nous amarrer sur un ponton .
Quand,  après une bonne nuit, et une bâfrée de pâtes à la mode de Le Go soit, moitié Carbonara, moitié Bolognaise ( c'était par ailleurs succulent, je ne sais pas comment il fait !) nous avons décidé de risquer d'aller au moteur faire du fuel et , à notre grande surprise, en fait, il ne manquait que 7 litres pour  que le réservoir soit plein. Nous avons donc eu peur pour rien !
Je suis rentré seul à Belle-île, après avoir déposé Hervé et ses jeunes à Port Haliguen après une heure de route mais en ayant cette fois le courant dans le cul ! après quoi, j'ai repris, seul, immédiatement la route, dans le but de profiter du courant pendant une heure encore pour repasser la Teignouse dans les meilleures conditions.





samedi 8 mars 2014

Ça y est

Content de  s'ébrouer, Manapany , son skipper et Gurvan ont pris la route du golfe de Morbihan et tant qu'à faire, de Vannes pour profiter, enfin, du beau soleil. Mais voilà, les marins ne sont jamais contents  et il nous a fallu aller vers Houat au moteur. A noter que ce n'est pas si mal vu que les batteries avaient grand besoin d'être rechargées.
Avant de passer dans la baie de  Quiberon, nous sommes aller jeter l'ancre dans la crique des Béniguets histoire d'attendre que le jusant s'inverse pour faire place au flot.
Pas de chance pour mon bon équipier, en relevant l'ancre, Gurvan s'est fait mal et ne pouvait plus marcher.

Nous avons changé de rôle et je suis devenu l'équipier !  Gurvan avait très mal dès qu'il essayait de s'appuyer su sa jambe droite . Mais nous avons continué notre route , avons attendu deux bonnes heure en face de Port-Navalo avant de pouvoir entrer dans le golfe pour, finalement arriver à Arradon où nous nous sommes arrêtés pour passer la nuit. Nous savions, en effet, que l'écluse de Vannes n'était ouverte que le lendemain matin à dix heures.
Quand nous sommes arrivés à Vannes, je suis allé demander de l'aide à la capitainerie et Pascal, le capitaine du port m'a suggéré d'appeler les pompiers. Ils sont arrivés dix minutes après et comme je l'ai dit à Gurvan, il a fait une entrée remarquable et même, remarquée dans le port de Vannes.
Diagnostic après 6 heures d'attente aux urgences à Chubert : un tendon cassé, il faut opérer. C'est aujourd'hui que cela se fera et Gurvan m'a demandé d'amener son sac à l'hôpital cet après-midi.
Je sens gros comme une maison que je vais reprendre la route seul, mais avant cela je tiens a passer dans une grande surface pour acheter un chargeur de batterie pas cher car les 155 € pour la batterie sophistiquée qu'il faudrait pour bien faire est démesurément chère pour moi et je préfère attendre et me contenter d'un chargeur d'appoint. Il est vrai que , quand mon moteur tourne, les batteries se rechargent à bloc et, comme je vais sortir pas mal, je n'aurai besoin de ce chargeur que lorsque l'on reste à quai ! Comme j'ai retrouvé l'ami Franck, il va m'a amener cet avant midi à Carrefour et nous monterons cela dans l 'aprèm après avoir rendu visite à Gurvan. .

dimanche 2 mars 2014

Manapany n'en finitpas de se rhabiller !

Les finances de Manapany sont à peine remises de leurs émotions que voilà que mon chargeur et répartiteur de charge des batteries sont morts. Grâce à mon voisin mécano, John, nous venons de commander ce qu'il faut mais ma carte bleue a été secouée de 252 € . On avait bien besoin de celà !
 En même temps nous avons commandé une nouvelle jauge ; il est vrai qu'il est pénible de ne pas savoir où en est le niveau de pétrole !
Je découvre, enfin, comment il faut appréhender le problème des batteries tellement qu'il est vrai que je n'en ai pas eu du tout, depuis l'achat de Manapany, ce qui fait que je ne m'en suis jamais préoccupé, outre mesure.Il en est de même que pour les voiles et le moteur ; depuis que je me suis renseigné sur le remplacement de mon génois, j'ai appris comment on mesure le guindant , la chute et la bordure d'une voile. Avant cela, je ne savais même pas quelle surface faisait mon génois ; maintenant, je sais. Quant aux filtres du moteur, il m'a fallu avoir des pannes dues au préfiltre à gasoil, l'avoir titillé, moultes fois pour en chasser l'eau qu'il contenait pour, enfin, savoir à quoi il servait !
Encore un coup de vent annoncé pour demain soir mais il semble que cela commence à s'amenuiser et j'espère que d'ici au 8 mars le temps se sera calmé car j'attends mon bon ami Le Go, un des amis de Manapany et ses 3 jeunes accompagnants pour cette date !
D'ici là, je vais aller faire un tour dans le golfe histoire de voir comment se comporte mon nouveau génois !