dimanche 27 décembre 2015

On partirait Mardi

Le but c'est Lanzarote ou plus exactement La Graciosa , petite île au nord de Lanzarote, grande comme Houat et où, d'après Wilfried qui y passe régulièrement, le port est tranquille, pas bling bling et pas cher !ça suffit pour rendre un vieux cachalot heureux !
Il y a environ 200 milles ce qui nous fait une cinquantaine d'heures de nav.

jeudi 24 décembre 2015

Agadir

Ok on y est mais comme d'hab pas moyen de retrouver à insérer le texte que j'avais écrit sur Word.
Mes équipiers sont  partis dans  le désert et moi, je me sens  bien seul, un 24 décembre, dans cette marina d'Agadir dont je vous enverrai les photos bientôt !  Je les ai faites mais il faudra que Marie revienne pour que je les retrouve , c'est ça l'informatique quand on a 80 ans !

Safi Nenni Essaouira Oui mais ....

Quand nous sommes arrivés à Safi, j'étais dans la dubitation ( en français dans le texte ) dans le doute, plutôt,car, un peu fatigué, je n'avais pas envie de prendre une deuxième nuit dans la foulée; d'un autre côté, sachant qu'il ne restait que 30 à 40 litres de gasoil, je ne me sentais pas sûr de mon affaire. J'avais encore sur la patate le double coup de la pompe à eau de mer et de cette durite qui avait lâché; en conséquence je  voulais pouvoir me retourner et être  plus  rasséréné!
Nous avons donc commencé par appeler la capitainerie du port et, chose remarquable, cette fois on nous a répondu, pratiquement pour nous dire de passer notre chemin car le port était un port minéralier non accessible aux bateaux de plaisance; oui, ok ai-je répondu mais nous avons un petit problème technique et nous ne pouvons aller  directement sur Essaouira.
On y est resté 2 heures, le temps de refaire un plein de gasoil.

Agadir



ça, c'est à Essaouira ! ai paumé les photos d'Agadir !


lundi 7 décembre 2015

Et l'on repart demain !

Malgré la jambe plâtrée de Marie, nous avons décidé de repartir vers El Djadida à un peu plus de soixante milles  au sud  mais avant Essaouira car Marie ne pourra pas tenir son quart normalement.Et puis, il n'y a pas beaucoup de vent , 5 à 10 noeuds ! Et plus du tout un peu plus tard !
Quelques photos de Casa où je suis allé me balader, Casa, la plus grosse ville de la côte marocaine, très contrastée car beaucoup de tas de gravats partout mais aussi une ville moderne qui, comme le Phoenix renaît de ses cendres! Elle compte aujourd'hui plus de six millions d'habitants !




La grande Mosquée d'Hassan 2
C"était l'heure de la prière et ne suis pas allé à l'intérieur ..




La gare, résolument moderne

dimanche 6 décembre 2015

Mohammédia


Petit port sympa mais ça sent le pétrole à plein nez !


On n'a pas pu résister !

Faux départ

Vendredi, comme prévu et malgré le manque de vent, nous étions partis, au moteur, fin d'aprem, afin de gagner Essaouira, autrement dit Mogador.
Nous n'avions pas quitté la grande rade quand toute affolée, Marie, nous hèle , signalant une épaisse fumée qui s'échappait de la cale moteur. On coupe le moteur et force nous fut de constater que l'on ne pouvait plus remettre en route ! On jette l'ancre et Fabien se met à l'avant du bateau pour attirer l'attention des pêcheurs qui rentraient. En même temps, j'appelle la capitainerie sur canal 9 mais ils ne répondirent pas; j'appris plus tard que c'était le canal 11 qu'il fallait appeler.
Un pêcheur est donc venu nous chercher et nous sommes rentrés au port en nous mettant à couple du bateau de Philippe.  Je vous rapporterai , bientôt, le rôle éminent que Philippe a joué pour Manapany.
Il était 6 heures du soir et un des préposés de la marina nous a envoyé un mécanicien dont le diagnostic fut : le démarreur est brûlé ! Il me dit pouvoir trouver une pièce identique pour le lendemain. Je lui donnais le feu vert espérant que le lendemain nous pourrions repartir aussi sec. Mais non, le ciel ne l'a pas voulu ainsi car,si le moteur avait bien été remis en état, par contre Marie, notre équipière, s'est blessée en sautant sur le ponton et s'est tordu la cheville . A l'hôpital où on l'a transportée, on a décelé une fêlure doublée d'une entorse, donc elle est revenue au bateau avec le pied plâtré; notre voyage était remis en question et nous voilà, à nouveau, bloqués. 

mercredi 2 décembre 2015



Nouvelle option : Le Maroc


Quand nous sommes partis de Lisbonne on n’avait pas d’idée de notre prochaine escale , nous avions décidé de descendre le long de la côte portugaise  vers  Sagres avec une option d’arrêt à Sines  mais, quand nous avons quitté le port de Cascaïs, il était passé 17 heures et donc, si l’on s’arrêtait à Sines, ce serait de nuit . Après avoir consulté l’équipage, nous avons décidé de continuer carrément vers le cap St Vincent tout au sud du Portugal. L’équipage avait envie de tourner la page du Portugal et moi, je voulais que l’on bouge !
On a consulté notre routeur émérite, Wilfried à qui nous avons téléphoné en passant ce fameux cap et , à son avis, nous avions du bon vent pour aller directement sur le Maroc, soit à Rabat  soit à Mohamédia juste avant Casablanca. Et bien, nous sommes maintenant,  à un peu plus de 100 Milles de Mohamédia et , c’est tout droit.
A l’heure où je prends la plume, nous sommes toujours au moteur qui nous fait avancer de 4 M à l heure. Effectivement du vent on en a eu et même qu’il a fallu réduire la toile , on se croirait en méditerranée, c’est trop ou c’est trop peu.
Durant  mon quart, ce matin, j’ai  été le témoin d’un lever de soleil majestueux, ce qui m’a fait taquiner la Muse et écrire, sur l’heure ce petit quatrain :
Et toi mon beau Soleil
Tu te lèves  derrière
Un édredon vermeil
A la bordure altière !

Et puis photo !

Nous avons pris notre première bonite mais hélas, pour vous, elle est déjà mangée , de plus, comme elle ne faisait que 45 cm on n’a pas osé la photographier ! En carpaccio , c’est plus fin que le maquereau !
Et nous y sommes à Mohammédia; Salam aleîkum !
Arrivés Vendredi matin, très tôt le matin nous étions tout disposés à aller dans le centre pour visiter la casbah et y déguster notre fameux couscous mais ce sont des tagines que nous avons prises car à l’endroit choisi, pas de couscous. N’empêche ! des tagines d’agneau + des frites + salade marocaine + thé + eau  = 12 € pour 3 personnes. On a promis qu’on reviendrait! Un café un peu plus loin : 0,50 €
Et on circule ainsi depuis vendredi. J’ai demandé sur le ponton si quelqu’un connaissait quelqu’un… qui pourrait nous monter le régulateur d’allures acheté d’occase à Seixal et effectivement nous sommes tombés sur Philippe qui s’occupe d’un chantier près du port de pêche ou il est occupé à construire un magnifique catamaran à moteur pour le compte d’un riche Marocain. Il a promis de nous aider on attend son technicien inox pour prendre les mesures nécessaire et adapter le complément du bâti que nous avons déjà .
C’est en effet le quatrième pilote automatique que je possède et je sais qu’un bon régulateur d’allures ne tombe pas en panne car il est mécanique et non électronique comme notre bon Joseph. De plus, un régulateur ne craint ni la houle ni le vent au contraire, plus il y en a, mieux il se porte ! Il n’a pas besoin d’énergie comme un pilote automatique qui lui, est un grand consommateur d’électricité à un point tel que toutes les 24 heures, nous sommes obligés de mettre en route le moteur pour recharger nos batteries.
Le régulateur d’allures fonctionne avec le vent qui agit sur le gouvernail; c’est un matériel tout à fait écologique.
A propos de ce régulateur d’allures c’est un Windpilot et quand Fernando me l’a amené cela a fait comme un déclic dans ma tête car je savais que Wilfried en avait un ! Aussitôt, nous nous sommes mis en contact avec Wilfried qui n’est pas du tout avare de ses conseils et qui nous les a prodigués, bien entendu. Nous nous sommes également mis en contact avec le fabricant allemand Peter qui a demandé à voir les photos des pièces et qui a dit qu’il ne manquait rien ! C’est un de mes premiers pilotes, fabriqué en 1971 et je suis bien heureux qu’il fonctionne encore et que, grâce à vous, il fonctionnera à nouveau !


Nous savons maintenant que nous partirons vendredi prochain, nous ignorons cependant  où, nous nous arrêterons , probablement à Essaouira . Après quoi, nous poursuivrons notre route vers Agadir et ensuite Lanzarote, le but de notre voyage !



samedi 21 novembre 2015

Cascaïs

C'est reparti ! Nous voilà de nouveau sur le bord de la route ou plutôt de la côte portugaise car , en effet, Seixal qui nous a retenu dix huit jours ne nous a pas retenu plus longtemps , notre routeur ayant découvert une possibilité météo nouvelle, nous nous sommes mis en route.

Avant 

Et après le passage du barbier du ponton
Au moment de partir, voilà t-y pas qu'un épais brouillard s'est installé sur la zone, nous obligeant à user de notre I Pad pour pouvoir naviguer en sureté au traceur...mais la fonction traceur ne fonctionnait plus et nous étions bel et bien engagés dans le chenal, essayant de repérer les bouées délimitant celui-ci .Et puis, on a perdu les bouées et on s'est carrément plantés  sur les hauts fonds !
Manapany s'est immobilisé et comme la marée en était à la troisième heure, l'eau est descendue trop vite pour pouvoir réagir, faire machine arrière etc...
Ne paniquons pas, on en a vu d'autres dis-je à mes équipiers un peu affolés, le bateau va se coucher gentiment mais il se relèvera dans...Six heures ! On a donc sauvé les meubles mais stoïque comme il sait l'être, Manapany ne s'est pas couché, il a creusé son lit dans l'énorme tas de coquillages qui tapissait le fond et il est resté droit, comme un I ! Fabien a mis le canot à l'eau et mes équipiers sont partis à l'aventure, sur l'île que nous avions entrevue au travers du brouillard qui, finalement, s'est levé. L'île était, elle aussi, formée de coquillages d'huîtres et de palourdes qui s'étaient amassées là , au cours des siècles. Des ferry sillonnaient la zone tous les quarts d'heure et nous secouaient mais l'effet de ces secousses a été d'aider Manapany a creuser son trou et, finalement ce n'était pas plus mal. 

Manapany sur son banc de coquillages !!!




Marie m'a raconté que le bruit des vagues sur le tas de coquillage qui formait l'île fredonnait  une musique qui était très agréable à écouter . Elle ignorait, sans doute, que c'étaient les Néréides filles de Neptune qui s'exprimaient ainsi pour lui transmettre un message de  paix que, finalement, elle l'a bien compris !

Rame Marie, rame !!!

   
L'île aux Néréides...

Au bout des six heures la mer s'est mise à remonter et nous sommes partis ,non sans mal, car Manapany était sorti de ses gonds et, toujours secoués par les bateaux tout proches, dans le chenal, il avait beaucoup de peine à retrouver son équilibre et il tendait à basculer de tribord à babord ; Fabien essayait de le redresser et de le faire tourner, grâce au moteur, à faire face aux vagues et,  finalement, Manapany s'est mis en route et a pu regagner le chenal. Le soir était tombé, on ne savait pas encore si nous irions directement à Cascaïs qui était le but visé car la renverse n'était pas encore là . Nous eûmes droit à la vedette de police qui a contrôlé nos papiers; je me demande même si ce n'est pas un des ferry qui les a prévenus qu'un bateau bizarre faisait le zouave dans les chenaux.
Nous atteignîmes Cascaïs, vers minuit, car, au début, du moins, on avançait à deux noeuds; nous naviguions, en effet, contre le courant mais mes équipiers étaient tellement contents d'enfin reprendre la mer que je ne leur ai pas gâché ce plaisir !
































vendredi 13 novembre 2015

ben oui !



Ok, j’attends !
Vous allez me dire que je suis une girouette, que je manque de constance dans mes décisions et  c’est vrai, …en partie. En réalité, ce sont les évènements qui  me forcent à prendre ces décisions et ces évènements je ne peux pas les prédire ni les prévoir avec certitude.
Cette foi, ce n’est ni le vent ni mes équipiers ni l’état de la mer qui jouent le rôle majeur…ce sont mes finances !
Je viens de recevoir  ma situation bancaire et je suis dans le rouge jusqu’à la garde. Je ne le pensais pas mais comme le dirait ma tante Adèle : un fait vaut plus qu’un Lord Maire !
Ceci  est du à l’achat, en même temps, de ma batterie pour le vélo électrique et au remplacement  de notre pilote automatique , ce qui représente près de 1000 € et cela, pour moi, c’est plus que mes revenus mensuels. Que faire alors sinon attendre que le montant de ma retraite arrive. Je croyais être couvert mais j’ai oublié que des prélèvements automatiques  ( assurances, remboursement d’un emprunt, etc…) allaient me noyer ! En outre, la jeune personne qui nous accompagne n’a pas les moyens de payer sa quote-part du bateau , cela prive Manapany de 10€ par jour , ce n’est pas énorme mais  et ça non plus ce n’était pas dans les prévisions ! Je lui ai dit que l’on ferait avec ce que l’on avait mais cela ne fait pas mon affaire non plus, du point de vue finances, du moins. Je n’ai aucun reproche à lui faire, elle a même réparé des trucs sur Manapany et elle est très efficace !
Le gars qui s’occupe du ponton m’a à la bonne ! Peut-être que je ressemble à son père ; il est très gentil avec moi et  m’a demandé si je n’avais pas, pour lui, un auto-collant «  Sea Sheperd » qui ressemble à un pavillon de pirate et que le célèbre capitaine Watson vend pour financer ses projets de bataille contre les baleiniers japonais ou contre les tueurs de marsouins et de requins . Je vais donc essayer de lui en procurer un. C’est Fernand Jorge, un nouvel ami de Manapany.
D’autre part, mon ami et routeur Wilfried me signale quenous n’aurons pas de vent avant une semaine, raison de plus pour attendre….



lundi 9 novembre 2015

J'attends !

J'attends mes équipiers qui sont partis depuis quelques jours dire bonjour à des amis dans le centre du pays; j'attends, également, le résultat de ma prise de sang de ce matin et je vais me rendre demain dans un dispensaire pour y vérifier ma tension; Il est possible, selon  Emmanuelle que ce soit du à une insuffisance de tension !
Suivant notre routeur, Wilfried, il n'y a pas de vent cette semaine , donc on va laisser venir ;
Nous avons reçu notre nouveau Joseph, par l'intermédiaire de Candido mais je n'ai pas de nouvelles de ma carte de banque envoyée par Sam à Cascaïs; notez que je suis idiot car Sam m'a donné le suivi de la lettre et il suffit que je le tape mais ce sera pour tout à l'heure, je ne suis plus tellement pressé !

On en profite pour se reposer

Voilà la baie où Manapany se repose et il n'est pas le seul !
Une sorte d'ancien moulin droit devant et derrière, c'est Lisbonne à 20 minutes en ferry.
C'est encore mieux que Quiberon et avec une rotation par heure !
Manapany est au ponton à 8 € par jour mais on pourrait  le laisser dans la baie à une bouée à 150 € par trimestre .

mercredi 4 novembre 2015

Seixal

Bateau de travail du Tage Il ne sert plus qu'à transporter des touristes

Calme, la baie derrière !


Bonjour de Seixal !
Je n’ose plus dire Lisbonne car Seixal est vraiment dans la banlieue et il faut passer par des canaux qui traversent l’énorme baie qui se trouve en face de Lisbonne. Il faut dire que le fond est vaseux et qu’il n’y a pas  suffisamment d’eau pour pouvoir y naviguer sauf pour les bateaux qui n’ont pas de tirant d’eau. Et voilà pourquoi, des chenaux balisés nous mènent à différents endroits de cette baie et donc, aussi à Seixal.
Seixal est un petit village de pêcheurs où Manapany a trouvé exactement le calme qu’il cherchait à un prix parfaitement maniable ( 8 € par jour au ponton  avec l’eau et l’électricité. 3 fois moins cher qu’à Alcantara et/ ou environs où l’on dépasse allègrement les 20 € !
Alcantara est, évidemment, plus proche de la ville que Seixal mais avec les ferries qui traversent toutes les heures, c’est Kif Kif sauf à payer 5€ Aller et retour pour se rendre au centre de Lisbonne. Ces ferries sont nombreux et remplacent les autobus de chez nous !
Quant à votre vieux cachalot, il en a tellement vu des cathédrales , des églises et des musées qu’il préfère se retrouver au calme , dans un petit endroit comme celui-ci à attendre que le vent se mette bien et à attendre également son courrier ; j’ai en effet demandé à Sam de me faire parvenir mon courrier à Cascaïs mais comme le port est beaucoup trop cher, pour nous, nous préférons téléphoner, chaque jour, pour voir s’il est arrivé. De même, nous attendons notre nouveau pilote automatique car, hélas, Joseph, notre pilote est tombé raide en cours de route ; Il n’a probablement pas supporté le coup de vent et le clapot qui a suivi. Nous espérions trouver un pilote à Lisbonne mais les prix !!! 850 € au lieu de 580 , non mais, ! Connaissant les excellents services de SVB à Brème, j’ai préféré leur commander par Email le matériel nécessaire. L’adresse de destination sera donc celle de Candido un ami AA que j’ai eu le plaisir de rencontrer lors de la réunion du groupe francophone de Lisbonne fondé par Emilienne et Candido. Ce dernier a vécu en France pendant des années et parle pratiquement aussi bien le français que le portugais.
Inutile de vous dire ou de vous répéter que AA est une grande famille de plus de 2.000.000 de membres existant dans le monde entier et que l’on peut absolument compter sur eux comme ils peuvent compter sur moi.
Et puis et puis,...
Je suis littéralement tombé en extase devant ce petit village de pêcheurs qui ne paie pas de mine mais qui a l'énorme avantage de ne se trouver qu'à 15 minutes du centre de Lisbonne , encore plus proche que Belem ou Alcantara ces marinas coûteuses et qui n'ont aucun attrait . Je me pose même la question: vais-je continuer vers les Canaries dont on ne me dit pas que du bien  ou simplement rester ici ???
Le tarif du port est plus qu'avantageux  et ne me coûterait pas grand chose , il est plus que facile pour mes amis qui voudraient me rejoindre d'y faire un saut et de visiter cette ville qui, vraiment, en vaut la peine . Un billet pour Lisbonne au départ de Charleroi ou de Nantes se trouve à moins de 80€!
Je me tâte ....

samedi 31 octobre 2015

Lisbonne



Lisbonne

Oui, nous sommes arrivés à Lisbonne, lieu d’où est parti Vasco de Gama pour effectuer la vraie route des Indes.
Cela n’a pas été sans mal, mon routeur, ce cher Wilfried, qui bat pavillon allemand sur Gwenavel, l’oiseau blanc, n’ était pas là pour me dire qu’il y avait un coup de vent sur notre route, mardi, il était en voyage mais il m’avait cependant dit de ne partir que le lendemain. Je pensais qu’il y avait vent contraire, ok, mais je ne m’attendais vraiment pas à cela. Le vent est monté, monté jusqu’à force 8 et c’était Marie qui était de quart ! J’ai été , en vitesse la remplacer et malgré le ris que, par chance, nous avions pris et le Solent de 8 m2 devant, j’eus un mal de chien à conserver le bateau sur sa route et j’ai du appeler Fabien à la rescousse. Quelques heures plus tard, le vent a diminué et nous pouvions à nouveau reprendre notre route ; on avait encore le vent contre nous et, après avoir tiré des bords vraiment carrés, où, pendant 5 heures nous avons avancé de 7 milles dans une mer clapotante et une houle croisée qui ne nous arrangeait pas.  Nous nous trouvions en face de Figueira do Foz mais je n’avais pas du tout l’intention d’y aller car c’était les grandes marées et ce port est à déconseiller, dans ce cas.
Nous avons décidé de passer une nuit de plus, en mer et de gagner Lisbonne ;
Nous avons, donc, repris nos petits quart de deux heures et sommes arrivés à Lisbonne le lendemain à 3 heures de l’aprem. Un premier port à Oeiras, sur la suggestion de mes équipiers après avoir pratiquement surfé sur les grosses lames juste avant Cascaïs . Impressionnant, j’aurais aimé que ma petite surfeuse Maya soit là, pour voir cela !
J’étais de quart quand on a doublé Péniche et je vous assure que nous filions vite, très vite, avec un vent fort, au près, babord amures, je faisais souvent plus de 7 Nœuds ! j’avais Péniche à babord et un clair de lune superbe que je n’ai pu prendre en photo car je ne voulais pas réveiller mes équipiers dormeurs , il y en aura d’autres !
Et puis, là, le miracle ! Je savais qu’Emilienne, une amie AA que je n’ai plus vue depuis quinze ans se trouvait près de Lisbonne, je l’avais vu sur Facebook et je lui avais envoyé un petit message pour lui dire que nous allions passer près de chez elle et lui demander de nous guider.
Aussitôt arrivés à Oeiras, je me suis enquis de sa situation, quelle fête, ma foi, elle m’apprend qu’elle a participé à la fondation d’un groupe AA , parlant français à Lisbonne et m’invite à y aller ! Je suis ravi ! C’est ce parcours là que j’avais fait à Belle-île avec Bernard ! Comme c’est étrange !
Autre chose qui me donne à penser : ce matin je me suis bloqué le dos en essayant de monter la table tout seul, du coup, impossible de marcher ! Je vais demander à Emilienne de me trouver un bon docteur ostéo et mes équipiers m’ont acheté deux cannes anglaises !

Fabien dans ses œuvres!



La tour de Belem
Le pont du 24 avril à l'entrée de Lisboa