samedi 31 octobre 2015

Lisbonne



Lisbonne

Oui, nous sommes arrivés à Lisbonne, lieu d’où est parti Vasco de Gama pour effectuer la vraie route des Indes.
Cela n’a pas été sans mal, mon routeur, ce cher Wilfried, qui bat pavillon allemand sur Gwenavel, l’oiseau blanc, n’ était pas là pour me dire qu’il y avait un coup de vent sur notre route, mardi, il était en voyage mais il m’avait cependant dit de ne partir que le lendemain. Je pensais qu’il y avait vent contraire, ok, mais je ne m’attendais vraiment pas à cela. Le vent est monté, monté jusqu’à force 8 et c’était Marie qui était de quart ! J’ai été , en vitesse la remplacer et malgré le ris que, par chance, nous avions pris et le Solent de 8 m2 devant, j’eus un mal de chien à conserver le bateau sur sa route et j’ai du appeler Fabien à la rescousse. Quelques heures plus tard, le vent a diminué et nous pouvions à nouveau reprendre notre route ; on avait encore le vent contre nous et, après avoir tiré des bords vraiment carrés, où, pendant 5 heures nous avons avancé de 7 milles dans une mer clapotante et une houle croisée qui ne nous arrangeait pas.  Nous nous trouvions en face de Figueira do Foz mais je n’avais pas du tout l’intention d’y aller car c’était les grandes marées et ce port est à déconseiller, dans ce cas.
Nous avons décidé de passer une nuit de plus, en mer et de gagner Lisbonne ;
Nous avons, donc, repris nos petits quart de deux heures et sommes arrivés à Lisbonne le lendemain à 3 heures de l’aprem. Un premier port à Oeiras, sur la suggestion de mes équipiers après avoir pratiquement surfé sur les grosses lames juste avant Cascaïs . Impressionnant, j’aurais aimé que ma petite surfeuse Maya soit là, pour voir cela !
J’étais de quart quand on a doublé Péniche et je vous assure que nous filions vite, très vite, avec un vent fort, au près, babord amures, je faisais souvent plus de 7 Nœuds ! j’avais Péniche à babord et un clair de lune superbe que je n’ai pu prendre en photo car je ne voulais pas réveiller mes équipiers dormeurs , il y en aura d’autres !
Et puis, là, le miracle ! Je savais qu’Emilienne, une amie AA que je n’ai plus vue depuis quinze ans se trouvait près de Lisbonne, je l’avais vu sur Facebook et je lui avais envoyé un petit message pour lui dire que nous allions passer près de chez elle et lui demander de nous guider.
Aussitôt arrivés à Oeiras, je me suis enquis de sa situation, quelle fête, ma foi, elle m’apprend qu’elle a participé à la fondation d’un groupe AA , parlant français à Lisbonne et m’invite à y aller ! Je suis ravi ! C’est ce parcours là que j’avais fait à Belle-île avec Bernard ! Comme c’est étrange !
Autre chose qui me donne à penser : ce matin je me suis bloqué le dos en essayant de monter la table tout seul, du coup, impossible de marcher ! Je vais demander à Emilienne de me trouver un bon docteur ostéo et mes équipiers m’ont acheté deux cannes anglaises !

Fabien dans ses œuvres!



La tour de Belem
Le pont du 24 avril à l'entrée de Lisboa


samedi 24 octobre 2015

Des photos !


La façade de la librairie Lello où Alex,mon fils, dit l'homme des livres  se doit d'aller en pélérinage !



Dans la gare ! Estao ! Estation en wallon

Porto

On y est depuis trois jours et nous avons déjà changé de port pour tester le nouveau port de Douro marina mais, il est nettement plus cher que Lexoës 25 € au lieu de 14 et de plus cela sent le touriste bling bling à plein nez.
Nous avons visité la ville hier et j'ai même pris mon vélo que nous avons emmené avec le bus .Mais les côtes sont dures et je n'ai pas pu l'utiliser beaucoup.
Nous sommes allés écouter un concert d'orgue dans une église baroque ,admiré les céramiques de l'église des carmélites, visité la gare où l'on a pu prendre des photos des céramiques magnifiques, vu l'hôtel de ville et sommes allés déjeuner d'une Francesinha, met très copieux dans une petit bistrot plein de gens de toutes sortes, ouvriers communaux , étudiants etc...Très copieux le menu et pas cher du tout, 4,50€ avec la boisson comprise et soupe .
On est rentrés assez fatigué car tout est en côte et cela te donne l'impression qu'il n'y a jamais de descentes .
On est rentrés car nous voulions changer de port et retourner à Leixoës plus sympa malgré un certain coëfficient de vétusté .
Les jeunes sont retournés à Porto centre mais moi, j'ai décidé que je me reposerais.





Belle maison bourgeoise que je n'ai pas ratée
Eglise des carmélites



Librairie Lello 
La cathédrale mondiale du livre ! On irait à Porto rien que pour voir celà ! Ci-contre, le plafond !

mercredi 21 octobre 2015

Hier, Bayona, aujourdhui,Porto !

Ben voilà, on y est dans cet eldorado portugais tant désiré ! Cela n'a pas été en toute sérénité.
Mais d'abord, pourquoi Bayona puisque ce n'était pas prévu dans notre programme ? Nous devions , en effet, nous rendre directement à Porto, après avoir passé une nuit dehors; eh bien oui mais votre vieux cachalot en a décidé ainsi ne voulant pas, à l'approche de Bayona, éprouver son équipage et lui même à une mer et à un vent un peu fort pour Manapany. Comme j'étais à la barre un peu avant de franchir le cap, j'ai carrément mis la barre dessous et je suis parti vers Bayona. ce qui vous donne quelques clichés supplémentaires dont un de la copie à l'identique de la Pinta, caravelle avec laquelle Cristobal Columbus ( Christophe Colomb ) est revenu de son premier voyage aux Amériques et a jeté l'ancre justement à Bayona.
Petite visite de la ville ancienne, mais tellement vite qu'on n'a même pas eu le temps de manger et puis , le lendemain, une grimpette dans le château médiéval de je ne sais quel Hidalgo était le propiétaire et maître . Très bien conservé , ma foi et avec des créneaux à l'espagnole , c'est à dire en pointe .
Quelques photos et départ vers 11 heures , direction : Porto, distance 56 milles . Au début, le vent était léger, ce qui nous a incité à lancer le spi technique que ne connaissaient pas du tout mes équipiers. On ne l'a pas torché ni coqueté et on l'a même lancé deux fois car le vent nous a refusé son aide.
Nous sommes arrivés à Porto Lexcoës à 6 heures du matin par un vent soufflant en rafales , au près; comme Fabien n'avait pas pris de ris, et serrait un peu trop la grande voile, j'eus droit à une douche salée d'enfournements non prévus. Je pestais comme un diable mais, au moins, j'ai pu localiser la fuite. En fait , alors que je croyais que cette fuite provenait du liston, elle venait tout bonnement d'en haut c'est à dire du capot dont le joint est à refaire ! Je vais donc m'enquérir d'un brico-machin du cru de façon à refaire ce non négligeable détail !
La Pinta

le chemin d'argent ! Qui a dit que je n'étais pas riche ? C'est cela la vraie richesse !
Une demi-petite Marie à la barre !
Attention, y en a une grosse derrière !

dimanche 18 octobre 2015

Muros

Dans l'attente d'un bon petit vent car, aujourd'hui, c'est la pétole !
Nous ne pourrons pas prendre Emmanuelle car elle n'a plus que deux jours pour visiter Lisbonne et cela serait idiot de sa part de rater cela. Espérons qu'elle pourra nous rejoindre, une semaine, pendant l'hiver, aux Canaries.
Muros, le tarif d'hiver à 9 € par nuit, la moitié du prix payé à Viveiros et à Ribadesella nous a incité à y rester une nuit de plus ne tenant pas du tout à ne faire que du moteur pour joindre Bayona ( 25 €) et avancer plus vite .Il était préférable d'attendre les vents favorables qui arriveront demain pour gagner Porto en direct .
Muros dont je vous fais parvenir une ou deux photos





Façades typiques de Galice, on avait vu les même à Viveiros








Dommage tous ces bâtiments modernes et qui ne ressemblent à rien !








En allant sur le chemin d'argent : Muros au bout !

Camarinas et Muros

 En doublant le cabo Ortegal, juste avant la Corogne où nous ne nous arrêterons pas !

Ajouter une légende
On avance encore quelques heures et on sera à Porto !
Ce coucher de soleil a été pris durant mon quart, pendant la traversée des Sables à Ribadesella
J'en ai des tonnes d'autres ! que je vous enverrai au fur et à mesure de notre progression.
Le plus dur se passe pendant les fins de nuits quand on rentre enfin, dans une ria interminable , au moteur, vent contraire et le courant contre nous;on avance à deux noeuds et cela fait dire à Fabien qu'il préfère les ports en pleine eaux que les ports dans les rias !
Et pourtant, il faut bien se dire que c'est dans ces endroits là que l'on est à l'abri d'un coup de vent non prévu par exemple !
On a eu des mouvement de houle qui nous  suivaient au train et nous secouaient fortement , le shaker de la mer, en quelque sorte!

mercredi 14 octobre 2015

Route des Canaries

Nous sommes déjà (ou seulement) à Viveiro dans les rias proches du cap Finisterre, à une portée d'arbalète de St Jacques de Compostelle. Nous avons, mon équipage et moi, choisi la route de la mer mais nous ne pensons pas continuer vers St Jacques car le temps nous manque pour aller à Porto et embarquer Emmanuelle qui va partager notre bord durant une huitaine, le temps théorique de nous rendre à Lisbonne.
Faudra voir avec la météo car le temps se gâte sur la côte portugaise pour samedi prochain!
Notre équipage se compose de Gégé que j'avais déjà pris à Lorient, et de Marie et Fabien que nous connaissons déjà et qui fut équipier sur Manapany trois fois. Ces derniers on été embarqués aux Sables juste la veille de notre départ.
La traversé pour aller vers Gijon  s'est très bien passée encore que, à part Gégé, tous les autres étaient patraques et donc, nous n'avons pas pu en tirer le maximum mais la mer était bonne pour nous et nous a pardonné ces légères défaillances. Nous sommes arrivés à,Ribadesella, petit port mignonnet que nous connaissons déjà et qui avait l'avantage de se trouver à quelques heures de navigation en moins que Gijon; nous avons battu le record de Manapany en réalisant la traversée en deux jours et demi, soit 247 milles en 54 heures; Partis à 11 heures des Sables, arrivée le surlendemain à 18 heures.
Une journée de repos complète et nous l'avons ben méritée ! Evidemment, tous les magasins étaient fermés ce lundi, car c'est la fête de la Vierge au Pilier , Maria Pilar.
On avait fait de très bonnes provisions de pain et pour le reste on était parés. 100 litres de gasoil, 4 pains et une Gâche achetée près de l'église chez ex Rambert, mon fournisseur habituel;d'ailleurs on lui a attribué le titre de fournisseur de Manapany, et je vous prie de croire que cela vaut le titre de fournisseur de la cour !

lundi 5 octobre 2015

On va partir !

Nous sommes déjà (ou seulement) à Viveiro dans les rias proches du cap Finisterre, à une portée d'arbalète de St Jacques de Compostelle. Nous avons, mon équipage et moi choisi la route de la mer mais nous ne pensons pas continuer vers St Jacques car le temps nous manque pour aller à Porto et embarquer Emmanuelle qui va partager notre bord durant une huitaine, le temps théorique de nous rendre à Lisbonne.
Faudra voir avec la météo car le temps se gâte sur la côte portugaise pour samedi prochain!
Notre équipage se compose de Gégé que j'avais déjà pris à Lorient, et de Marie et Fabien que nous connaissons déjà et qui fut équipier sur Manapany trois fois. Ces derniers on été embarqués aux Sables juste la veille de notre départ.
La traversée pour aller vers Gijon  s'est très bien passée encore que, à part Gégé, tous les autres étaient patraques et donc, nous n'avons pas pu en tirer le maximum mais la mer était bonne pour nous et nous a pardonné ces légères défaillances. Nous sommes arrivés à,Ribadesella, petit port mignonnet que nous connaissons déjà et qui avait l'avantage de se trouver à quelques heures de navigation en moins que Gijon; nous avons battu le record de Manapany en réalisant la traversée en deux jours et demi, soit 247 milles en 54 heures; Partis à 11 heures des Sables, arrivée le surlendemain à 18 heures.
Une journée de repos complète et nous l'avons ben méritée ! Evidemment, tous les magasins étaient fermés ce lundi, car c'est la fête de la Vierge au Pilier , Maria Pilar.
On avait fait de très bonnes provisions de pain et pour le reste on était parés. 100 litres de gasoil, 4 pains et une Gâche achetée près de l'église chez ex Rambert, mon fournisseur habituel;d'ailleurs on lui a attribué le titre de fournisseur de Manapany, et je vous prie de croire que cela vaut le titre de fournisseur de la cour !