lundi 20 juin 2016

quelques photos


En dernière: entrée du port à Gran Tarajal en décalé : le port del Rosario là où je vais me mettre à l'ancre mercredi.

mercredi 15 juin 2016

Gran Tarajal

Après cette petite fantaisie à l'île de Lobos nous avons continué notre route, dès le lendemain, en direction du grand sud et de Gran Tarajal en particulier. J'avais en effet entendu parler de cet endroit comme d'une escale à faire absolument. Mais avant cela nous nous sommes arrêtés à la marina del Castillo marina faite pour des touristes ricos à moins que la politique du port ne soit de décourager les gens à y demeurer . 24 € la nuit pour notre pauvre Manapany , une honte , c'est le prix haute saison en France dans les ports un peu up comme Le Crouesty ou même Belle-île en mer si vous n'êtes pas abonné à l'année !
D'un  autre côté, ayant armé mon vélo électrique, je m'en fus faire un tour: Grand hôtel du genre piège à touristes ( piège à tout risque ) où je vis prendre leur petit déjeuner des dizaines de vacanciers,
oulala, très peu pour moi ! Nous sommes partis dégoûtés ! Un port à ne pas recommander !
Arrivée un peu sportive à Gran Tarajal ou des vagues de surf nous attendaient avant d'entrer dans le port. J'avais encore, en vision, ce voilier qui entrait dans un port espagnol et qui a balancé tout son équipage à l'eau en se couchant littéralement pris par pareilles vagues. Mais, une fois passée la bouée verte d'entrée, on se retrouva dans un hâvre de paix .
Nouvelle surprise : les prix : 8 €, soit 3 fois moins cher qu'au Castillo et avec des pontons qui étaient des vrais pontons, pas des planches mal entretenues ! J'y pense sérieusement, mais c'est ici que je devrais rester !
J'étais allé voir à Puerto Rosario qui est la capitale de Fuerteventura si par hasard ? oui, c'est possible de s'y installer mais à l'ancre, dans l'avant port sans électricité ni quoique ce soit de pratique sauf les prix: 0 € ! J'avais fait le voyage en bus ( 1 heure et 4,60 € l'aller) profitant de la circonstance pour aller dans le groupe AA ou plutôt N.A du lieu. Ils étaient 4 un peu comme à Belle-île ., mais petit groupe intéressant et très sympa. J'y suis retourné deux fois, n'hésitant pas à faire deux heures de voyage aller et retour pour participer. J'ai essayé d'y aller avec Manapany mais au bout de 3 heures de navigation , j'ai fait demi-tour, estimant que je n'avais même pas effectué le quart de la route ( vent assez fort, de face et courant contre ) j'ai renoncé et en 1 heure, j'étais rentré, au vent portant, à Gran Tarajal !

mardi 14 juin 2016

Marin, tu dors ....

Depuis l'arrivée de Catherine sur Manapany, nous sommes partis vers l'île de Lobos après avoir, c'est une tradition passé une nuit à une bouée privée le long des plages de Papagayo. C'est pratique parce que il n'y a pas lieu de jeter l'ancre et les propriétaires de la bouée ne viennent pas avec leurs touristes avant 11 heures. Donc, on en profite pour passer la nuit et dès le matin on s'en va!
On traverse l'isthme pour arriver dans l'après-midi à l'île de Lobos ( à noter que j'en deviens un habitué) , prendre une bouée d'un catamaran PC, et passer une nuit sans lumières sauf les étoiles !
Le vent du matin était un peu fort et nous nous sommes risqués à débarquer sur l'île par le truchement de notre annexe mais sans moteur. J'avais vu, en effet que le moteur avait beaucoup de difficulté à fonctionner et je n'avais pas du tout envie de me retrouver à tirer des dizaines de fois sur le lanceur;en conséquence de quoi nous sommes partis à la rame. Nous avons alors fait trois petits ronds à terre ferme et puis avons songé à rentrer. Et là, ça s'est corsé un fameux coup car nous avions beau ramer comme des dératés, on n'avançait pas, une fois que nous avions dépassé le petit promontoire  qui sert de cale d'accès aux gros bateaux qui arrivent sur l'île . Force nous fut de rebrousser chemin et de débarquer notre annexe en attendant que quelqu'un veuille bien nos prendre en remorque.
Ce bateau était le gros bateau à moteur qui venait rechercher ses touristes qu'il avait laissés sur l'île le matin. J'allais parler au capitaine qui était en train de tenir ses manettes pour maintenir son bateau contre la cale et il me dit de remettre notre canot à l'eau et d'aller un peu plus loin pour qu'il puisse nous attraper, en quelque sorte, au vol ; il fit donc un détour pour nous choper le long de sa coque et nous ramena sur Manapany après nous avoir copieusement aspergé d'eau de mer en allant, mais peut-être qu'il l'avait fait exprès, un peu plus vite qu'il n'aurait du. Nous étions trempés mais nous avions bien fait rire l'équipage et les passagers du gros bateau, c'était un numéro de cirque inattendu et inespéré !

Il s'en est passé des choses depuis le 24 mai