jeudi 27 août 2015

Lorient et le Festival !

Nous sommes donc repartis de Groix après deux nuits passées dans l'avant port, mes équipiers sont allés en visite mais comme je connaissais, je m'en suis dispensé. On a attendu que le vent de force 6 à 7 tombe un peu et puis nous sommes partis vers Lorient.
J'avais pris la précaution de prévenir le port de notre arrivée ! On est presque rentrés sous spi mais par mesure de prudence, je l'avais fait affaler avant la passe de la citadelle.
La capitainerie nous avait donné un poste en plein milieu du festival sur la panne C , on ne pouvait pas mieux; nous n'étions même pas à couple !
Le soir, nous sommes allés dîner à la Tavarn ar roi Morvan où l'ambiance était des plus chaudes mais Irène, la patronne que nous connaissons bien, sait tenir son monde et malgré la foule, nous fûmes servis assez rapidement ! Question d'organisation dit Nicolas !
Comme j'étais un peu fatigué, je suis rentré au bateau mais il me fallut passer par le contrôle qui voulait à tout prix me faire payer 5 € ! Non mais je vais rejoindre mon bateau, là ! Bon OK , ça va  !
N'empêche que j'ai pu apprécier le groupe des Asturiens qui se produisait à ce moment là , et je dois avouer qu'ils m'ont épaté. La plupart des binious étaient tenus par des filles et j'ai été plus que séduit, une fois de plus !

Sylvain va s'acheter un tracteur !

Après avoir mangé un plateau de fruits de mer dans le petit restaurant qui se trouve le long de la jetée,
plateau de fruits de mer superbe d'ailleurs, nous sommes retournés au bateau via notre annexe.
Manque de pot, le courrier de Groix voulait prendre son  poste de nuit et notre annexe était juste sous les amarres du courrier, il fallait faire vite et Sylvain qui avait un mal de chien à défaire le noeud de l'amarre, qui bien sûr, était sous tension s'est fait engueuler par le matelot préposé au quai .
"Va acheter un tracteur !" lui dit celui-ci !
Coupe ! ben oui c'était la solution d'urgence et je l'aurais fait depuis longtemps et voilà, comment une nouvelle vocation nait : de marin en apprentissage à agriculteur il n'y a qu'un pas !
Jo Béniguel aurait certainement fait la remarque : ne pas faire de noeuds de chaise pour s'amarrer, il a raison mais , je vous le dis en catimini, c'est moi qui l'avais fait !

mardi 25 août 2015

Les Glénan Gnan gnan gnan, petitesuite

Ster wen était bourré et me rappelait des mauvais souvenirs d'un 50 pieds qui avait jeté l'ancre près de nous et qui, le vent s'étant levé, en plein dans la passe, avait dérapé sur son ancre et nous avait couché carrément sur la berge , nous nous sommes donc contentés de Ster Vraz ! Notre dentiste nous avait rejoints et nous avons, après une séance de natation et de plage, dîné à la belle étoile et dormi de même.
Le lendemain matin, nous avons fait la bise à l'autre bateau et nous sommes partis vers les Glénan que nous avons atteints vers 18 heures après 8 heures de route . La moyenne était bonne et nous avons même choisi d'entrer dans l'archipel par le Sud, nous fiant à l'alignement sur le fort de la cigogne et sur mon Ipad muni de son logiciel Navionics .
S'amarrer à une bouée pas trop loin de la cale , gonfler l'annexe et l'équipage est parti en reconnaissance. En fait ils me réservaient une surprise: ils étaient allés commander le repas du soir et m'avaient réservé un homard pour fêter mon anniversaire qui venait d'avoir lieu .Ce fut une belle surprise pour moi et quand ils ont entamé le "Joyeux Anniversaire" toute la salle a chanté à l'unisson et la patronne a amené une bougie et le far breton qui va avec ! Superbe ! J'ai fait honneur !
Le lendemain, après un passage de deux heures à Concarneau,nous avons décidé de repartir vers Groix vu le coût prohibitif demandé par la capitainerie de Concarneau ( 30 €)
A Groix, pas place sauf sur bouées et encore ! On s'est installé tout au bout de la ligne qui était overcrowded ! Le vent était tellement fort que nous eûmes toutes les peines du monde à nous ranger,avec force coups de rame, le long de la grande cale.

lundi 24 août 2015


Changement de programme : les Glénan

Lu et Nicolas, deux vieux comparses de Manapany, avaient réservé celui-ci pour une petite semaine.
Le départ avait lieu à La Trinité et je suis parti les chercher, la veille .
Je n'avais plus du tout envie de me retrouver au ponton R ; Ce ponton est aux six cent mille diables et j'ai des difficultés à marcher longtemps étant donné mes infirmités ( deux hanches artificielles qui commencent à fatiguer ) et les 80 ans sonnés depuis plus d'un an !
On y reviendra !
J'appelais la capitainerie et demandai une place pas trop loin du centre ville signalant ma mobilité réduite et le très gentil préposé, du haut de son Zodiac m'a accordé une place pas plus mal qu'au ponton visiteur archi-plein en cette période de l'été !
 Le but du voyage était d'aller aux Glénan et ensuite de revenir à Lorient pour assister aux dernières bribes du festival !
Lu nous accompagnerait un bout de chemin! Elle était sur un autre bateau appartenant à un dentiste de leurs amis.Ils étaient, présentement, comme dirait mon copain canadien, à la grande plage de Houat , endroit que je fuis habituellement en été ... trop de monde !
L'équipage de Manapany, en sus du capitaine, était composé de Nicolas, de Sylvain et de Lennaïck
deux amis à Nicolas.
Nico avait fait l'avitaillement  et n'avait pas lésiné puisque, à l'heure actuelle, j'en vis encore !
Après une bonne nuit de sommeil, nous sommes partis vers Belle-île car Philippe, le commodore du club de voile de Palais m'avait demandé de ramener de la Trinité un Bib ( radeau de survie) prêté par un ami et qui devait servir à une démonstration de secours en mer qui, finalement, n'eut pas lieu , faute de combattants . N'empêche, Manapany a fait le boulot et nous avons déposé l'engin aux bons soins de la capitainerie de Sauzon; nous ne voulions pas aller au Palais à cause du trafic de l'été !
Michel Trochet est allé la rechercher, là-bas,  avec sa voiture.
Après quoi, nous avons continué notre route et sommes allés jeter l'ancre à Ster-Vraz naviguant de conserve avec le bateau de Lu et de son ami dentiste mais, comme je connais assez bien le coin et qu'ils avaient pris, grâce à un Génois plus puissant, une belle avance sur nous, nous avons coupé court en prenant lapasse  qui se trouve entre les Chambres et la côte.
Eh... mais il y a des rochers là ! me dit Sylvain, T'inquiète, je les connais, c'est des copains !


Du Woofing en Espagne !

Isabelle et Damien m'ont quitté pour une huitaine, une fois débarqués à Ribadesella. Comme à leur habitude, ils ont appelé sur le site Shower and bed ou quelque chose d'équivalent et sont tombés sur des personnes qui étaient d'accord de les prendre près d'eux, en camping.
Il faut dire qu'ils avaient fait fort. Isa  m'avait fait débarqué , au départ,  un tas de matériel et toutes mes fringues de mer ainsi que la plupart de mes bouquins; mais voilà, ils ont remplacé tout ce matériel par leur matériel à eux et donc on était Grosjean comme devant !Au lieu du petit sac de marin traditionnel , ils avaient un paquetage qui ne tenait pas dans une charrette ! L'intention d'Isabelle était de quitter le bateau et de profiter de la montagne des Asturies pour aller faire du camping. Comme ils m'ont beaucoup aidé et nettoyé tout l'intérieur de Manapany, je leur pardonne volontiers ! Je les ai retrouvés après leur séjour là-haut, dans la montagne, frais comme un bouquet de rose et prêts à reprendre la mer !

samedi 8 août 2015

Gijon, non mais Ribadesella , tralala !

Et voilà, nous sommes rentrés ce matin à La Trinité comme JeanFrancwé, de retour de campagne !
Nous avions l' intention de partir à 5 me disant que s' il y en avait un qui me faisait faux bond on pourrait quand même partir  mais il y en a eu deux qui l' ont fait! Donc, cinq moins deux cela fait trois !
Et puis c'était pas plus mal car, pour les quart on s est très bien débrouillé en faisant des quarts de 3 heures .
Il y avait Isabelle, Damien et moi, les trois faisant la paire !
Comme ils font partie d'Alternatiba, ils m'ont signalé, immédiatement, qu' ils ne pouvaient pas  participer à la caisse de bord mais qu'ils étaient partants pour un échange de service sans que l'argent y jouât un rôle.  L'important d'abord , comme le dit un slogan AA était que l'on parte avec un bon équipage et non que je reste sur le carreau comme cela s'était passé, à plusieurs reprises, les années précédentes.J'avais,  en outre, très envie de revoir mes enfants qui seraient à Villaviciosa pour la dernière semaine de juillet.
Nous sommes donc partis , mettant 3 jours et 3 nuits pour y arriver. Il est vrai que Damien, mon équipier n° 1 étant un partisan absolu de la voile à tout prix nous a fait un peu lanterner en cours de route, mais je n'aime pas trop traîner dans le golfe car il peut être un peu plus impétueux que prévu et donc, quand on ne fait que 2 noeuds pendant 5 heures, je commence à m'énerver et, par conséquent, j'ai tendance à mettre le moteur en route et c'est ce que j'ai fait à plusieurs reprises . J'aime que mon bateau fasse une bonne moyenne et 4 noeuds me semble un minimum !
Le retour fut pareil et nous sommes rentrés à La Trinité au moteur !
Les amis de Renaud et Renaud lui même m'ont fait la fête pendant toute la semaine Nous avons pu visiter les alentours de Ribadesella  et de Villaviciosa à loisir avec force repas de spécialités asturiennes pas piquées des vers ; je suis très fier de ma petite fille Maya qui fait du surf comme une championne  et qui du haut de ses treize ans est devenue une vraie petite femme !
Cependant, vous le savez peut-être, je ne suis pas du tout un homme de plage et c'est un lieu où je ne sais que faire sinon regarder les jambes des jolies personnes qui passent ... mais, me direz vous j'ai passé l'âge... mais non, je suis toujours fortement intéressé même si la différence d'âge fait parfois plus de cinquante ans !
Angel Gonzalès et sa femme Raquel nous ont également emmené dans la montagne voir les petits villages très jolis et proches des Picos d'Europa que nous avons pu voir à loisirs se découper dans le petit matin lors de notre arrivée à Lastres, joli petit port qui fait comme un patch sur la côte tant il est en dégradé sur la façade montagneuse de notre approche.
Mais Lastrès n'est pas très bien protégé, pas aussi bien que Ribadesella que nous avons rejointe le lendemain malgré la passe un peu difficile. Une fois dans la rivière, plus de problème, nous étions parfaitement abrités !