vendredi 27 décembre 2013

Nouvelle robe pour Manapany

J 'étai un peu dégoûté de voir ce génois tomber en lambeau et, en consultant microsailing, voilà que je tombe en arrêt devant un génois de bon aloi et que je pourrais avoir pour 450€. + les 25€ de frais de port.
Comme je suis un peu à court, j'ai demandé à Alain Pator si je pouvais lui adresser 3 chèques et il m 'a donné son approbation.
Donc et c'est mon cadeau de Noël pour Manapany nous aurons un génois dont le guindant est de 9,85 et la bordure de 4,25 m ; elle fait 20 m2.
Je suis content pour Manapany.
Quant à Nicole et moi, nous nous sommes régalé d'un chapon de 3 Kgs bourré de pommes et de miel et entouré de marrons, après des coquille fra^ches et du saumon (bio) fumé d'Ecosse et non cette merde que les Norvégiens osent fourguer à leurs clients. A voir le reportage de " Envoyé spécial "qui a fait grand bruit en France et en Navarre. J'espère que les Français qui sont les principaux clients du saumon norvégien auront compris .Ah j oubliais de vous dire que Monsanto y est pour quelque chose , c'est tout dire !

lundi 23 décembre 2013

La saison commence !...

...Par une tempête, de ce soir !j'ai vérifié les amarres de Manapany et les ai doublées, on ne sait jamais.
J ai été frappé comme beaucoup de personnes dans les parages pr une espèce de grippe brocho pneumo machin de derrière les fagots et j'ai été mal pendant une dizaine de jours! Des toux épouvantables au point de me demander si j'allais m'en sortir ! Enfin, le gros est passé et il semblerait que mes docteurs sont contents de l'evolution !

Programme de l an prochain : Au moins deux croisières ' une au printemps le 20/04 exactement, départ de Belle île ce sera la traditionnelle croisière de St Malo pour aller vers St Jacut où se trouve le 27 la Convention AA de Bretagne. Vous savez combien je tiens à y assister !Si vous voulez vous y inscrire, il est temps, il ne reste plusque 2  postes à pourvoir.
On peut également s inscrire pour le retour car je dois être rentré au Crouesty le 1er mai ayant un nouvel équipage à y prendre !
Le programme prévu pour l'aller sera ': Les glénan, Sein,l'Aber-Wrach., Roscoff , Bréhat et enfin St Cast ou St Malo !
Au retour ' une seule ou deux escales car il faut arriver suffisamment tôt au Crouesty.

D'ici là, il me faut prévoir un nouveau Génois pour Manapany car on ne pourra pas compter sur icelui actuel, il ne tiendrait pas en casde coup de vent !

Voilà pour la première !
La seconde aura lieu en septembre ou peut-être fin août si les circonstances le permettent : Gijón

Je ne veux pas rester sur un échec, aussi on va remettre cela !

mercredi 11 décembre 2013

Souvenir de mes copines de Mons


Till Chatel

Après des adieux émouvants, j'ai laissé Mulhouse et les Ginglingers pour atteindre Til Chatel, où Florence et Patrick m' attendaient. Une étude approfondie de Blablacar nous a permis de gagner Dijon avec des étudiants qui rentraient chez eux. Florence a qui j avais donné rendez vous devant le magasin Décathlon m'attendait à l'heure dite et m'emmena chez elle à Til Chatel.
Patrick, le mari de Florence était là et il avait préparé la salle de musique qui avait lieu d'être chauffée car la pièce était très grande . C'était une ancienne grange complètement aménagée pour les besoins de la cause, isolée thermiquement , et dans laquelle se trouvaient sur une scène les deux pianos de Florence plus une batterie . En effet, Florence reçoit de temps à autres,  un groupe musical avec lequel elle partage de la musique plus moderne que du Chopin, du Liszt ou du Beethoven.
J'ai donc eu droit à un petit concert joué en mon honneur , Patrick en a fait des photos que je ne parviens plus à trouver ! C'est l'âge, chère Madame, c'est l'âge...
Le lendemain, après avoir bien dormi dans la chambre du fils de Florence qui est en Afrique, nous nous sommes rendus à un concert donné par le choeur de chambre Opus 71 sur Schubert et Brahms . Florence et Véronique Moisson y accompagnaient le choeur au piano à quatre mains. C'était magnifique et j'ai beaucoup apprécié encore que je ne connaisse pas grand'chose des lieds de Brahms ... mais enfin , même à mon âge il est toujours bon d'apprendre et d'apprécier.

lundi 2 décembre 2013

Le voilà ce chauffage en céramique et pierres réfractaires si cher aux Alsaciens; a noter que l'on ne voit que la partie visible de l iceberg, si je peux m'exprimer ainsi ; en effet le foyer se trouve à la cave !

avec retard

la glace que je me suis payée à Hyères 
toujours aussi gourmand !

y a William qui rouspète ( a juste titre )

ok là, je crois que ca va le faire !
Comme ça qu'il le voyait Monet
le voilà ce fameux frontispice

dimanche 1 décembre 2013

vendredi 29 novembre 2013

Tournée dans les terres , Mulhouse !

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  • Lors donc, nous fûmes accueillis par Emmanuelle, la maîtresse de maison qui nous attendait sous le porche . Embrassades d'usage et  visite de la demeure. Belle demeure, ma foi , que Bruno, le chef de famille bichonne depuis près de 10 ans . Dès lors, il faut bien se rendre compte de l'importance des travaux qui y ont été faits comme par exemple l installation de ce chauffage en céramique si cher aux Alsaciens et dont je joins la photo !
  • Enfin, je la joindrai plus tard quand j'aurai la maîtrise de l'utlisation de ce blog ! A la saint Glinglin peut-être !
  • Je fus accueilli à bras ouverts, c'est le moins que l'on puisse dire  et comme dans la maison il y avait cinq chambres, j'ai pu disposer d une chambre à moi tout seul
  • Petit déjeuner alsacien le lendemain , mais non,pas la choucroute ! Ça ce fut réservé à plus tard  grâce aux soins de la maman de Bruno. Mais  elle en valait la peine ! 
  • Le surlendemain après un jour de repos, je m en fus visiter le musée de l automobile  avec plein dHispano Suiza et surtout , et là c'est à peine croyable, énormément , une cinquantaine sans doute de Bugatti ! 
  • il y en a même une qui est toujours fabriquée et qui coûte 1.500.000 € c est la Bugatti Vairon  dont la pointe de vitesse avoisine les 350 km/h et qui est déjà à 150 en seconde. Bref, il faut un circuit personnel comme l'émir du Qatar !En tous cas la visite valait le détour . Mon père qui avait une Minerva avant la guerre de 40 aurait été heureux de voir cela !

jeudi 28 novembre 2013

Tournée dans les terres

Début du mois, j'ai pris mon sac àdos et je m' en suis allé, par monts et par vaux, une fois n'est pas coutume, rendre visite à des amis équipiers .
Je suis donc parti en passant par ma plateforme préférée à Paris, chez Pascale et Pierre chezqui je suis resté 3 jours en attendant d'avoir un blablacar vers Mulhouse, chez les Ginglinger .
Chez Pascale , haute plateforme parisienne , j ai plein de lectures diverses et également des disques en veux tu en voilà dont j'ai usé et abusé comme à l accoutumée. Pascale travaille et Pierre aussi donc je suis seul à la maison le temps que...eh bien, je suis allé visiterle parc de Sceaux, juste à une portée d'arbalète de Robinson , là où habite Pascale . Je venais de voirun reportage de de Carolis sur ce parc dessiné par Lenôtre pour le bon Colbert dont le château était la résidence . Il vient d'être restauré suivant les planches anciennes telles que Lenôtre les a dessinées . Muy hermoso ! 
Mon rendez vous blabla était à l'aéroport Charles de Gaulle ; je suis parti 1 heure d avance car je savais que je risquais de me tromper et, en effet, je ne suis pas descendu au bon arrêt du RER et finalement j ai établi mon quartier général à l hôtel  Ibis tout proche et où j'ai payé mon café 6 € 
Le gros avantage c'est qu'à ce tarif là, on vous fout une paix royale vu qu'il n'y a pratiquement pas de client .
Un autre Monsieur attendait, également, à l'endroit fixé, et comme je me doutais qu'il attendait la même personne que moi, nous avons lié connaissance ! Il allait à Mulhouse mais notre conducteur  s'arrêtait à Colmar ! Qu'à cela ne tienne me dit mon compagnon de route, ma femme vient me chercher à Colmar, nous vous ramènerons à Mulhouse ! 
C'est ainsi qu'après 5 heures de route, nous atteignîmes Colmar, le temps de photographier le fronton transparent de l'entrée de la gare de Colmar et de l'envoyer  à Nicolas pour lui faire un clin d'oeil de sa ville natale ! 

mardi 26 novembre 2013

Gijon probleme résolu

Nous avons trouvé une solution au problème financier qui lourdait la bourse de Manapany.
Pas encore tout à fait mais cela évolue dans le bon sens et j'en suis très heureux !
Mauvaise nouvelle, par contre , le génois de Manapany ayant subi un coup de tabac lors de la balade aux approches de la Teignouse avec Dimitri et son ami notre génois donc a morflé et n'estpratiquement plus bon à rien sauf par petit temps. J'en ai trouvé und'occase sur le site microsailing et qui correspond à la longueur de mon guindant soit 10 m et à la dimension de la bordure ( 4,50 m) pour la somme de 445 € mais je vais encore attendre un peu vu que je vais me faire opérer des deux mains en janvier et que le rétablissement est de 2 mois !
J ai encore une sortie à faire avec un apprenti que je vais aller chercher au Crouesty le 2 décembre prochain .

Comme je n avais pas un bon appareil, j ai trouvé dans une broquante un petit Pentax qui pourrait très bien convenir mais il n y a plus de carte mémoire et j en ai commandé deux chez Amazon . Patience donc, je vous promets de m'améliorer de ce côté là !

vendredi 22 novembre 2013

mercredi 6 novembre 2013

Les cinq Glinglins à bord


Les vacances à bord de Manapany

Ou la cure de jouvence bretonne

Et comment retrouver l’ambiance et l’insouciance de nos 20 ans

Mais 20 ans plus tard…et avec nos enfants…déjà grands

Bruno Emmanuelle Louise Edgar et Alix

L’ histoire commence ainsi et déjà l’imprévu bienvenu

Originaire de St Jacques où j’ai passé toutes mes grandes vacances en famille d’aussi  loin que je m’en souvienne et même avant !

Cette tradition familiale s’était effilochée dans la durée puisque nous n’avons plus des vacances d’étudiants !!  Et depuis quelques années seuls nos 3 enfants Louise Edgar et Alix profitaient de leurs vacances chez les grands parents à saint Gildas de Rhuys, de la mer mais côté plage et de la voile mais côté planche.

 Nous avions décidé pour cet été 2013 de revenir en Bretagne pour des vacances familiales au sens large auprès des grands parents, arrière-grand-mère, oncles, tantes, cousins, cousines et tout plein de copains d’enfance…

Le programme devait pour moins de monotonie se diviser entre le continent et les iles Houat Hoëdic et Belle-Île  pour faire découvrir  aux enfants un peu plus que la plage du clos de l’iles endroit certes charmant de prédilection de mes parents pour leur baignade quotidienne mais d’un horizon limité pour deux ados et une fillette en quête d’aventure…

En cherchant une  location sur Belle-Ile  je suis tombée sur l’annonce de Charles et son Manapany qui mieux qu’un point fixe sur l’ile me permettrait aussi de faire découvrir aux enfants une autre partie de ma jeunesse estivale. Les petits voiliers habitables nous avaient permis de faire  pas mal de cabotage dans le coin à l’époque et déjà quelques belles pêche aux maquereaux…

La perspective de se retrouver tous les 5 sur un voilier était à la fois un challenge, nous ne connaissions pas encore le capitaine, une joie infantile doublée d’ une légère angoisse sur la fenêtre météo et les réactions de chacun à la promiscuité, je peux bien l’avouer maintenant !

Nous ne connaissions Charles que de nos échanges mails et téléphoniques fort sympathiques, son blog m’avait également mise en confiance mais j’emmenais 4 alsaciens avec moi…leur bagages et aussi les vivres pour 8 jours…les 2 voitures de mes parents étaient pleines et nous avons réussi à tout caser (en poussant un peu ) dans les 9,5 m de Manapany… Notre capitaine ayant eu la bonté d’âme de nous offrir sa cabine avant alors même que nous embarquions le jours de son anniversaire…

Le reste n’est qu’enchantement…un rêve de vacances en famille…de découverte de la navigation sereine sans stress sans heurt avec même un peu de pêche à la traine ou à la ligne,  un peu de quart nocturne sous la voie lactée dans une crique agitée, de marche sur les îles, de plongeon dans la mer d’huile, d’abordage et d’amarrage dans la douceur, de coucher de soleil sublimes, de navigation au gré des vents et de la marée…

 La météo était de la partie et vu le peu d’espace dont nous disposions  cela a aussi contribué à notre bien-être.  La route s’est décidée au fil de l’eau si l’on peut dire et en une semaine le « cahier des charges »initial a été bien rempli.

J1.  Départ immédiat du Croesty direction le petit port de houât pour diner et nuit douce à couple pour amarinage nocturne en souplesse de l’équipage un peu novice pour la plupart.

J2. Après un café avec des copains de Mulhouse au bar de l’ile,( les grands esprits se rencontrent), escale obligatoire à la grand plage de Houat mais un peu à l’écart des touristes il faudrait pas confondre !  Puis nouvelle nav vers l’ile d’Hoëdic  où vu les vents le petit port ne nous promettant pas une nuit calme nous avons mouillés dans une crique…quelle bonne idée… pour tester l’ancrage dans la houle, pour éprouver l’amarinage des matelots et admirer la voie lactée quelques heures avant de dormir aussi quelques heures dans le tambour de la machine à laver en mode essorage aléatoire.

J3. Visite de Hoëdic, c est rigolo comme elle tangue cette ile d’ailleurs …  repas sur l’ile histoire d’appareiller rapidement après  manger pour Belle ile la bien nommée. On en a profité pour régater un peu avec un bateau à la coque jaune,  «  la motte de beurre » à gagner à l’entrée au port mais pas du tout avenant, il c’est faufiler rapidement au-delà de l’écluse, sans égard.

Au milieu des remparts de pierre et des bateaux tous plus beaux et plus grands les uns que les autres en ces temps de mi aout, les hors bords du port vrombissait comme des guêpes régulant les entrées avec célérité et efficacité, impressionnant ! Avec aussi chacun un petit coucou au passage, à Charles mascotte locale  manifestement.  Nuit au calme, cette fois, même si le pétrolier nous a levé un peu tôt le bon pain livré par Charles a fini de nous réveiller.

J4.J5. Ballade dans le port et à la plage tt prêt mais impossible de louer une mehari ou autre ! les parigots ont louer tous les véhicules il faudra s’y prendre à l’avance la prochaine fois.

Du coup on a le temps d’aller visiter la magnifique idée du  potager « partagé » et de sortir les pommes de terre.

A Palais, entre boutique et magasins d’accastillage, il y en a pour tout le monde,(un peu trop de monde d’ailleurs) même un marché histoire de recharger en fruit et légumes frais et de gouter aux talents culinaire de Charles…les enfants en rêvent encore de ce couscous !

A défaut de véhicule terrestre le tour de l’ile on le fait par la mer du coup. Na ! Escale à Sauzon puis pèche au thon (pour la rime parce que des thons on en a pas vu ni des bars d’ailleurs sauf chez les pêcheurs)

J6. La mythique Ster-Vraz pour le bain le diner et le coucher de soleil WAHOO ! Encore une journée magique et un maquereau mariné en apéro.  Nouvelle nuit de houle c’est le cirque ds la crique demain on vise un port…

J7.Belle journée de navigation vers le continent pour loulou,  sieste pêche et lecture au choix c’est les vacances, et ce soir relâche pour le cuistot c’est resto Pizza top et nuit à la trinité la dernière sniff.

J8. Comme pour prolonger encore un peu…étirer la semaine…  c’est pétole… pas un pet de zef pour rejoindre le croesty ; on petit déjeune tranquille et on hisse la voile ensuite. Arrivée à quai  comme prévue samedi 11h.

Mais la vraie réussite de ces vacances c’est celle d’une belle rencontre avec une belle personne.

Charles est toujours d’une humeur  gaie, chantante,  le regard pétillant d’humour, la perspicacité du vieux loup de mer, l’authenticité de l’expérience et il a aussi la gourmandise généreuse et chaleureuse de la vie ce qui fait de lui bien plus qu’ un capitaine, un Ami Marin avec qui il fait bon naviguer deviser et partager.

Belge Bavard Bon comme le bon pain (comme celui des marins de Belle-Ile !!) en un mot tu nous manques et nous t attendons de pied ferme en Alsace très bientôt pour de nouvelles aventures.

D’ailleurs pense à me ramener les épices de la marinade s’il te plait Charles.

 

Longues vies à toi et à Manapany

 

j’ai mis un « s » car il me semble que vous en avez déjà eu plusieurs et cela n’est pas fini…

 

 


                                                                                     Emmanuelle passagère comblée

 

vendredi 4 octobre 2013

Le retour de Gijon

Nous n'étions plus que trois à faire le trajet Gijon Belle-ile mais nous partions en escadre avec Panous du Crouesty bateau qui appartenait à un couple composé de Jacques et de Jacou,et un autre bateau un Oceanis 32, celui de  Gérard, l'homme qui a mis la main au bon endroit pour résoudre notre panne d'électricité, tout à fait par hasard et  qui, lui rentrait à La Rochelle.
Notre équipage comportait Gurvan et Guy et nous avions programmé avec Jacques un départ le jeudi matin alors que le vent se serait calmé et nous porterait dans la bonne direction. Un près bon plein de Noroît.
La grande voile était réparée, il faut dire que les Espagnols savent ce que cela veut dire l'urgence et ils ont bien travaillé et en temps et heure !
Cap sur Belle-île dans un premier temps et, les premières heures avec un peu de moteur pour atteindre les 5 nds de moyenne, plus tard, on stoppa le moteur et nous marchions à 5 / 6 nds durant le reste de la journée et une bonne partie de la nuit. Nos amis qui avaient de meilleures voiles que nous ,  plus neuves, nous ont largué et je leur ai dit, par radio, de ne pas nous attendre.Au matin du deuxième jour, le calme nous fit remettre le moteur  et puis, nous avons rentré le génois, marchant comme les Hollandais avec Grande voile et moteur.
Gurvan qui craignait que le moteur ne s"arrête , comme il l'avait fait à deux reprises, s"était mis en tête que s'il l'alimentait en fuel à la moindre vétille, il marcherait mieux et c'est ce qu'il a fait durant les 15 heures qui suivirent jusqu'à ce nous n'ayions plus de fuel en réserve.
A 40 milles de Yeu vers laquelle nous nous sommes dirigés sachant que nous n'aurions plus de vent ce jour là, nous avons décidé  de jouer le tout pour le tout et de consommer les 40 litres qui restaient dans le réservoir.Cela s'est très bien passé et nous sommes arrivés à Yeu vers 18h 30 juste pour nous installer près de Panous qui était arrivé à midi.
Des dauphins et d'autres bestioles plus importantes on en avait vu toute la nuit précédente, ils nous accompagnaient sans relâche, montrant qu'eux aussi, ils étaient des amis de Manapany et cela nous l'avons bien senti !
Guy nous a quitté le lendemain car il devait rentrer à Paris et le plus simple était de prendre la vedette pour aller à la Fromentine et de là un bus vers Nantes.
Après des adieux à nos amis de Panous et une bonne nuit au port, nous sommes rentrés Gurvan et moi à Belle-île avec un bon petit vent pour franchir la Loire et, un peu après la mi-route, une demi-douzaine d'heures de moteur . Nous sommes arrivés à Palais à 19,30 juste quand l'écluse ouvrait ses portes.
La croisière s'était achevée sur une bonne note, Gurvan était très content d'avoir fait cela et a même ajouté 100 € sur le compte qu'il devait à Manapany voulant par ce geste m'épargner une partie des frais occasionnés par la déchirure du génois.

jeudi 3 octobre 2013

Un peu de laisser aller ? ou beaucoup...ou...

Il faut que je vous le dise, si j'avais été tout à fait prêt, il y a treize ans pour partir...jamais je ne serais parti.
Il y a des choses qui arrivent sur les bateaux et que vous n'avez pas prévu et cela a beau passer pour de l'
imprévoyance , il n'y a rien à y faire. Il m'est arrivé beaucoup de trucs et il m'en arrivera encore. Vito Dumas qui est parti de la baie d'Arcachon sur un bateau qui faisait eau ne s'en est pas moins bien sorti à traverser l'Atlantique et devenir une référence marine malgré cela ! Je peux en citer beaucoup d'autres : Moitessier sur son Marie Thérèse qui a coulé aux Chagos et Alain Gerbault qui n'arrêtait pas de réparer ses voiles en loques et qui a mis plus de cent jour pour sa première traversée.
Depuis 13 ans je peux maintenant mesurer et surtout relativiser les choses.
Je me souviens d'autrefois, quand j'approchais d'un port, j'étais sur le qui vive me demandant comment cela allait se passer et il m'a fallu plusieurs années pour me rendre compte que cela allait très bien se passer et que il me suffisait d'approcher pour voir très exactement  comment cela se présentait.
C'est pour cela que je suis relativement serein sur Manapany parce que j'ai confiance en lui et que tant qu'il flotte, et que j'aie une voile ,même un mouchoir de poche,  je n'ai pas peur...
 Le tout c'est d'être capable de faire face à de l'imprévisible sans déclencher le May day pour finalement pas grand'chose .
C'est Jack London qui disait: un marin c'est celui qui est capable de naviguer seul sur un petit bateau,
Je me contente de cette référence et je me dis : je suis un marin...

mercredi 2 octobre 2013

Mais c'est bien sûr !

Merci aux amis de Manapany qui m'ont répondu ! D'ailleurs dans le sens que je pensais et qui est du bon sens. Ma responsabilité est engagée dans tout ceci et , contrairement à ce que me dit Hervé, je ne veux pas me déculpabiliser. Donc, il faut que j'assume , je ne sais pas encore comment mais je le ferai !

lundi 30 septembre 2013

A la fin du deuxième jour...

A la fin du deuxième jour, après des périodes de vents faibles et de recrudescence, nous  avons décidé de mettre le moteur en marche mais voilà qu'une panne d'électricité nous en a empêchés. Pas moyen, sans courant de mettre le moteur en marche! Comme nous l'avons constaté plus tard, à Gijon c'était une panne toute bête : le coupe batterie s'était débranché ! On a cherché partout sauf là !
En attendant, mes équipiers ont voulu lâcher le 2ème ris mais sans s'apercevoir que la bosse de ris n'était pas lâchée et , à forcer sur le winch, ils ont réussi à déchirer la grande voile depuis la chute jusqu'au guindant.
Nous n'avions donc plus que le génois pour nous faire arriver à la côte mais on était au près bon plein et Manapany avançait toujours, moins vite peut-être mais il avançait.Il restait 44 milles , 10 à 12 heures...
Et puis le vent est tombé et la nuit également , il y avait une bonne houle mais la mer était plate, sans clapot .

dimanche 29 septembre 2013

mercredi 25 septembre 2013

remettre à l'endroit

l'avant dernier post doit venir en dernier !Je me suis encore mélangé les pinceaux !

mardi 24 septembre 2013

Gijon

On y est allé à Gijon, et même que cela n'a pas été de tout repos.
Nous étions 4 a bord de Manapany et nous sommes partis le 12 septembre au lieu du 10.
Comme toujours il fallait choisir et partir sans tenir compte des impératifs de temps mais simplement en se basant sur les fenêtres possible de météo.
Elle n'était pas mauvaise cette météo si cela  n'avait été que d'aller à Lorient ou au Crouesty, ce que j'appellerais des navigations intérieures ou plutôt locales. Il y avait deux barettes sur les vents annoncés soit 20 noeuds de vent mais c'était dans le golfe de Gascogne et , à cet endroit il valait mieux  compter sur une demi- barette de plus et la mer qui va avec...
Un ris dans la Grande voile et trois tours de rouleau sur le Gênois et pourtant nous filions comme si on était en course, 6 à 7 noeuds , une houle de 3 mètres .
Nous avons pris des quarts de deux heures en équipe de deux, J'ai pris le premier quart avec Gurvan qui n'avait jamais navigué de nuit mais qui, toutefois, était un bon marin.

A 2 heures du matin nous avions parcouru 50 milles et nous filions au largue à 5 noeuds.
A 8 heures nous avions parcouru 80 milles et le vent se maintenait toujours ...le jour était levé

dimanche 23 juin 2013

Hommage au Capitaine Watson

A l’instar de Paul Watson




Paul Watson Capitaine de Sea Shepherd,poursuivi par la mafia nippone alliée au Costarica pour « mise en danger de la vie d’autrui » façon de parler pour dire qu’il dérange les puissances matérielles qui veulent, malgré les interdits, continuer à tuer les baleines et les requins alors que ces animaux sont en danger de disparition, Paul Watson donc est mon modèle et je veux le soutenir

Pour ce qui est de la piraterie, je suis donc monté en Belgique pour faire avancer le schmilblick et comme, pour des raisons de co-voiturage , je devais passer par Paris, je suis allé, dans la foulée, à l’ambassade située au pied de l’arc de triomphe, ( photo ci- contre pour faire plaisir à William) aux fins d’obtenir un document d’attestation de résidence en France que m’a finalement accordé la mairie de Palais. Cette attestation , je ne l’ai pas reçue à Paris parce que le consul délégué était absent, ce jour là ! Par contre j’ai commandé ue nouvelle carte d’identité, l’autre ayant été perdue et la prolongation de mon passeport qui arrivait à expiration. Dont coût, payable immédiatement : 96€

Veuf de ce document nécessaire pour la lettre de Pavillon, je montais quand même à Bruxelles pour, au moins dire bonjour à mes petits enfants de Nivelles et allais directement au 56 rue du progrès pour essayer d’avoir ce document sans lequel, je n’ai pas droit de battre ledit pavillon. Vous me direz : le pavillon ça se mérite et j’acquiesce à cette façon de voir…

Merci à Pascale de m’avoir invité chez elle, c’est toujours un moment bien agréable !

Merci aussi à mon fils et à ma filleule Véronique de m’avoir hébergé en Belgique pendant ma courte visite. A charge de revanche, comme il se doit !

Voilà pour William, photo prise à partir de l'Ambassade de Belgique , vous voyez qu'on est gâté au point de vue emplacement à Paris !

lundi 17 juin 2013

Manapany , le bateau pirate

Voilà ! je suis à bord de Manapany , le bateau pirate mais, comme j’ai toujours gardé cette nostalgie des braconniers de tous bord , ayant moi-même fréquenté un braconnier qui fut, en 42 ,quand il m’apprenait le patois de mon village, un réfractaire au travail obligatoire et le meilleur joueur de balle que j’aie jamais connu , ce jeu wallon, un peu en perdition comme le crossage , cela me plait que Manapany, pour un temps, fasse partie des parias de la société !




C’est pour cela aussi que Manapany arbore un sticker acheté sur le bateau de sea shepherd, le bateau du capitaine Watson ( voir sur internet) lors du rassemblement de Brest , l’an dernier.

Tout cela est bien confus pour vous mais…que je m’explique !



Il y a une quinzaine de jours, j’eus la visite des douaniers sur Manapany. En voyant les papiers du bord, ils m’ont signalé que nous n’étions, Manapany et moi pas en règle. En effet, je venais, après 3 mois d’attente , de recevoir la lettre de radiation de l’acte de Francisation de Manapany ; Manapany jusque là, avait battu pavillon français tel qu’il était quand je l’ai acheté à La Rochelle.

Pour des raisons administratives, compliquées en France, j’avais décidé de reprendre le Pavillon belge que j’avais délaissé au profit de l’acquéreur de Thiluric lorsque je l’avais revendu. J’ai, en février dernier, adressé mon acte de francisation au bureau de la Rochelle dont Manapany dépendait afin de le faire radier , condition exigée par la Belgique pour acquérir la lettre de pavillon. Après avoir téléphoné pour demander où on en était, j’ai enfin reçu cet acte de radiation, fin mai !!!!

Donc, en attendant, Manapany est sans pavillon et dès lors, il est pirate. Mais il est inutile et même interdit d’arborer le « Jolly Roger », le pavillon noir à tête de mort qui était celui de la Flibuste.

Une de mes bonne équipières, Brigitte H, montoise de surcroît, étant venue dernièrement avec son mari, sur Manapany, je lui demandé de veiller à la chose et voilà qu’elle accepte d’effectuer toutes les démarches nécessaires pour régulariser cette situation intenable à la longue. Il m’en coûterait, au bas mot, une amende de 150€ si j’étais pris en flagrant délit, hors du port !

Patience donc ! y a pas le feu au lac !

mercredi 29 mai 2013

Manapany sortant de l'onde !

Nous étions partis au Crouesty afin de remplacer le pot des toilettes de Manapany. Je n'étais pas arrivé à remonter correctement les tuyauteries et les raccords qui vont avec et j'avais décidé d'en finir une fois pour toutes en remplaçant la totalité du matériel. Mais mon fournisseur habituel n'avait pas tout le matériel et il fallait le commander. J'étais au courant du prix que j'avais pu vérifier sur la catalogue d'Accastllage Diffusion que je possédais à bord. Mais voilà que l'on m'annonce un prix 10% plus cher. "Ne le commandez pas tout de suite dis-je au vendeur  je vous rappelle "
Je me suis immédiatement rendu chez Uship un peu plus loin et je m'enquiers une fois de plus ; là, les prix étaient conformes mais ils ne disposaient pas de tout le matériel non plus ( flux tendus ) et donc je me risquais à ne lui commander que l'embase . Et puis j'ai commencé à démonter : en effet l'embase était fêlée en deux endroits, ce qui expliquait les fuites au moment où l'on se servait de la pompe. J'ai sorti le tout dans le cockpit de Manapany j'ai démonté l'embase foutue et l'ai rempacée par la nouvelle tout en veillant bien à ne pas serrer trop les joints . Trois bonnes heures après, l'appareillage était en place et tout fonctionnait à merveille ! Cela prouve une fois de plus qu'il faut savoir tout faire dans un bateau et, non seulement, j'ai gagné le prix de la main d'oeuvre mais j'économisais 125 € sur le prix que j'avais envisagé de dépenser initialement et , ma foi, j'en étais tout content.


Il en avait bien besoin de ce petit ravalement ! Nous avons donc sorti Manapany  par le truchement de la grue du port. Il fallait, en effet s'occuper de ce presse-étoupe qui nous lâchait et repeindre la coque de sa seconde couche .
Le presse-étoupe , cette fois j'ai bien observé comment cela fonctionnait : l'étoupe  qui sert à empêcher l'eau de passer le long de la ligne de l'arbre de l'hélice à la sortie de la coque est une tresse de matière au téflon que l'on enroule le long de l'arbre et que l'on serre ensuite pour empêcher l'eau de passer mais non pas l'arbre de tourner.
Finalement faute de Sébastien qui ne pouvait pas venir, j'ai demandé à Patrice le mécano de réaliser cette opération. J'ai gardé par devers moi un bout de tresse dès fois que...
Ensuite on a changé les anodes et l'on s'est mis , mon petit gabier et moi à repeindre la coque, profitant du fait que Manapany était sur le quai . Très adroit mon petit gabier, Olivier, a également collé le stripe bleu qui donne a Manapany un petit air coquet qui lui va  magnifiquement bien.
Le lendemain les gars du port ont remis Manapany à l'eau et moi j'en ai été quitte à rétablir le pataras qu'on avait du lâcher pour pouvoir faire passer les chaines de la grue au niveau du mat. Vérification de l'étanchéité du presse étoupe et voilà Manapany paré pour une nouvelle saison !

dimanche 19 mai 2013

Les Insulaires

Bien sûr que Manapany s'y rendra à Ouessant, lors des Insulaires de septembre. Même qu'il a déjà un équipage : Gurvan dit Kéké le Bosco et ses magnifiques couteaux peints et Sam notre informaticien et cordéoneu d'élite .
on cherche un co-équipier pour nous y accompagner !
Nous partirons 5 ou 6 jours avant ! Il sera possible de revenir par une autre manière que sur Manapany mais il est également possible de rester à bord !
Le plan prévu serait: Les Glénan, Sein et Ouessant !

deux scooters électriques pour nos amis !

Manapany et moi, avons décidé, de commun accord, de mettre nos deux vélos électriques à la discrétion de nos amis, en visite sur l'île
Ainsi, ils pourront consacrer un peu de leur séjour à visiter notre si beau caillou qui lui en vaut vraiment la peine !

vendredi 17 mai 2013

Parce qu'il le vaut bien !

Fabien, un des équipiers de Manapany est venu passer deux jours à Belle-île; j'aurais aimé qu'il reste un peu plus longtemps mais, comme il a acheté une pénichette, il doit s'en occuper et , en outre, il a été retenu pour  donner des cours de kayak, tenez vous bien, à Dubrovnik ! 3 mois qu'il va y rester ! il commence le 1er juin ! Ben oui, c'est le prix de la liberté !
Nous avions mis Manapany juste devant les tins , au sec, et après un ponçage manuel suffisant, nous avons commencé à peindre la coque de Manapany et c'est bien normal, il le vaut bien. Un seul regret : nous n'avons pu y mettre qu'une seule couche nous allons sortir Manapany, au sec, pour le week-end du 24 mai et nous appliquerons la seconde couche pendant que Sebastien s'occupera du presse étoupe qui , mal posé par un "professionel" laisse passer un seau d'eau par jour dans la cale moteur de Manapany. Du travail de pro, à la va-vite et qui ne s'est pas donné la peine de couper en biais la tresse laquelle demande le plus grand soin, lors de la pose.
Un autre problème est celui des toilettes dont un de mes équipiers, non averti, avait réussi à boucher la tuyauterie d'évacuation ; ne jamais mettre de papier dans les toilettes, ok je le sais moi, pour les avoir bouché il y a longtemps mais tous mes équipiers ne le savent pas parce qu'il n'y a aucun avis affiché dans ce sacré-saint-lieu ! Et là, je n'ai qu'à m'en prendre à moi-même ! Il faudra donc tout démonter et remonter .
Si des équipiers de Manapany étaient dispos ce week-end là , on serait bien heureux de les avoir parmi nous.
Il faut que Manapany soit beau et sain, il le vaut bien !




mardi 14 mai 2013

Semaine du Golfe de Morbihan

Si, nous y sommes allés à la semaine du Golfe et même revenant de Houat, samedi avec Nathalie une nouvelle équipière brestoise, nous avons suivi le train de bateau qui rentrait dans le Golfe pour sa Grande Parade.
Il y avait du beau monde, La Marité, L'étoile du Roy, l'étoile de Molène, le Biche, dernier Thonier de Groix avec son bout dehors de 5 m, la Belle-Iloise y était aussi avec Ronan son capitaine et une foultitude de bateaux de toutes sortes .
Manapany non seulement suivait le train mais nous allions plus vite qu'eux. Le vent était fort et malgré un ris et trois tours de rouleaux, nous filions 7 noeuds. Nous n'étions pas assez près pour prendre des photos qui n'auraient rien donné !Néanmoins, Nathalie va m'en envoyer quelques unes , on verra !
Le lendemain nous sommes repartis à 4 les parents de Fabien qui avaient envie de découvrir la mer nous ont accompagnés à Hoëdic , cette fois. Hoëdic, la mythique où nous sommes arrivés et avons pu profiter du petit ponton .
Permission de débarquer et quartier libre pour l'équipage, 1 heure . D'accord, ce n'est pas suffisant pour tout voir il en faudrait dux ou trois mais la marée nous attendait. Surprise , Thiluric était sur la première tonne, et Michel Pelloquin, qui a acheté son bateau et fut notre équipier, y était aussi. Larges signes au revoir car nous étions pressés de reprendre notre route vers le Crouesty que nous avons atteint en deux heures, au près serré au point de mouiller une partie du poste avant , crime de lèse-majesté car c'est là que dort le capitaine !
Même pas malades nos invités et pourtant un petit clapot nous guettait à l'entrée du port ! Quelle belle journée de navigation !

samedi 27 avril 2013

La barque à clins de Jean Houcke

Jean , un des amis de Manapany m'avait demandé de passer chez lui à Kergostio, pour  y voir la barque qu'il avait reçue et dont il aimait tant la forme. Et de fait, c'est une très belle petite barque à clins, élégante comme tout et je ne puis qu'apprécier le bon goût de Jean là-dessus.
Il voudrait la remettre en état et me demande mon avis. Elle est fort dégradée mais c'est faisable, je vais demander à Gurvan de passer la voir et peut-être pourrions nous, ensemble, faire une proposition de réfection ?? Quisaz ? 



Chtimiser Manapany

Ben voyons ! Agnès, une des fidèles équipières de Manapany , m'a appris ce terme que j'ignorais totalement, à ma grande honte, car né en Belgique, dans les environs de Mons et de Tournai, j'eusse du savoir !
On sait que la réputation des gens du Nord c'est d'être propres et d'avoir une maison impeccable. Et ça n'a pas manqué : Agnès m'a signalé vouloir chtimizer le carré et la cuisine de Mnapany, pauvre Manapany dont j'avais négligé un tantinet les parois et les rideaux. Et de prendre la wassingue et d'y aller de bon coeur;elle vous a rendu toute une partie de Manapany propre comme un sou neuf. Je vais revenir m'occuper de ces rideaux me dit-elle, ils ont besoin d'être lavés. Et c'est ce qu'elle a fait, dès le lendemain ! Alors, ne venez pas me demander pourquoi je tiens à des équipiers pareils. Sur le coup, je l'ai nommée Capitaine en second de Manapany qui n'attendait que celà avec le droit de monter à bord, même en l'absence du Capitaine et propriétaire, ce qui est une marque de confiance bien méritée !

La première équipière

Nous sommes partis Manapany, Agnes et moi vers le Crouesty car un ami , pas bien dans sa peau, m'avait appelé pour essayer de l'aider à s'en sortir. C'était évidemment un bon prétexte car comme je l'ai déjà dit, ma vie, désormais, c'est cela d'abord, aider des alcooliques qui souffrent encore. Manapany en est le moyen .
Agnes qui était en vacances à Belle-île et qui m'avait signalé sa présence, était l'équipière toute rêvée, en effet, elle fait partie de l'équipage permanent de Manapany et , comme je répugne, désormais à partir seul, encore que..., disons qu'il est plus prudent, à mon âge, d'être accompagné, je lui ai demandé si elle voulait bien être mon Second. N'oublie pas de prendre ton sac de couchage , lui dis-je car nous ne reviendrons que le lendemain.
Manapany était en attente dans l'avant port que la Capitainerie avait aménagé en quai d'embarquement avec accès direct au bateau que j'avais mis , le cul au ponton. Après tout comme dirait Gilles, Manapany a un beau petit cul et il peut le montrer !
Nous sommes partis vers la Teignouse que nous avons atteinte au bout d'une heure et demie, dégustant entretemps le poulet rôti que j'avais acheté chez Charles, pour la circonstance et puis, changeant légèrement de cap, nous nous sommes dirigés vers le Crouesty où nous sommes arrivés légèrement à l'avance, pour le rendez-vous, et nous nous sommes amarrés au ponton d'honneur.
Le temps de discuter avec les amis qui m'avaient appelé, Agnès s'en fut faire le tour du Crouesty ce dont elle fut assez déçue, ne trouvant pas, dans cette cité , la caractéristique et la joliesse des petits ports bretons qu'elle espérait trouver.
Nous avons dîné avec les restes de nos sandwiches qu'Agnès avaient amenés et les premières fraises achetées sur le marché du Crouesty, mais pas assez pleines de sucres et de soleil, malgré l'appellation Gariguettes qu'elle portaient assez mal .
Un petit incident: vers les 22,30 le courant général du ponton fut coupé, nous laissant dormir dans la frîcheur nocturne.
Dès le lendemain matin, laissant mon équipière profiter du sommeil du juste, j'ai changé Manapany de place, de façon à pouvoir disposer de l'électricité qui nous dispensa de sa bonne chaleur matutinale et bien agréable , ma foi !

mercredi 24 avril 2013

A la rescousse d'Armand !

Nous sommes partis  avec mon pote Gilles chercher un voilier à Pornic pour aider un de nos futurs équipiers, Armand.
J'ai donc pris mon courage à deux mains et j'en avais bien besoin car je relevais d'une cruralgie aigüe qui m'avait laissé sur le tas pendant dix jours, avec béquille, ambulance et hôpital pour faire la totale.
J'ai pris le Bangor  à destination de Quiberon où Gilles m'attendait pour nous amener à Mesquer, pas loin de Piriac. En effet, Armand nous avait invité dans sa résidence superbe aux fins d'y passer la nuit avant de partir le lendemain pour Pornic.
Un excellent repas préparé par Marie José, la femme d'Armand nous attendait et c'est ainsi que nous avons fait connaissance ! Bonne façon, par ailleurs ! La meilleure qui soit !
Le lendemain ,( et c'est ici que je m'aperçois que je n'ai vraiment pas le reflexe photo car je n'en ai prise aucune) nous sommes partis à quatre chercher ce bateau à Pornic un Gibsea 262,
Après avoir salué Pierre Paul, l'ex Capitaine de Palais et actuellement Capitaine de Pornic, nous avons mis à la voile vers 11 heures, tiré un long bord vers Noirmoutier et puis cap au 310 , notre route. Le vent était contraire et nous avons mis de longues heures pour parcourir les quelques 30 milles qui nous séparaient de La Turballe.
Il était tellement pointu, ce salopard de vent qu'accompagnait un fort clapot  que nous avons du nous y prendre à 3 fois pour doubler la pointe du Croisic, juste avant La Turballe.
Dans l'entrée avec chicane du port de la Turballe nous craignions que le moteur ne tombe en rade car il nous avait fait faux bond quand on a voulu l'utiliser pour doubler cette fameuse pointe de Croisic .Des creux de 2 mètres à l'entrée, nous ont un peu effrayés mais une fois dépassée la pointe de la digue, on est pratiquement tombé dans le calme !
Bref, ce fut sportif et nous sommes tombés dans nos sacs à viande, dix minutes après avoir dîné.

Le lendemain, nous avons regagné Mesquer ,en quelques heures, et laissé le bateau d'Armand qui s'appelait Montabord mais qu'Armand débaptise pour l'appeler Eole.


En Avant!




Ben oui quoi, on a des amis qui nous supplient d'avoir des photos de Manapany et voilà !


dimanche 3 mars 2013

Barre de flèche réparée !

Je suis allé avec Manapany il y a quinze jours, au Crouesty pour y faire déposer le mat et faire le nécessaire sur la barre de flèche incriminée. Peine perdue, Manfred n'était pas disponible avant le 9 mars et encore.
Faisant gaffe à n'utiliser que les haubans tribord, pour éviter l'incident, je suis allé à La Trinité afin de voir si je ne pouvais trouver un gréeur qui pourrait effectuer le travail et, sur la recommandation de Manfred, j'ai appelé l'atelier Cable de Locqmariaquer et j'ai pu discuter avec Xavier qui m'a dit pouvoir faire la réparation dans l'après-midi en montant sur le mat.
Il est venu comme promis,dans l'après midi, et, avec son équipement de parfait varapeur,il a grimpé dans la mâture et il m'a réparé la panne en deux coups de cuillers à pot. Il ne m'a compté que 3/4 d'heure de main d'oeuvre! Super efficace le gars!

Demain matin,à 7.30 , je repars à nouveau vers Port-Haliguen avec un de mes équipiers, j'y laisse mon bateau et tandis que l'équipier part à Nantes chercher une copine, je reviens à Belle-île par le ferry, pour être, à temps pour la réunion AA de demain soir. Il est prévu de reprendre le ferry, le lendemain, et d'effectuer des ronds dans l'eau avec Yves, l'équipier qui sera revenu, entretemps, avec sa copine. Il est vrai que , pour moi, traverser vers Belle-ile en ferry coûtera bien moins cher que de les faire venir à eux deux, même pas Morbihannais les pauvres !
En outre, ce qui n'est pas négligeable, on dispose du tarif d'hiver à Port-Haliguen, cad la gratuité durant cinq jours et ce jusqu'au 20 mars.  

lundi 28 janvier 2013

Mon petit gabier

Ben oui, j'ai un gabier attitré, un mousse qui peut grimper au mat quand cela est nécessaire.
Et je trouve cela très commode car c'est une question de poids. Quand je dois envoyer dans la hune quelqu'un qui pèse 80 kgs j'ai deux fois plus de mal que d'envoyer Olivier qui lui n'en pèse que 40.Je lui accorde quelques sous car toute peine mérite salaire mais il en  coûte, à Manapany, bien moins cher que les 45 € l'heure d'un mécano quel qu'il soit.
Récemment encore, je l'ai envoyé là haut parce que ma girouette était bloquée;quand il est redescendu après avoir vérifié les réas et la girouette je lui ai demandé de vérifier les barres de flèche et il a découvert un truc à faire tomber le mat: une des ferrures de fixation de la barre de flèche babord était cassée . Cela veut dire que la barre de lèche en question ne tient plus que parce que le hauban l'appuie contre le mat. Si jamais elle venait à lâcher, on risque la chute du mat et donc...il faudra enlever le mat pour pouvoir réparer.
De toutes manières, il me fallait sortir le mat pour pouvoir y mettre, à  bonne hauteur,le point de tire du nouvel étai largable que Manapany va s'offrir. Je n'ai pas de possibilité d'installer un tourmentin ni un solent qui seraient bien pratiques pour ne pas dire indispensables au cas où le vent forcirait.
 Pour les non marins, je vous prie de vérifier tous ces termes techniques grâce à Wikipédia que vous avez tous sur votre ordinateur .
On verra cela avec Gilles au Crouesty et on en profitera pour refaire de la strate avec Michel quand Manapany sera au sec.
Ben , Manapany, mon petit père, on va bien s'occuper de toi , tu verras !

vendredi 25 janvier 2013

A capitaine cowboy, équipiers rétifs....

Un de mes bons équipiers,( mais que dis-je là ? ils sont tous bons !) m'a envoyé un mail du Cap vert qui correspond bien à ce que je dis dans le titre: tout l'équipage du bateau est parti à cause de l'humeur du capitaine.Ils étaient 4 et les trois équipiers ont quitté le bord dégoûtés.
Ce n'est pas tout d'avoir un beau grand bateau, il  faut aussi savoir mener les hommes.
Pour moi, il y a deux manières: la manière forte et l'autre
La manière forte est celle qui était pratiquée autrefois lors de ce qu'on appelle le Shangaïage . On vous soûlait la g.., on vous embarquait et vous vous retrouviez, le lendemain midi, alors que vous sortiez du coaltar à des dizaine de milles de votre port. Il fallait donc faire contre mauvaise fortune bon coeur et continuer sa route avec le bateau jusqu'à la première occasion de désertion.
Il y a encore de ces faux capitaines qui croient que la gueulante est la seule possibilité de faire des bons équipiers. J'en ai connu un qui se prenait pour Tabarly et qui, ne consultant jamais son équipage, décidait tout seul de ce que la journée allait nous réserver. Il y a eu une quasi mutinerie et, en ce qui me concerne , je ne suis plus jamais monté à son bord.Un autre avec qui je n'ai jamais voulu naviguer , connaissant sa réputation , n'arrêtait pas de gueuler sur ses équipiers qui bien entendu ne restaient pas longtemps avec lui.
Fabien et ses copains ont subi la même expérience mais, ce qui m'a fait le plus grand plaisir c'est qu'il m'a confié revenir en mars et reprendre contact avec moi, pour de futures croisières.
Pour ma part, je dois avoir une trentaine d'équipiers réguliers, qui reviennent dès qu'ils en ont la possibilité et donc j'en conclus que ma façon d'être avec mon équipage est la bonne !

mercredi 16 janvier 2013

Encore un couac ....mais il le fait exprès !

Un de mes bons équipiers, Hervé Le Gonidec dit le Go m'a appelé, l'autre soir, pour me demander si je pouvais me rendre à Lorient. "Je suis décidé à donner ma participation à Manapany, sous forme de révision du moteur . Je vais m'occuper de tes injecteurs et également des bougies de préchauffage "
J'ai donc tâté le vent, trouvé une fenêtre météo et nous sommes partis Manapany et moi pour une nouvelle traversée. 
Nous avons bien marché encore que, par le travers des Birvideaux, il y avait une mer assez forte et,comme nous étions vent arrière et que ce vent était tombé, ma bôme s'est mise a taper sur le bas hauban et l'embout de bôme s'est détaché. Mon sang ne fait qu'un tour: il faut affaler si on ne veut pas augmenter le risque de casse plus grand. Grâce aux lazy jacks, la voile a été contenue et j'ai pu affaler dans de bonnes conditions et bloquer cette bôme déjantée avec un bout que je trouvais tout prêt. Inutile de vous dire que j'ai capelé mon harnais de sécurité et que je l'ai croché à l'anneau du tangon devant le mât, afin d'éviter de passer par dessus bord avec les embardées telles que nous les vivions .J'ai donc repris ma route avec le seul génois mais il suffisait amplement car nous étions vent arrière. En arrivant à Lorient, avant la Citadelle de Port Louis, un bateau de la douane m'a fait des signes avec son phare mais je n'y ai rien compris, mes feux étaient allumés mais peut-être que le pavillon breton que je ^portais sur le pataras ne leur a pas plu car fort en lambeau . Suivant une école plus traditionelle que la mienne, les pavillons devraient toujours être en très bon état mais moi je le préfère ainsi et faire savoir à ces morveux que c'est un pavillon qui a connu les honneurs de la guerre et des coups de vent et que donc je suis fier de porter sur Manapany.
Et donc, mon bon Hervé est arrivé le lendemain au quai de Rohan,à huit heures tapantes, comme prévu. Il s'est attelé à sa tâche et deux heures après nous étions à l'atelier Normand qui a la représentation de Nanni . Comme l'avait prévu mon ami Hervé deux des injecteurs étaient douteux ( pissaient). On les commande, nous dit le chef et vous les aurez demain matin.  J'avais des doutes car la maison mère était à Bordeaux mais non, le lendemain à 9h 30 les pièces étaient disponibles et Hervé a pu finir son travail.
Je l'ai invité à déjeuner à la "Tavarn ar Roi Morvan" où sévit Irène, la Pourlette, dont je vous ai déjà parlé. On a mangé comme des rois ;la Tavarn était pleine, comme d'habitude alors que, dans  les restaurants des environs, il n'y avait âme qui vive. C'est dire la réputation de cette taverne spécialisée dans la cuisine typiquement bretonne.  Dès fois que vous y passeriez, ce lieu ( plus que mythique puisque c'est de là que partent les Bagads de la semaine celtique de Lorient) se trouve en haut de l'avenue de la Bove et c'est tout près du port de plaisance.
En rentrant au port à Palais lors de mon retour, voilà mon signal de moteur qui s'allume en même temps que le sifflet d'alarme. Après investigations et consultation de l'ami Hervé contacté par téléphone " c'est probablement le rotor de la pompe du circuit de refroidissement qui est naze , vérifie si à l'échappement, de l'eau passe ou non ! Ben non elle ne passait pas. Donc démontage, pour ma pomme cette fois , remplacement de la dite pièce et le plus drôle, ça marche!
Le coût de la facture chez Normad dépassait les 300 € , voilà, c'est ma quote part m'a dit l'ami Hervé et celle de Marie, sa femme, bonne ^petite équipière qui adore venir faire ses classes sur notre voilier d'élite et des élites !

mardi 1 janvier 2013

Ah oui, j'oubliais : la purée de pois

C'est vrai cela, et c'est finalement le plus dur,dans notre Bretagne bien aimée: la brume et le brouillard !
En 2002, j'ai passé le raz de Sein, pour la première fois, dans un brouillard tellement  épais qu' on ne voyait pas à 30 m;

Un ami m'avait demandé de ramener avec lui un Folie Douce ( 9 m) que l'on devait prendre à Groix. On nous a donc amené en voiture à Groix pour prendre livraison du dit voilier et le ramener à Perros. Après une halte à Audierne, nous sommes partis vers le Raz , j'avais un petit GPS portable mais à l'époque je ne l'utilisais pas au maximum de ses possibilités; par exemple, nous ne faisions pas le point toutes les dix minutes comme nous le faisons,désormais, systématiquement, en cas de brouillard,..
Je signalais notre approche de "la plate" à mon compagnon, il n'y avait pas de vent et nous n'avancions guère sauf que....
tout à coup, le courant qui était avec nous nous a entraîné, à vive allure entre la Plate et la Vieille . En fait,on était au plus gros du jus, c'est à dire la Troisième heure de marée et tous mes équipiers savent que c'est le  moment ou le courant est le plus fort. C'était un courant de coëfficient 82 soit de vives eaux. J'ai eu tellement peur que, je vous l'assure, je me suis mis à prier Dieu à voix haute pour qu'il nous épargne. Dix minutes plus tard, le calme était revenu mais j'en tremble encore ! A à cette époque, le Folie Douce était muni d'un moteur rikiki,  Diesel ok mais de 4 cv , beaucoup trop faible que pour nous sortir de là où le courant faisait au moins 7 noeuds

Une autre fois, avec Gilles, par brouillard encore, nous nous dirigions vers Penfret des Glénans et une fois de plus, on ne voyait que dalle ! Nous approchions de l'île au moteur car pas de vent, la nuit était tombée."Gilles vois-tu le phare, on n'est plus qu'à un quart de mille " "non, je ne vois rien " On continue notre approche," toujours rien ?" Non , je ne vois rien "
L'écho sondeur s'est mis à sonner , 6 m de fond !" Mouille" dis-je à Gilles ! A peine ancré, je jette un coup d'oeil vers le mat et je vois le Phare juste au-dessus de nous. !
Nous étions au sud de Penfret; on s'est guidé sur le piaillement des gwels que nous avions dérangés, pour contourner la pointe et trouver le mouillage où nous vîmes, à 20 m, les feux des voiliers qui y étaient ancrés.

J'ai passé le raz de Sein plus de dix fois dont trois par un brouillard tel que nous n'avons rien vu, ni la Vieille, ni la plate, rien...
Aujourdhui, on a le traceur qui nous indique très exactement où nous sommes mais de toutes manières,on fait le point toutes les dix minutes et l'on peut suivre notre trace sur la carte.
Nous avons bien appris et nous nous sommes adaptés!