Moody 42,5 (suite)

Eh bien voilà, j'en suis revenu de cette expérience à la fois enrichissante et décevante .Non pas à cause du bateau qui était très bien et très confortable à la mer, vous vous en doutez, mais à cause du climat social créé par le "chef de bord" et j'ai bien failli débarquer après deux jours
Comme j'avais promis à Coline de naviguer avec elle au retour, je suis resté quand même et nous sommes revenus sur les chapeaux de roues à Lorient après un bref passage à l'Aber Wrach et à Camaret.
Comme quoi, il ne faut pas se prendre ni pour Tabarly ni pour Surcouf quand on est dans la panique permanente et dans l'inexpérience absolue. Encore moins quand on fait éclater sa colère et son mécontentement à tout bout de  champs et faire supporter les fautes aux autres. Bref, je ne monterai pas à bord d'un bateau où se manifestera ce coco là !
J'ai néanmoins signalé à Coline que j'étais prêt à partir avec son bateau et elle quand elle le voudrait et où elle voudrait . Elle fait une excellente équipière qui en plus sait se servir de son Ipad au mieux des intérêts de la croisière. Je me fais fort de pouvoir lui enseigner les petits trucs dans les ports et je suis sûr qu'en quelques jours elle deviendrait un chef de bord parfaitement valable !