Evidemment qu'un malheur n'arrive jamais seul, et je suis payé pour le savoir ou plutôt, j'ai payé pour le savoir !
Début du mois , j'avais rendez-vous avec mon cardio à Lorient. Je pouvais profiter d'une fenêtre météo favorable pour y aller et j'y suis allé mais cela ne s'est pas passé comme je l'avais imaginé.
Le vent était fort, ce jour là et, au portant , de plus, quand j'ai viré la bouée verte des Basstresses,c'était carrément vent arrière. Manapany portait toute sa toile et , comme j'approchais de la Citadelle du Port-Louis, je me mis en position pour rentrer mon génois . Voilà que la drisse de mon enrouleur surpatte et donc , malgré mes efforts, je ne suis pas parvenu à la dégager. Mon pilote automatique était en réparation , je ne pouvais donc pas lâcher ma barre et aller à l'avant pour étouffer le foc qui, au moment où je passais la citadelle, s'est mis en torche. Il me fallait à tout prix affaler ma grande voile et donc, après l'ile st Michel je cherchais un quai pour faire cela tranquillement mais le vent avait encore forci et je ne pus affaler que au niveau de Pen Mané, après avoir mis mon moteur en route pour m'aider à mettre Manapany face au vent. Le lumbago que j'avais depuis quelques jour s'est, évidemment, manifesté à ce moment là, bref la totale. Un voilier ayant vu le manège, s'est approché et je lui ai crié que je ne pouvais pas me bouger parce que j'avais le dos coincé. J'ai fait route vers le port de plaisance de Lorient au quai des Indes et le bateau m'a suivi jusqu'aux pontons, m'a dépassé et s'est arrangé pour me recevoir à couple d'un autre bateau; merci gars ! Il a affalé complètement le génois et puis est parti sans attendre mes remercîments ! "Vous auriez fait pareil, si ça m'arrivait à moi " me dit-il !
Mon gênois était déchiré, là où j'avais repéré une faiblesse. La capitainerie m'a renseigné un voilier qui venait de s'installer et qui acceptait de venir au port chercher la voile. Ô surprise c'était Charles-Edouard, un ancien commercial de la voilerie Tonnerre qui s'était mis à son compte.Il m'avait déjà, du temps de Victor Tonnerre, le voilier de Tarbarly, réparé mon foc sur Thiluric. Devis 220 € pour la réparation qui serait faite après le week-end .
Quand j'ai reçu la voile, le lundi, je me suis appliqué à l'endrailler sur l'enrouleur ...mais arrivé a mi-hauteur, la voile ne passe plus et un des éléments de l'enrouleur se détache;bof, un malheur de plus! J'appelle Charles-Edouard qui me conseille d'appeler Tonnerre Grément . Dont coût :77 € en plus mais j'ai quand même eu droit à une révision complète de mon grément avec les instructions d'amélioration à apporter.
Moralité : Mon petit Charles, à ton âge, ne pars plus seul, surtout en hiveret puis, toujours avoir ton pilote automatique en bon état !
ya veremos !
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Je l'ai toujours dit, vaut mieux pêcher du bord de l'eau que de s'aventurer dans le domaine des poissons. Chacun son truc. Un peu d'humilité amis marins, voyons ! ;-)
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