Mais d'abord, pourquoi Bayona puisque ce n'était pas prévu dans notre programme ? Nous devions , en effet, nous rendre directement à Porto, après avoir passé une nuit dehors; eh bien oui mais votre vieux cachalot en a décidé ainsi ne voulant pas, à l'approche de Bayona, éprouver son équipage et lui même à une mer et à un vent un peu fort pour Manapany. Comme j'étais à la barre un peu avant de franchir le cap, j'ai carrément mis la barre dessous et je suis parti vers Bayona. ce qui vous donne quelques clichés supplémentaires dont un de la copie à l'identique de la Pinta, caravelle avec laquelle Cristobal Columbus ( Christophe Colomb ) est revenu de son premier voyage aux Amériques et a jeté l'ancre justement à Bayona.
Petite visite de la ville ancienne, mais tellement vite qu'on n'a même pas eu le temps de manger et puis , le lendemain, une grimpette dans le château médiéval de je ne sais quel Hidalgo était le propiétaire et maître . Très bien conservé , ma foi et avec des créneaux à l'espagnole , c'est à dire en pointe .
Quelques photos et départ vers 11 heures , direction : Porto, distance 56 milles . Au début, le vent était léger, ce qui nous a incité à lancer le spi technique que ne connaissaient pas du tout mes équipiers. On ne l'a pas torché ni coqueté et on l'a même lancé deux fois car le vent nous a refusé son aide.
Nous sommes arrivés à Porto Lexcoës à 6 heures du matin par un vent soufflant en rafales , au près; comme Fabien n'avait pas pris de ris, et serrait un peu trop la grande voile, j'eus droit à une douche salée d'enfournements non prévus. Je pestais comme un diable mais, au moins, j'ai pu localiser la fuite. En fait , alors que je croyais que cette fuite provenait du liston, elle venait tout bonnement d'en haut c'est à dire du capot dont le joint est à refaire ! Je vais donc m'enquérir d'un brico-machin du cru de façon à refaire ce non négligeable détail !
La Pinta |
le chemin d'argent ! Qui a dit que je n'étais pas riche ? C'est cela la vraie richesse !
Une demi-petite Marie à la barre !
Attention, y en a une grosse derrière !
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