Lisbonne
Oui, nous sommes arrivés à Lisbonne, lieu d’où est parti
Vasco de Gama pour effectuer la vraie route des Indes.
Cela n’a pas été sans mal, mon routeur, ce cher Wilfried,
qui bat pavillon allemand sur Gwenavel, l’oiseau blanc, n’ était pas là pour me
dire qu’il y avait un coup de vent sur notre route, mardi, il était en voyage
mais il m’avait cependant dit de ne partir que le lendemain. Je pensais qu’il y
avait vent contraire, ok, mais je ne m’attendais vraiment pas à cela. Le vent
est monté, monté jusqu’à force 8 et c’était Marie qui était de quart !
J’ai été , en vitesse la remplacer et malgré le ris que, par chance, nous
avions pris et le Solent de 8 m2 devant, j’eus un mal de chien à conserver le
bateau sur sa route et j’ai du appeler Fabien à la rescousse. Quelques heures
plus tard, le vent a diminué et nous pouvions à nouveau reprendre notre
route ; on avait encore le vent contre nous et, après avoir tiré des bords
vraiment carrés, où, pendant 5 heures nous avons avancé de 7 milles dans une
mer clapotante et une houle croisée qui ne nous arrangeait pas. Nous nous trouvions en face de Figueira do
Foz mais je n’avais pas du tout l’intention d’y aller car c’était les grandes
marées et ce port est à déconseiller, dans ce cas.
Nous avons décidé de passer une nuit de plus, en mer et de
gagner Lisbonne ;
Nous avons, donc, repris nos petits quart de deux heures et
sommes arrivés à Lisbonne le lendemain à 3 heures de l’aprem. Un premier port à
Oeiras, sur la suggestion de mes équipiers après avoir pratiquement surfé sur
les grosses lames juste avant Cascaïs . Impressionnant, j’aurais aimé que ma
petite surfeuse Maya soit là, pour voir cela !
J’étais de quart quand on a doublé Péniche et je vous assure
que nous filions vite, très vite, avec un vent fort, au près, babord amures, je
faisais souvent plus de 7 Nœuds ! j’avais Péniche à babord et un clair de
lune superbe que je n’ai pu prendre en photo car je ne voulais pas réveiller
mes équipiers dormeurs , il y en aura d’autres !
Et puis, là, le miracle ! Je savais qu’Emilienne, une
amie AA que je n’ai plus vue depuis quinze ans se trouvait près de Lisbonne, je
l’avais vu sur Facebook et je lui avais envoyé un petit message pour lui dire
que nous allions passer près de chez elle et lui demander de nous guider.
Aussitôt arrivés à Oeiras, je me suis enquis de sa
situation, quelle fête, ma foi, elle m’apprend qu’elle a participé à la
fondation d’un groupe AA , parlant français à Lisbonne et m’invite à y
aller ! Je suis ravi ! C’est ce parcours là que j’avais fait à
Belle-île avec Bernard ! Comme c’est étrange !
Autre chose qui me donne à penser : ce matin je me suis
bloqué le dos en essayant de monter la table tout seul, du coup, impossible de
marcher ! Je vais demander à Emilienne de me trouver un bon docteur ostéo
et mes équipiers m’ont acheté deux cannes anglaises !
Fabien dans ses œuvres! |
La tour de Belem |
Le pont du 24 avril à l'entrée de Lisboa |
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