Vendredi, comme prévu et malgré le manque de vent, nous étions partis, au moteur, fin d'aprem, afin de gagner Essaouira, autrement dit Mogador.
Nous n'avions pas quitté la grande rade quand toute affolée, Marie, nous hèle , signalant une épaisse fumée qui s'échappait de la cale moteur. On coupe le moteur et force nous fut de constater que l'on ne pouvait plus remettre en route ! On jette l'ancre et Fabien se met à l'avant du bateau pour attirer l'attention des pêcheurs qui rentraient. En même temps, j'appelle la capitainerie sur canal 9 mais ils ne répondirent pas; j'appris plus tard que c'était le canal 11 qu'il fallait appeler.
Un pêcheur est donc venu nous chercher et nous sommes rentrés au port en nous mettant à couple du bateau de Philippe. Je vous rapporterai , bientôt, le rôle éminent que Philippe a joué pour Manapany.
Il était 6 heures du soir et un des préposés de la marina nous a envoyé un mécanicien dont le diagnostic fut : le démarreur est brûlé ! Il me dit pouvoir trouver une pièce identique pour le lendemain. Je lui donnais le feu vert espérant que le lendemain nous pourrions repartir aussi sec. Mais non, le ciel ne l'a pas voulu ainsi car,si le moteur avait bien été remis en état, par contre Marie, notre équipière, s'est blessée en sautant sur le ponton et s'est tordu la cheville . A l'hôpital où on l'a transportée, on a décelé une fêlure doublée d'une entorse, donc elle est revenue au bateau avec le pied plâtré; notre voyage était remis en question et nous voilà, à nouveau, bloqués.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire