dimanche 9 mai 2010

Retour à Belle île

La Convention s'est très bien passée, j'ai rencontré un groupe du Brabant wallon avec lequel j'ai pu partager deux repas. Il y avait longtemps que je les avais vus. Il y avait Yolande du groupe de Derscheid avec son ami, Bernard de Nivelles, il y avait Daniel de Rixensart et sa femme, il y avait aussi Bernard de LLN, mon ancien groupe d'attache. Bref on l'aurait fait exprès que ce n'aurait pas été mieux !


 Après la Convention, je suis rentré le soir à Morlaix avec des amis de Brest qui m'ont gentiment ramené . Je me suis ensuite, enquis de mon nouvel équipage que je devais recevoir le lendemain, dimanche. C'est ainsi que sont arrivés successivement, Alain,  dit le Grand Turc, Jacques, le toubib, et enfin , tard, dans la soirée, un petit jeune, Fabien. Ce dernier était le seul à n'avoir pas encore navigué.
Vu que le temps s'annonçait assez frais, nous étions cependant déterminés à quitter Morlaix où j'ai trouvé que l'accueil n'était pas terrible ( pas moyen de contacter par VHF) et cher! 19 € par jour et pas de douches incluses dans le prix ! (faut payer en plus ) Vive le Morbihan, c'est plus accueillant et moins cher.

Nous sommes partis dans un clapot pas possible, dès que nous eûmes franchi le château du taureau. Nous avançions contre le vent fort , au moteur, of course, cherchant les alignements qui nous permettraient de gagner la passe entre Roscoff et Batz. Un peu avant d'entrer dans la passe, le manche est resté dans la main d'Alain cassé net. Il lui restait tout juste un moignon pour guider le bateau tant bien que mal vers les coffres qui se trouvaient là et que nous avons abordés d'une manière pas orthodoxe du tout, l'écoute de foc s'étant prise dans un mousqueton que quelqu'un avait laissé sur place. Après des balbutiements pour récupérer notre cordage, nous pûmes réparer, avec quatre vis et un morceau de bout. Nous avons repris notre route , non sans talonner lors du passage au sud de Batz. Plus de peur que de mal, nous avons repris notre route avec un vent portant mais qui faisait bien un bon 6.
Libenter ça se mérite ai-je dit à Jacques qui avait pris la barre après Lizen. On a mis plus de deux  heures pour l'atteindre , mais après, quel plaisir! Manapany sentant l'écurie, s'est  rué, littéralement tête baissée, dans la rivière, frôlant les 7 noeuds et nous nous sommes amarrés, au ponton que nous a indiqué le préposé du port.

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