Un de mes bons équipiers, Hervé Le Gonidec dit le Go m'a appelé, l'autre soir, pour me demander si je pouvais me rendre à Lorient. "Je suis décidé à donner ma participation à Manapany, sous forme de révision du moteur . Je vais m'occuper de tes injecteurs et également des bougies de préchauffage "
J'ai donc tâté le vent, trouvé une fenêtre météo et nous sommes partis Manapany et moi pour une nouvelle traversée.
Nous avons bien marché encore que, par le travers des Birvideaux, il y avait une mer assez forte et,comme nous étions vent arrière et que ce vent était tombé, ma bôme s'est mise a taper sur le bas hauban et l'embout de bôme s'est détaché. Mon sang ne fait qu'un tour: il faut affaler si on ne veut pas augmenter le risque de casse plus grand. Grâce aux lazy jacks, la voile a été contenue et j'ai pu affaler dans de bonnes conditions et bloquer cette bôme déjantée avec un bout que je trouvais tout prêt. Inutile de vous dire que j'ai capelé mon harnais de sécurité et que je l'ai croché à l'anneau du tangon devant le mât, afin d'éviter de passer par dessus bord avec les embardées telles que nous les vivions .J'ai donc repris ma route avec le seul génois mais il suffisait amplement car nous étions vent arrière. En arrivant à Lorient, avant la Citadelle de Port Louis, un bateau de la douane m'a fait des signes avec son phare mais je n'y ai rien compris, mes feux étaient allumés mais peut-être que le pavillon breton que je ^portais sur le pataras ne leur a pas plu car fort en lambeau . Suivant une école plus traditionelle que la mienne, les pavillons devraient toujours être en très bon état mais moi je le préfère ainsi et faire savoir à ces morveux que c'est un pavillon qui a connu les honneurs de la guerre et des coups de vent et que donc je suis fier de porter sur Manapany.
Et donc, mon bon Hervé est arrivé le lendemain au quai de Rohan,à huit heures tapantes, comme prévu. Il s'est attelé à sa tâche et deux heures après nous étions à l'atelier Normand qui a la représentation de Nanni . Comme l'avait prévu mon ami Hervé deux des injecteurs étaient douteux ( pissaient). On les commande, nous dit le chef et vous les aurez demain matin. J'avais des doutes car la maison mère était à Bordeaux mais non, le lendemain à 9h 30 les pièces étaient disponibles et Hervé a pu finir son travail.
Je l'ai invité à déjeuner à la "Tavarn ar Roi Morvan" où sévit Irène, la Pourlette, dont je vous ai déjà parlé. On a mangé comme des rois ;la Tavarn était pleine, comme d'habitude alors que, dans les restaurants des environs, il n'y avait âme qui vive. C'est dire la réputation de cette taverne spécialisée dans la cuisine typiquement bretonne. Dès fois que vous y passeriez, ce lieu ( plus que mythique puisque c'est de là que partent les Bagads de la semaine celtique de Lorient) se trouve en haut de l'avenue de la Bove et c'est tout près du port de plaisance.
En rentrant au port à Palais lors de mon retour, voilà mon signal de moteur qui s'allume en même temps que le sifflet d'alarme. Après investigations et consultation de l'ami Hervé contacté par téléphone " c'est probablement le rotor de la pompe du circuit de refroidissement qui est naze , vérifie si à l'échappement, de l'eau passe ou non ! Ben non elle ne passait pas. Donc démontage, pour ma pomme cette fois , remplacement de la dite pièce et le plus drôle, ça marche!
Le coût de la facture chez Normad dépassait les 300 € , voilà, c'est ma quote part m'a dit l'ami Hervé et celle de Marie, sa femme, bonne ^petite équipière qui adore venir faire ses classes sur notre voilier d'élite et des élites !
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