mardi 11 octobre 2016

Je vous ai compris !

J'ai compris ce qu'en fait mon ange gardien ou ma PS voulait de moi ou plutôt ne voulait pas que je fasse ! Elle voulait que je ne parte point !
Donc, les premières tentatives de départ vers les Canaries, contrecarrées deux fois et puis, cet épisode du voleur qui m'a dévalisé mais en même temps m'a forcé de rester à Belle-île, contre mon gré... eh bien tout cela relève du miracle car, en effet, si j'étais parti, je risquais ma peau, pas moins ou tout au plus de très grandes difficultés vu que je n'avais pas les facilités de la langue aux Canaries et que je me serais très mal débrouillé avec le Sécurité Sociale de là-bas.

Encore chez Caroline et Sam à attendre que mes papiers soient en ordre pour pouvoir partir, j'ai eu un voile noir devant mon œil droit. Alarmé par la chose et malgré le fait que tout soit revenu à la normale au bout de quinze à vingt minutes, je suis allé, immédiatement, à l'hôpital où l'on a procédé à un examen clinique qui n'a rien décelé d'anormal mais l'interne de service, soupçonnant quelque chose qui pouvait être grave, m'a envoyé d'urgence à la clinique à Lorient pour y faire un scanner. Donc c'est Margely, en personne, l'ambulancier de Belle-Isle qui m'a amené là-bas.  Enfermé dans un lit cage avec interdiction d'en descendre, on m'a gardé deux jours à l'hôpital du Scorf et puis, on m'a envoyé à la clinique mutualiste où l'on disposait de tout ce qu'il faut comme moyen technique : scanner et doppler pour investiguer au mieux. Le Doppler a révélé que la carotide tribord était  bouchée à 70 %, ce qui, en l'occurrence, n'est pas  de la tarte. On ne me demande pas mon avis, d'ailleurs, que faire d'autre que de faire confiance, on décide de la date de l'intervention, dans l'urgence, toujours et c'est  un jeune chirurgien qui m'opère , le docteur Pinel.

On a opéré avec anesthésie  locale pour que je puisse me manifester de temps en temps et pour que l'anesthésiste puisse contrôler si tout était en ordre en me faisant faire des pressions des doigts sur ses mains et par des questions réponses pour vérifier que je ne perdais pas l'usage de la parole.

Retour, donc à Belle-Isle où Sam et Caroline étaient rentrés d'un séjour de vacances en Nouvelle-Zélande! Ils m'avaient demandé de garder la maison et les chats mais , le ciel en avait décidé autrement.

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