lundi 16 mai 2011

Qui voit Ouessant...voit son sang !

L'adage était bien vrai !
Au retour de cette visite d'Ouessant, dans une houle infernale et aux abords de Groix, un coup de roulis m'a envoyer valdinguer contre le chambranle de la porte de la cabine avant, m'ouvrant l'arcade sourcilière et le sang pissait à saloper le plancher de Manapany. Vite, me précipiter sur ma boite de secours y prélever le nécessaire pour les premiers soins : compresses etc...et tempêter contre moi-même pour n'avoir pas prévu ce coup ! Comme si je l'aurais pu. Je ne peux tout de même pas porter mon harnais et  fixer les mousquetons à l'intérieur du bateau !
Je décidais de ne pas continuer ma route vers Belle-île mais de m'arrêter à Groix pour voir un médecin. Résultat : deux points de suture et un tube d'arnica !

Revenons aux débuts de cette fameuse croisière de St Malo !
Après une nuit au mouillage de la Chambre aux Glénans avec Marie , mon équipière du jour qui avait embarqué à Lorient,nous avons fait route vers Audierne où nous nous sommes arrétés pour faire du fuel . Premier déboire: en attendant que la passe d'Audierne ait suffisamment d'eau pour Manapany, nous décidons de prendre un coffre et, comme Marie n'arrivait pas à crocher la bouée, j'ai fait marche arrière de façon à prendre la bouée par l'arrière. Cela n'a pas manqué, un bout trainait sous l'eau au niveau de la bouée et bien entendu, je l'ai pris dans l'hélice . Manapany ne peut pas voir un bout traîner sans sauter dessus ! Quelle mentalité, ça m'en fait trois cette année, je commence à la trouver saumâtre.
Il nous a fallu attendre que Loïc, le plongeur du port, vienne nous délivrer de cette malencontreuse situation. Faudra que je m'achète un coupe orin car il serait déjà bien amorti !
Passer le raz de Sein, le lendemain et tirer un long bord  entre Thévenet et Sein, direction Ouessant , au meilleur du près , virer de bord  avec en point de mire le cap de la chèvre et l'intention d'aller à Morgat faute de pouvoir aller à Camaret. Le vent était bon et Manapany filait plus de 6 noeuds ; nous sommes finalement arrivés à Douarnenez où nous attendaient Hervé , le mari de Marie et ses enfants.

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